03/07/2012
Gélatine & introspection
21:05 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gélatine, star wars
30/06/2012
Enfin...
On cramait le cul des poules
on avait quoi dix ans
on les coinçait contre la grille du poulailler
un briquet sur les plumes du cul et hop
elles partaient à toute allure affolées
semaient la zizanie dans l'enclos
on cramait le cul des poules
c'était si doux
d'être des monstres
"LES DERNIERS SERONT LES DERNIERS" de Thomas VINAU, premier livre de la collection de poésie dont je m'occupe aux Editions LE PEDALO IVRE, actuellement finaliste au Prix Méditerranée de Poésie, est commandable ICI.
Jean-Claude Pirotte himself en personne le cite dans les pages du magazine LIRE.
Pour les lyonnais(es) qui ne souhaiteraient pas le commander par Internet, ils peuvent le trouver à la librairie "LA VOIX AUX CHAPITRES", 4 rue Saint-Jérôme 69007 Lyon (métro Jean-Macé ou Saxe-Gambetta).
07:37 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vinau, prix méditerranée de poésie, les derniers seront les derniers, le pédalo ivre
29/06/2012
Pépite trouvée dans "Anthologie de la Poésie Amérindienne", revue Bacchanale n°42
"Parce que vous nous avez donné le cheval,
nous pourrions presque vous pardonner
de nous avoir donné le whisky."
Lame Deer
A moins qu'il ne s'agisse de l'inverse, comme me le soufflait Michel Thion ?
Autrement ? Après l'article de Ludovic Maubreuil, une nouvelle critique intéressante de mon dernier livre.
04:44 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maison de la poésie rhône-alpes, poésie amérindienne, bacchanales, lame deer, thion, recours au poème, engeances, marie stoltz
23/06/2012
C'est qui, le Capitaine ?
(…)
Assez ! Ras-le-bol.
Tenez ! Tenez votre boussole.
Est. Ouest. Sud. Nord.
Sauf que voilà –
Du Havre à Carcassonne.
Sauf que voilà –
De la Rochelle au Kazakhstan
J’ai vu personne, vraiment personne,
A part un petit bouddhiste à poil sur un banc.
Et que c’était étrange et étonnant.
Que c’était triste.
Et mes textos débiles : « je pense à toi très fort.
Bises. »
Il va neiger. Rhabille-toi, le bouddhiste.
Qu’est-ce que tu veux,
Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
Que la Mer Noire a mal
Au bras gauche qui lui manque ?
Qu’ils sont mignons les mouches,
Les scarabées et les chenilles quand ils s’envolent.
Chenilles. Chenilles…
D’ailleurs, comment ça va, le mec dans le tank ?
Comment ça se fait que tu te sentes si seul ?
Qu’est-ce que tu veux que je te dise,
« Va-t’en » ou « reste » ?
Encore un mot et on est mort.
Encore un mot – on gagne l’hiver bien rude.
A mon Ouest on a amputé l’Est.
De mon Nord on a dévissé le Sud.
Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
Quelles paroles bien jolies ? Bien belles ?
Qu’est-ce que tu veux que je te chante ?
Quels hymnes ? Quelles chansons de geste ?
Je suis seulement un pays.
Un pays. Je dirai pas lequel.
Je suis un pays sans Sud, ni Est.
Comme une bouteille sans bouchon ni fond.
Comme un amour sans début ni fin.
Mes petits poissons ont peur.
Mes habitants ont faim.
Mes dirigeants sont cons.
Je vous propose alors qu’on dorme sous la tente
Et tant pis pour la belle étoile.
Regarde tes mains, elles sont gelées.
Qu’elles sont bizarres les voix
Des lendemains qui chantent.
Comme elle grince
La balançoire ailée
Katia Bouchoueva, "C'est qui, le Capitaine ?", éd. L'Harmattan
07:47 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bouchoueva, c'est qui le capitaine ?
19/06/2012
Où je me reconvertis et fais le parolier pour de vieux films...
- Ah ouais ?
- Ouais. Poésie. Pas le temps de lire grand chose d'autre.
- Et ?
- Et j'ai repensé à notre orientation commune, en fin de Troisième.
- T'as pas fermé ta boite, quand même ?
- J'ai repensé aux options qu'on a choisies. En fin de Troisième. Comment on a pu prendre d'aussi mauvais plis, aussi jeunes...
- T'as appelé ton père, dimanche dernier ?
22:09 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yanne, duchaussoy
07/06/2012
Il y a quelques jours...
... j'entendais, sur les ondes de RTL, Guillaume Musso avouer "Je suis curieux de tout, j'ai le goût des autres, je mets un point d'honneur à ne pas être sectaire, à aborder les situations et les gens sans préjugé... Je ne suis jamais dans la séduction."
Il y a quelques jours, j'écoutais Yann-Arthus Bertrand reconnaître à (chez ?) France-Inter : "J'ai la chance d'avoir des écoles qui portent mon nom".
Hier, j'ai découvert ce très bel article signé Ludovic Maubreuil où il est question de mes deux derniers recueils ("ENGELURES" et "ENGEANCES"), et j'ai oublié ce que m'avaient réservé les journées précédentes.
21:03 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musso, bertrand, maubreuil, poelvoorde, engelures, engeances
03/06/2012
PARUTION
Après "ANGIOMES" & "ENGELURES", vient le tour de "ENGEANCES".
Au sommaire, quelques matinales, quelques femmes, de nombreux poèmes matérialistes (ou tentatives de) consacrés à l’écriture & à la lecture, un sandwich « hors de prix », des chantiers et des anges. C’est suffisant, non ?
On en parle ICI & LA, là encore . Sans oublier là, là, là, là et là (pour finir ?).
"ENGEANCE", éditions La Passe du Vent, 92 p.,
ISBN 978 2 84562 191 6
Comment vous le procurer ? Vous pouvez essayer de le trouver chez votre libraire préféré (bon courage).
Solution plus SÛRE : le commander (10 € + 3 € de frais d'envoi = 13 €) à F.Houdaer 105 rue Hénon 69004 Lyon. Précisez bien le titre du livre demandé.
"Frédérick Houdaer vient du roman, et plus précisément du roman noir, avant de mettre un pied dans la poésie. Il porte un regard simple et réaliste sur de petites situations du réel, loin des effets de langue. Il pose des personnages en quelques mots, les fait bouger sous nos yeux, dévoile ou souligne en quelques lignes un fragment du réel. Le théâtre n’est jamais loin."
09:14 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : engeances, la passe du vent, éditions la passe du vent
30/05/2012
Parutions en revue
(...) Les quatre poèmes présentés ici relèvent de ce que l'on appelle communément la "poésie du quotidien" et visent à mettre en valeur toutes ces petites transformations du monde qui ont lieu sans que, la plupart du temps, nous y prêtions attention. Or, mieux qu'une photographie ou qu'un tableau - tous deux évoqués à plusieurs reprises -, le poème de Frédérick Houdaer permet de rendre vie à ce qui passe. Il peut s'agir de nous-mêmes, passants anonymes de ce monde dans "Triomphe intime", où le poème devient la mémoire paradoxale de ce qui semble avoir vocation à s'effacer, nos pas, notre présence en ce monde. De regardé, le "nous" devient ensuite "je"-regard dans "Making-off" qui montre littéralement le monde en train de se faire. Ce qui peut paraître en soi un non-évènement ("un chantier tout frais") devient un évènement pour le poète dont le "je" n'a de raison d'exister que par ce mouvement entre intérieur et extérieur, et il s'affirme second par rapport au réel, brisant, dans un clin d'oeil malicieux à Apollinaire, toute tentation lyrique : "je n'aurai plus qu'à partir". Car il y a de la malice dans ces poèmes, qui va parfois aussi jusqu'à l'autodérision ("mon ordinateur fait de plus en plus de bruit / pas mes livres"). Ce n'est pas que le poème ne soit pas chose sérieuse - même s'il ne semble pas interdit chez ce poète d'effleurer la question -, ce qui est visé concerne plutôt tous ces gestes faits machinalement et dont nous perdons le sens, tel celui de "double-cliquer", "comme une double prosternation", nous dit l'auteur. Les poèmes de Frédérick Houdaer sont donc une invitation à désapprendre les gestes courants, comme avec la langue de tous devenue sienne, il fait "des portraits / pour apprendre à gommer / la technique acquise".
Blandine Poinsignon-Douailler, "PLACE DE LA SORBONNE, revue internationale de poésie de Paris Sorbonne"
Site de la revue "Dissonances" ICI.
14:32 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : p.l.s, revue dissonances, revue, sorbonne
27/05/2012
Commentaire sur le palmarès Cannois de cette année
"La tante Mélina était une très vieille et très méchante femme, qui avait une bouche sans dents et un menton plein de barbe. Quand les petites allaient la voir dans son village, elle ne se lassait pas de les embrasser, ce qui n'était déjà pas agréable, à cause de la barbe, et elle en profitait pour les pincer et leur tirer les cheveux. Son plaisir était de les obliger à manger d'un pain et d'un fromage qu'elle avait mis à moisir en prévision de leur visite. En outre, la tante Mélina trouvait que ses deux petites nièces lui ressemblaient beaucoup et affirmait qu'avant la fin de l'année elles seraient devenues ses deux fidèles portraits."
Marcel Aymé, "Les contes du chat perché"
22:10 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cannes, aymé, les contes du chat perché