30/07/2012
Greta G.
22:12 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : garbo, araki
28/07/2012
SèTE (Festival de Poésie de)
Je reviens du Festival "Voix Vives" en ayant changé d'avis sur la peine de mort. Avec une pensée toute particulière pour les profs de philo qui écrivent des poèmes (comment peut-on oublier le corps à ce point ?).
Heureusement, il y eut de très belles lectures (certaines même inoubliables : Jacques Ancet, Lucien Suel, Michel Thion). Et moi qui privilégie systématiquement les lectures de poésie par leur auteur lors des Cabarets, j'ai trouvé que les comédiens présents pour partager les traductions de certains poètes arabes faisaient preuve d'une grande justesse (quelque soit leur degré de fatigue, à courir d'un point à l'autre de la ville).
Le 25 juillet, sur le port, j'ai aussi fêté mon anniversaire et réclamé ma tielle plantée de bougies. La phrase de la journée (signée de l'une des poétesses présentes) : "Tes 43 ans, remarque, reconnais que tu les as cherchés !".
07:20 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon !, pigments & pixels | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : sète, festival, voix vives, ancet, thion, suel, charlotte dumoulin, olivia nicosia, julien guill, peine de mort, poésie, philo, anniversaire
26/07/2012
VAR # 2
LECONS DE SEDUCTION ESTIVALE
Leçon # 1 : au premier rendez-vous, évitez de parler de Topor.
Leçon # 2 : gardez-vous du pare-soleil "lapins crétins". Il en existe des bien plus seyant à l'effigie des Simpson et en noir & blanc.
Leçon # 3 : Ne parlez jamais, JA-MAIS, de politique. Surtout en terre Varoise.
16:00 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : séduction, alix, martin
22/07/2012
mon nouvel agent littéraire
08:09 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : agant littéraire
19/07/2012
Italia # 1
Primo Levi / Rigori Stern : une amitié
La musique d'un film authentiquement traumatisant :
Et de la pure poésie en ruine/chantier ICI.
06:50 Publié dans où je youtube, tu dailymentionnes... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italia, levi, primo levi, stern, pinocchio, commencini, unfinished italy
15/07/2012
Précision sur ce blog
Depuis que j'ai changé la présentation... disons "l'allure" de ce blog, j'ai eu droit à quelques retours (positifs dans l'ensemble), mais pas seulement ! Il semblerait que le texte de certaines notules ait disparu. Il n'en est rien heureusement, le texte est bel et bien là, comme fondu dans l'arrière plan ! Pour le lire, il suffit de le saisir à l'aide de la souris, et hop, il apparaît comme par magie. Encore faut-il savoir qu'il est là, caché juste derrière...
Bien sûr, je fais en sorte de remédier à ce problème technique. Si, en vous baladant dans les pages de ce blog (+ de 500 notules tout de même), vous répérez des "textes invisibles" de la sorte, merci de me le signaler (mon mel : frederick.houdaer@laposte.net)
Autrement ? Je vais tâcher d'alimenter ce blog de façon plus régulière (deux notules par semaine, oui, ce serait bien, été ou pas été).
Autrement ? Un peu de musique pour m'excuser de ces quelques lignes techniques :
08:12 Publié dans PRECISIONS SUR CE BLOG | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : wyngarde
13/07/2012
June et Johnny
"Je suis debout sur un tapis bleu layette taché dans la chambre de Johnny Cash. La pièce est vide, excepté le lit de Johnny et June, un portrait d'eux au mur, et l'élévateur qui a été installé pour que Johnny puisse monter et descendre les deux étages de sa maison pendant les dernières années de sa vie. June est partie et Johnny l'a doucement suivie(J'avais prédit qu'il mourrait environ trois mois après elle ; il en a tenu quatre.) Je suis chez lui, dans les environs de Nashville, car je voudrais acheter une partie de son terrain. Seul dans la salle de lecture cachée derrière la chambre à coucher où Johnny passait des heures avec sa guitare et ses livres, je l'imagine assis là, levant les yeux de son bouquin pour me sourire. Je vais pisser dans la salle de bain kitsch de June. Tout ça est si triste. Une vie incroyable, et voilà ce qu'il en reste. Une maison vide et un tapis taché. ça me renvoie brutalement au souvenir de ma maison de famille après que tout le monde était mort. Je décide de ne pas acheter le terrain. La maison de Johnny et June sera détruite par un incendie peu de temps après."
"Tais-toi ou meurs" ("Things the grandchildren should know") de Mark Oliver Everett (trad. Clémentine Goldszal), 13e Note Editions
09:11 Publié dans oreillettes, où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cash, everett, hurt
12/07/2012
GRAINS
elle trace des huit
dans le sable
avec l’unique sandale
que les flots lui ont laissée
sous les mats et les mouettes
ses parents sont trop occupés à se disputer
pour l’avoir vue se noyer
08:59 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2012
VAR # 1
En guise de carte postale toulonnaise, cet extrait de mon polar (inédit) « TRACEUSES » qui se déroule… devinez où.
« Midi à l’horloge de la gare. Façades noircies par la pollution comme par un monstrueux fusain. Parfois, quelques tâches de rouge ayant viré au rose, des fringues qui sèchent aux balustrades, couleurs passées au soleil. Un, dix, cent volets fermés laissent filtrer vers l’extérieur les lumières inquiétantes de postes de télévision. Chaque pâté d’immeuble sert de coffrage à une centrale nucléaire en plein accident Tchernobyl.
Marion avance. Marche. Trace. La laideur comme un feu d’artifice permanent. Fausse blonde à l’âge indéterminé, Cine Sex Video, fausse blonde mangeant pizza, Elegance Canine, fausse blonde portant de vraies chaînes en or, Parfumerie Sandy, fausse blonde avec un méchant coquard, cinoche à la programmation 100% américaine, fausse blonde engueulant une autre fausse blonde, aloès albinos, fausse blonde sortant d’un hammam, plaque commémorative « Membres de l’Eglise Réformée de France morts pour la Patrie », fausse blonde crachant dans une fontaine à sec, bagarre dans le local des Associations des Harkis du Var, fausse blonde s’arrachant la peau bronzée de son bras droit contre le tronc d’un palmier, des fringues impossibles, toute une mode vestimentaire exhibant des zones érogènes parfaitement cramées, fausse brune… »
10:56 Publié dans a.2) MES TEXTES, polar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toulon