07/06/2012
Il y a quelques jours...
... j'entendais, sur les ondes de RTL, Guillaume Musso avouer "Je suis curieux de tout, j'ai le goût des autres, je mets un point d'honneur à ne pas être sectaire, à aborder les situations et les gens sans préjugé... Je ne suis jamais dans la séduction."
Il y a quelques jours, j'écoutais Yann-Arthus Bertrand reconnaître à (chez ?) France-Inter : "J'ai la chance d'avoir des écoles qui portent mon nom".
Hier, j'ai découvert ce très bel article signé Ludovic Maubreuil où il est question de mes deux derniers recueils ("ENGELURES" et "ENGEANCES"), et j'ai oublié ce que m'avaient réservé les journées précédentes.
21:03 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musso, bertrand, maubreuil, poelvoorde, engelures, engeances
03/06/2012
PARUTION
Après "ANGIOMES" & "ENGELURES", vient le tour de "ENGEANCES".
Au sommaire, quelques matinales, quelques femmes, de nombreux poèmes matérialistes (ou tentatives de) consacrés à l’écriture & à la lecture, un sandwich « hors de prix », des chantiers et des anges. C’est suffisant, non ?
On en parle ICI & LA, là encore . Sans oublier là, là, là, là et là (pour finir ?).
"ENGEANCE", éditions La Passe du Vent, 92 p.,
ISBN 978 2 84562 191 6
Comment vous le procurer ? Vous pouvez essayer de le trouver chez votre libraire préféré (bon courage).
Solution plus SÛRE : le commander (10 € + 3 € de frais d'envoi = 13 €) à F.Houdaer 105 rue Hénon 69004 Lyon. Précisez bien le titre du livre demandé.
"Frédérick Houdaer vient du roman, et plus précisément du roman noir, avant de mettre un pied dans la poésie. Il porte un regard simple et réaliste sur de petites situations du réel, loin des effets de langue. Il pose des personnages en quelques mots, les fait bouger sous nos yeux, dévoile ou souligne en quelques lignes un fragment du réel. Le théâtre n’est jamais loin."
09:14 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : engeances, la passe du vent, éditions la passe du vent
30/05/2012
Parutions en revue
(...) Les quatre poèmes présentés ici relèvent de ce que l'on appelle communément la "poésie du quotidien" et visent à mettre en valeur toutes ces petites transformations du monde qui ont lieu sans que, la plupart du temps, nous y prêtions attention. Or, mieux qu'une photographie ou qu'un tableau - tous deux évoqués à plusieurs reprises -, le poème de Frédérick Houdaer permet de rendre vie à ce qui passe. Il peut s'agir de nous-mêmes, passants anonymes de ce monde dans "Triomphe intime", où le poème devient la mémoire paradoxale de ce qui semble avoir vocation à s'effacer, nos pas, notre présence en ce monde. De regardé, le "nous" devient ensuite "je"-regard dans "Making-off" qui montre littéralement le monde en train de se faire. Ce qui peut paraître en soi un non-évènement ("un chantier tout frais") devient un évènement pour le poète dont le "je" n'a de raison d'exister que par ce mouvement entre intérieur et extérieur, et il s'affirme second par rapport au réel, brisant, dans un clin d'oeil malicieux à Apollinaire, toute tentation lyrique : "je n'aurai plus qu'à partir". Car il y a de la malice dans ces poèmes, qui va parfois aussi jusqu'à l'autodérision ("mon ordinateur fait de plus en plus de bruit / pas mes livres"). Ce n'est pas que le poème ne soit pas chose sérieuse - même s'il ne semble pas interdit chez ce poète d'effleurer la question -, ce qui est visé concerne plutôt tous ces gestes faits machinalement et dont nous perdons le sens, tel celui de "double-cliquer", "comme une double prosternation", nous dit l'auteur. Les poèmes de Frédérick Houdaer sont donc une invitation à désapprendre les gestes courants, comme avec la langue de tous devenue sienne, il fait "des portraits / pour apprendre à gommer / la technique acquise".
Blandine Poinsignon-Douailler, "PLACE DE LA SORBONNE, revue internationale de poésie de Paris Sorbonne"
Site de la revue "Dissonances" ICI.
14:32 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : p.l.s, revue dissonances, revue, sorbonne
27/05/2012
Commentaire sur le palmarès Cannois de cette année
"La tante Mélina était une très vieille et très méchante femme, qui avait une bouche sans dents et un menton plein de barbe. Quand les petites allaient la voir dans son village, elle ne se lassait pas de les embrasser, ce qui n'était déjà pas agréable, à cause de la barbe, et elle en profitait pour les pincer et leur tirer les cheveux. Son plaisir était de les obliger à manger d'un pain et d'un fromage qu'elle avait mis à moisir en prévision de leur visite. En outre, la tante Mélina trouvait que ses deux petites nièces lui ressemblaient beaucoup et affirmait qu'avant la fin de l'année elles seraient devenues ses deux fidèles portraits."
Marcel Aymé, "Les contes du chat perché"
22:10 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cannes, aymé, les contes du chat perché
Où je ne donne pas de consigne de vote et évoque mon agenda parisien...
... Autrement, place Saint-Sulpice, entre le 14 et le 17 juin, j'achèterai des courgettes et de la poésie au Marché. Et signerai mes "ENGEANCES" sur le stand de "La Passe du Vent". D'ores et déjà, je me prépare activement à toutes les belles rencontres qui vont s'y multiplier :
13:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marché de la poésie, paris, élections, regarde les hommes tomber, audiard, trintignant
24/05/2012
POUR L’ANECDOTE
à quinze ans
grâce à mon premier job
formidablement pénible
je me suis offert les services
du seul prof digne de ce nom
que j’ai connu dans mon adolescence
une machine
un magnétoscope
je me suis passé
Massacre à la tronçonneuse
et
Le journal d’un curé de campagne
dans la même journée
aujourd’hui
j’écris de la poésie
06:45 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, magnétoscope, massacre à la tronçonneuse, le journal d'un curé de campagne
20/05/2012
C'était le quatorzième Cabaret Poétique...
... au cours duquel a eu lieu un évènement à la portée... je cherche l'adjectif pas trop grandiloquent... Disons un évènement majeur dans l'histoire de la poésie mondiale (voir plus bas).
Melchior Liboà
Brigitte Baumié
avec Michel Thion
Jean-Louis Chinaski, le bien-nommé
Melchior Liboà & Jean-Louis Chinaski ont mouillé la chemise pour Bukowski
Lors de ce Cabaret Poétique du dimanche 13 mai 2012, est né officiellement le "Syndicat des Poètes qui vont mourir un jour" ! Ce syndicat décernera d'ici la fin de l'année le "Prix du Rossignol qui rote" aux collectivités ou organismes qui ignorent le mieux la poésie.
De gauche à droite, en partant du second rang : Grégoire Damon, Michel Thion, Jean-Baptise Cabaud, Patrick Dubost, Armand le Poête, Chantal Ravel, Jean-Jacques Nuel, Hélène Massip, Geneviève Raphanel, Samantha Barendson, Brigitte Baumié, Béatrice Brérot, Jean-Louis Chinaski, Melchior Liboà, Jacques Martin.
23:41 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon !, LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabaret poétique, thion, baumié, liboà, chinaski, damon, syndicat des poètes qui vont mourir un jour, prix du rossignol qui rote, cabaud, dubost, barendson, brérot, bukowski, ravel, massip, raphanel
Compile Face-Bouquienne # 4
Frédérick Houdaer
culturellement parlant, aurait dû s'arrêter à Rutebeuf et à Albator. Politiquement aussi, d'ailleurs. / Une élue marseillaise commentant un énième règlement de comptes sanglant, ce matin, à la radio : " Ce n'est pas parce que c'est des trafiquants qu'ils ont le droit de se tuer entre eux. " / "Addio carissima mia" / Très "Mauvais genre" itou. / Une belle ouverture :
07:45 Publié dans Compile Face-Bouquienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cutter'sway, drieu la rochelle, albator, rutebeuf, marseille, sade
13/05/2012
Last sunday...
... c'était avant une "déferlante de joie plate" dans la ville (pour reprendre l'heureuse formule de Méluche), j'essayais de précipiter une convalescence qui tardait à venir en marchant & photographiant.
Quand soudain, cimetière de Loyasse :
Redescendu de la colline de Fourvière, je m'arrêtais devant la vitrine de la librairie "Passages".
13:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mélenchon, maître philippe, cimetière de loyasse, librairie passages, passages, engeances