28/05/2013
Une anthologie de gars qui ont fait pleurer leur mère
De François Villon, "tout aux tavernes et aux filles" et devant répondre d'un "homicide de chaude mêlée" à Jean Genet , d'Apollinaire (qui ne s'en remettra pas) à Verlaine, sans oublier Brasillach (Ô, mon Dieu !) & Maurrras (re-Ô, mon Dieu !), tout un panorama d'auteurs que ne font même plus semblant de lire les profs de français d'aujourd'hui.
Verlaine en prison ?
« Quand il ne trie pas de café, il lit la Bible, il traduit Shakespeare, donne des leçons de français à son gardien ; il rêve de théâtre, correspond avec Lepelletier qui, en France, édite les Romances sans paroles à 500 exemplaires dont il organise très soigneusement le service de presse en graduant les « hommages de l’auteur » et le « bien cordialement ». Aucun des destinataires ne lui répond. Pas un article ne fait mention du livre. Il est mort pour le Tout-Paris littéraire. »
Il sort de prison le 16 janvier 1875. Sur sa fiche de « comptabilité morale », on peut lire à la date de sa libération :
« Pratique religieuse, religieuse à la fin
Métier appris : néant
Aptitude au travail : néant
Caractère : faible
Moralité : assez bonne
Conduite : régulière
Amendement : probable »
13:00 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poètes en prison, jean genet, brasillach, françois villon, charles d'orléans, verlaine, maurras