29/03/2020
"... toujours un saltimbanque..."
La poésie vient quand elle veut et je n’ai jamais eu la moindre idée sur la façon de la faire apparaître.
Qui sait ce qui provoque l’ouverture ou la fermeture de la porte .
Il y a toujours eu parmi les poètes, pendant les périodes "ramollies" une tendance à limiter eux-mêmes leurs meilleurs efforts, mais cela apparaît désagréablement évident à leurs lecteurs. C’est un peu comme essayer de susciter un fantasme sexuel convaincant et se trouver interrompu (en si bon chemin …) par votre mère qui téléphone pour savoir pourquoi vous êtes toujours un "saltimbanque" à 59 ans.
Jim Harrison
07:53 Publié dans C.A.P de lettres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : harrison, jim harrison
22/08/2017
Remise à niveau (english) #73
" One part of the brain attacks another,
seven parts attack nine parts,
then the war begins to subside
from lack of ammunition,
but out there I know the mules are bringing
fresh supplies from over the mountain. "
" Une partie du cerveau en attaque une autre,
sept à l'assaut de neuf,
puis la guerre vient à s'essouffler
faute de ravitaillement,
mais je sais que par-dessus les montagnes là-bas
les mules apportent d'autres munitions."
Jim Harrison, "L'éclipse de lune de Davenport" (éd. La Table Ronde, trad. de Jean-Luc Pilingre)
06:42 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jim harrison, l'éclipse de lune de davenport, jean-luc pilingre, la table ronde
05/12/2016
ME NOYER DANS UN VERRE D’EAU (VIDE)
je suis tombé amoureux d’une pêcheuse
ma mère m’avait mis en garde contre les pécheresses
pas contre les pêcheuses
Diane n’est plus chasseresse
elle lit Jim Harrison et Brautigan
et attrape des truites dans le Jura
le plus souvent
elle libère ses prises
toutes sauf
moi
F.Houdaer (in « NO PARKING NO BUSINESS »)
00:00 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : no parking no business, jura, jim harrison, brautigan, richard brautigan
04/04/2016
C’est quoi, la Poésie ? C’est ÇA, Ducon ! (#3 : Jim Harrison)
Une petite vidéo enregistrée en vitesse vendredi dernier, juste avant de rejoindre le Salon de la petite édition de Cadenet. Vous pouvez compléter ce que je dis de Jim Harrison en laissant un commentaire, sauf si c'est pour le traiter de "poète minable" comme me l'a écrit récemment un ami. J'aimerais assez devenir aussi "minable" que Big Jim.
17:03 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jim harrison, harrison, norman mailer, thierry marignac, gary snyder, une heure de jour en moins, aristocrates sauvages
30/09/2013
Rêves d'ours...
" Une fois j'ai eu un problème : chaque fois que je mangeais de l'ours, je faisais des rêves d'ours. J'en ai parlé à un chamane - un type que j'avais fréquenté pendant vingt-cinq ans avant d'apprendre qu'il était chamane. Il bossait comme géomètre. Il m'a alors dit :
- Eh bien, à moins que tu apprécies les rêves d'ours, arrête de manger de l'ours. "
Jim Harrison (trad. Matthieu Dumont)
07:45 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jim harrison, gary snyder, aristocrates sauvages, matthieu dumont