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28/02/2014

COMME TOUS LES EXPLORATEURS…

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la Tchéquie pas loin depuis 48 heures / un poète de là-bas / de ce là-bas qui m’a toujours été familier comme tout ce qui est à l’est / invité par un ami ces jours derniers / un ami d’ami en poésie est un ami / et ce poète nommé JAROMÍR TYPLT / assez généreux pour consacrer toute une soirée à un autre / encore un autre / à un autre shaman tchèque / ZDENĚK KOŠEK / art brut es-tu là ? / mais comme nous nous moquons des boites & des étiquettes (vraiment ?) / on dira que ce type fait partie de la grande petite famille / qui s’intéresse sérieusement à la météo / ZDENĚK KOŠEK n’est ni le seul ni le premier / de Tonton N. à Castaneda / ils sont quelques uns à avoir redécouvert ce qui peut sous-tendre un climat / mais on dira que ZDENĚK KOŠEK n’y va pas / qu’il n’y est pas allé / de main morte / comme tous les explorateurs

 

24/02/2014

Des questions ?

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03/02/2014

Mon nom est personne, comme tout le monde

Avant de faire cow-boy ici

je n’étais rien

pas grand-chose

en tout cas

un employé sans                                                

envergure

un salarié sans

ambition

un chômeur au bout

du rouleau

un atome perdu

dans cette immensité

sans but

je vous l’assure :

on vit bien mieux

la fin de quelque chose

et le début d’une autre

en comptant sur ses doigts

le goutte-à-goutte

d’une folie

qui s’écoulerait

hors des sentiers battus

 

Extrait de "LE COW-BOY DE MALAKOFF" de Thierry Roquet, à paraître prochainement aux éditions Le Pédalo Ivre

 

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13/01/2014

"Quelqu'un de très possible"

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Yves Artufel est né un 25 juillet, le même jour que moi (pas la même année).

Yves Artufel publiera mon prochain recueil en mars ("NO PARKING NO BUSINESS" aux éditions Gros Textes, un extrait ici) et les gens qui ne m'aiment pas ne lui diront pas merci.

Yves Artufel est également poète.

Sur la photo collée plus haut, Yves Artufel essaye de cacher le visage de Richard Brautigan en croisant les bras. C'est raté.

Yves Artufel méritait que l'on révèle la véritable nature de ses activités. C'est chose faite grâce au petit film que vous pouvez visionner ICI.

J'ai hâte de découvrir des documents aussi accablants... sur mes précédents éditeurs (Jean-Jacques Nuel & Thierry Renard) par exemple ! Mais si je dois attendre que certains amis dans le journalisme & la culture se bougent pour que les choses se fassent...  Bref, devinez qui va se taper une formation à la vidéo ?

06/01/2014

Entretien sur remue.net

ICI. Merci à Fabienne Swiatly d'avoir lu le livre de Grégoire Damon publié au Pédalo Ivre et de m'avoir posé quelques questions. L'occasion pour moi de citer des poètes et/ou éditeurs rarement ou jamais défendus sur ce site (mais si les lignes bougent, tant mieux).

Et une vidéo d'humeur pour boucler cette notule :


06/12/2013

COMMUNICATION POÉTIQUE

J’y étais allé :
« Module de Communication Poétique ».
   
Dans la salle
des instituteurs
des élèves-professeurs
des enseignants
des tonnes de pédagogie.
   
Ils ont lu des poèmes de leur choix.
   
Beaucoup de comptines
de poèmes pour enfants
ou de mots OuLiPo.
   
Par la fenêtre je voyais le ciel
de très beaux nuages
et les arbres penchaient
sous ce mouvement du monde
absent de leurs lectures.
   
Dans leur bibliothèque
j’avais pris un livre de Ramuz
pour une page manuscrite
« Toujours écrire des poèmes
animer l’air la terre et l’eau
– mêler les choses au hommes ».
   
Il n’avait jamais été emprunté.
   
François de Cornière

 

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27/11/2013

Merci, Onfray !

 

« Certains poètes contemporains donnent l’impression de n’être que des cerveaux, de purs produits de matière grise tarabiscotée. Quelques mots sur une page, des collisions verbales aléatoires, un vague tropisme mallarméen, un culte du mot seul, une religion de la phrase pour elle-même, une manie du blanc et de l’espace, de quoi générer un autisme de bon aloi, et s’assurer qu’on ne sera pas lu, aimé, compris. De quoi aussi, bien sûr, certifier qu’on a affaire au grand poète. Car ils aiment l’ineffable, scénographient l’indicible, se pâment en dévots de la théologie  négative. Pas besoin de donner des noms : ils incarnent le bon goût du moment.

 

D’autres, en revanche, croient que le mot ne constitue pas une fin mais un moyen. Le poème ? Sûrement pas un artifice de pure forme, un artefact de technicien de l’écriture, mais une prose revendiquant sa matérialité, sa musicalité, le rythme et la cadence des vocalises primitives de l’Homo sapiens. D’une part, des encéphales désincarnés ; de l’autre, des corps de chair épanouie doués de l’hyperesthésie des fauves les plus achevés. »

 

Michel Onfray, extrait de sa préface pour le livre de René Depestre « NON-ASSISTANCE À POÈTE EN DANGER »

 

02/11/2013

Signé Laude

 

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« L’activité poétique pour moi a toujours été liée à l’expérience vécue. J’ai toujours eu pour objectif de rapprocher l’expérience vécue du texte écrit. Je ne conçois pas une poésie qui soit seulement le produit d’une activité mentale. Elle est le produit d’une activité générale qui met en cause l’esprit, les sens, le sexe, la peau, et aussi l’histoire de l’individu, l’histoire collective. Toute mon expérience poétique s’articule autour de cette perspective : la poésie doit changer la vie. »

André Laude

26/10/2013

REFLEXIONS A PARTIR DE LA LONGUEUR DES PIEDS

 

Je viens d’une famille

 

dont les membres ont tous de grands pieds.

 

Mes pieds mesurent trente centimètres

 

Et ceux de mon frère aîné trente-deux.

 

 

Notre famille ensemble mesure un kilomètre.

 

 

 

Mon grand-père a le regard d’une vache.

 

En plus, du fait qu’il soit une vache,

 

son lait possèdera toujours sa valeur originelle..

 

Ainsi, ma grand-mère était noble et sans prétention.

 

 

 

Dans notre famille

 

nous prenons les choses avec calme :

 

« Père et mère sont déjà décédés. »

 

« Mes chaussettes sont déchirées. »

 

« Tout coûte trop cher. »

 

« Nous allons tous mourir. »

 

 

Je crois qu’il serait mieux d’être moins bien élevé

 

et de provoquer un scandale.

 

 

Ricardo Castillo (trad. Antonio d’Alfonso)

 

Ricardo Castillo,Antonio d’Alfonso