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05/06/2016

Anne Sexton

Toujours pas traduite en français... L'un des scandales éditoriaux les plus flagrants de notre époque. 

 

Chanson de Peter Gabriel dédiée à Anne Sexton

 

MERCY STREET for Anne Sexton

Looking down on empty streets all she can see
Are the dreams all made solid
Are the dreams made real

All of the buildings, all of the cars
Were once just a dream
In somebody's head

She pictures the broken glass, pictures the steam
She pictures a soul
With no leak at the seam

Let's take the boat out
Wait until darkness
Let's take the boat out
Wait until darkness comes

Nowhere in the corridors of pale green and grey
Nowhere in the suburbs
In the cold light of day
There in the midst of it, so alive and alone
Words support like bone

Dreaming of mercy street
Wear your inside out
Dreaming of mercy
In your daddy's arms again
Dreaming of mercy street
'Swear they moved that sign
Dreaming of mercy
In your daddy's arms

Pulling out the papers from drawers that slide smooth
Tugging at the darkness
Word upon word
Confessing all the secret things in the warm velvet box
To the priest - he's the doctor
He can handle the shocks
Dreaming of the tenderness - the tremble in the hips
Of kissing Mary's lips

Dreaming of mercy street
Wear your inside out
Dreaming of mercy
In your daddy's arms again
Dreaming of mercy street
'Swear they moved that sign
Looking for mercy
In your daddy's arms again

Mercy, mercy, looking for mercy
Mercy, mercy, looking for mercy

Anne, with her father is out in the boat
Riding the water
Riding the waves
On the sea

20/04/2016

Blue bird

Detail of the landscape composition from the House of the Frescoes at Knossos..jpg

Détail d'une fresque murale découverte à Cnossos (1500 avant JC.)

 

 

04/04/2016

C’est quoi, la Poésie ? C’est ÇA, Ducon ! (#3 : Jim Harrison)

Une petite vidéo enregistrée en vitesse vendredi dernier, juste avant de rejoindre le Salon de la petite édition de Cadenet. Vous pouvez compléter ce que je dis de Jim Harrison en laissant un commentaire, sauf si c'est pour le traiter de "poète minable" comme me l'a écrit récemment un ami. J'aimerais assez devenir aussi "minable" que Big Jim. 

28/03/2016

"Mieux vaut un poème ..."

 

Témoignage de Philip Caputo sur le décès de son ami Jim Harrison :

" We found him on the floor of his study, where he'd fallen from his chair, apparently from a heart attack. He'd died a poet's death, literally with a pen in his hand, while writing a new poem " 

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Mieux vaut un poème qu’une patte de dinde sanguinolente dans votre boîte aux lettres. Peu de gens vous diront le contraire. Robert Creeley déclara un jour (…) : « La forme n’est jamais davantage qu’une extension du contenu ». C’est juste et sage. Nous choisissons ce qui nous sied et préférons ne pas porter ce qui ne nous va pas. N’essayez pas d’enterrer un cheval dans un cercueil humain, même si vous adoriez ce cheval, ni de coller quelque merveilleux papillon muet, de jour ou de nuit, dans une caverne humide. Je déteste ce mot, mais la forme doit être une révélation « organique » du contenu ; sinon, le poème, aussi vivant soit-il, nous donnera une impression de frelaté, de fabriqué – un exercice élégant, un travail de crochet, une pâle broderie.

Jim Harrison (trad.B.Matthieussent)

01/03/2016

Pierre Tilman

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je bande

elle mouille

rien que de très naturel

c'est elle

c'est moi

on s'aime

à moi il a fallu toute une vie pour en arriver là

une vie beaucoup plus longue que celle qu'il me reste à vivre

et pendant toute cette vie beaucoup plus longue

que celle qu'il me reste à vivre

je n'ai pas su écrire ce poème

je n'ai pas pu écrire ce poème

 

Pierre Tilman, "L'amour moderne", Editions La rumeur libre

(198p., 20€, ISBN : 978-2-35577-113-2)

 

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Pierre Tilman, lors du Cabaret Poétique du 5 janvier 2014 (photo Denis Svartz)

 

 

15/02/2016

Roger Lahu

vas y avance

c'est comme entame

de jambon cru

ou blanc

ou fumé

 

mais "à l'os"

 

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Merci à Thomas pour le livre-cadeau.

A signaler : cette année, paraîtra au Pédalo Ivre une "correspondance poétique" entre Thomas Vinau et Roger Lahu.

 

 

05/02/2016

Michel Bourçon

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chaque jour

la vie nous promène

comme un chien

 

à peine éclose

des fleurs inondent les trottoirs

 

déjà perdu au levé

un homme ignore

ce dans quoi il entre

un sale goût sur la langue

le cœur ancré encore

dans la nuit monstre

 

Michel Bourçon, « Les rues pluvieuses n’iront pas au ciel »

Éditions Les Carnets du Dessert de Lune

06/01/2016

REALPOETIK

LE site de poésie de ces quarante-douze dernières années, ICI...

real poetik.jpg

21/12/2015

21 décembre

"C'est peut-être le dernier jour de ma vie.

J'ai salué le soleil, en levant la main droite,

Mais je ne l'ai pas salué pour lui dire adieu,

J'ai fait signe que j'aimais bien le voir encore : rien d'autre."

 

Pessoa, Poèmes Païens (éd. Bourgois)