05/02/2016
Michel Bourçon
chaque jour
la vie nous promène
comme un chien
à peine éclose
des fleurs inondent les trottoirs
déjà perdu au levé
un homme ignore
ce dans quoi il entre
un sale goût sur la langue
le cœur ancré encore
dans la nuit monstre
Michel Bourçon, « Les rues pluvieuses n’iront pas au ciel »
00:56 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel bourçon, éditions les carnets du dessert de lune