09/04/2017
Je vous avais prévenu...
... Il a fini par sortir, le Vinau-Lahu, dans la collection Poésie du Pédalo Ivre.
Le commander ? ICI
A signaler que Roger Lahu (dont je vous ai déjà parlé de-ci de-là) publie simultanément un nouveau recueil chez Gros Textes. Une lecture tout à fait salutaire pour ceux qui, comme moi, commencent à n'en plus pouvoir du "milieu de la poésie".
04:50 Publié dans a.4) EDITEUR, C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pédalo ivre, ça joue, lahu, roger lahu, vinau, thomas vinau, gros textes, yves artufel
30/03/2017
PELLETAGE
Un gars pellete
la neige de
sur son toit.
Il s'accote sur
sa pelle
et me voit
qui le voit
de ma fenêtre.
Je lui envoie
la main.
Il pellete
il neige
il pellete
il neige
il
jette sa pelle
du toit.
Il m'envoie
la main.
Il se jette
du toit.
Il fait froid
à Montréal.
Patrice Desbiens
(Hennissements
prise de parole
2002)
Pour rappel, Patrice Desbiens était l'un des super-héros que vous pouviez découvrir dans "Angiomes", mon tout premier recueil de poèmes.
05:05 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : patrice desbiens, montréal
30/01/2017
Laurent Bouisset
Auteur. Traducteur. Il était plus que temps que je le rajoute à ma colonne de liens (à gauche de cet écran).
Son C.V.
Sa façon de régler son compte au CIPM
Son site.
Son passage au dernier Cabaret Poétique :
05:28 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laurent bouisset, realpoetik
11/01/2017
Jacques Josse
Son site...
05:09 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques josse
27/10/2016
La poésie, aux chiottes !
Comme promis, une vidéo chaque jeudi.
19/10/2016
Bob Dylan, Prix Nobel de Littérature 2016 ?
"... une camaraderie en plein essor..."
10:52 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : dylan, bob dylan, sam shepard, prix nobel littérature
14/10/2016
Rolling Thunder
Quand un type arrive à faire rimer « kelp » (varech) avec « help » (aider) et à vous mettre au bord des larmes, c’est de la poésie.
Dylan s’est fait tout seul. Il s’est fabriqué, de bout en bout. À partir de ce qu’il a trouvé autour de lui, et en lui. Dylan est une invention de son propre cerveau. La question n’est pas de le percevoir, mais de le recevoir. Puisqu’il vous atteint au plus profond, de toute manière, pourquoi ne pas l’accepter ? Il n’est pas le premier à s’être inventé, certes non, mais il est le premier à avoir inventé Dylan. Personne ne l’a fait avant lui ni ne le fera après.
Un jour, Gregory Corso m’a dit que la poésie était une « sonde magique » : « Un poète se la prend jusqu’au bout. Le truc en entier ! » Si la poésie a le même pouvoir que la musique, celui de transformer les émotions, alors elle doit forcément être découverte à tâtons, dans la pénombre. Elle se découvre elle-même, elle se laisse découvrir par la révélation du poète. En aidant les autres, Dylan est aidé, lui aussi.C’est une camaraderie en plein essor.
« Rolling Thunder » de Sam Shepard (trad. de Bernard Cohen), éd. Naïve
08:23 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gregory corso, bob dylan, sam shepard, bernard cohen
12/10/2016
Supplique à une jeune passante
fille en short, qui ronges tes ongles en tortillant du cul,
les garçons te regardent -
tu as plus d'importance, semble-t-il,
que Gauguin ou Brahma ou Balzac,
plus, en tous cas, que les crânes qui nagent à nos pieds,
ta démarche hautaine brise la Tour Eiffel,
fait tourner la tête des vieux vendeurs de journaux à la sexualité
éteinte depuis longtemps ;
tes bêtises réfrénées, ta danse de l'idiote,
tes grimaces délicieuses - ne lave jamais tes sous-vêtements
sales, ne chasse jamais tes actes d'amour
à travers les allées résidentielles -
ne nous gâche pas ça
en accumulant kilos et fatigue,
en acceptant la télévision et un mari gnangnan ;
n'abandonne jamais ce déhanchement maladroit et inepte
pour arroser la pelouse le samedi -
ne nous renvoie pas à Balzac ou à l'introspection
ou à Paris
ou au vin, ne nous renvoie pas
à l'incubation de nos doutes ou au souvenir
du frétillement de la mort, salope, affole-nous d'amour
et de faim, garde les requins, les requins sanglants
loin du cœur.
Charles Bukowski (in "Les jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines")
Trad. Thierry Beauchamp
11/10/2016
Lions and monkeys
To Leah, Nursing Me
Big lions often act distressing
To monkeys when they’re convalescing;
But when the Big Lions get quite well
They eat those monkeys all to hell !
Poème & peinture d'Aleister Crowley (né un 11 octobre)
05:14 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon !, Ephéméride | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : aleister crowley, crowley