01/03/2023
"L'histoire..."
09:14 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : joyce, samuel begg, guerre, histoire
09/02/2021
Mahabharata
" Arjuna :
- Si la guerre, comme un orage indécis, nous menace et ne crève jamais, dois-je perdre toute ma vie à la préparer et mourir à la fin inutile et déçu ?
Krishna :
- Arjuna, je te le dis avec certitude : tu n’auras pas le choix entre la paix et la guerre.
- Quel sera mon choix ?
- Entre une guerre et une autre guerre.
- Cette autre guerre, où va-t-elle se dérouler ? Sur un champ de bataille ou au fond de mon cœur ?
- Je n'y vois pas une vraie différence. "
08:17 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mahabharata, carrière, brooks, lyon, arjuna, krishna, guerre, paix, coeur
26/08/2018
"... l'une des rares occasions..."
« La guerre est merveilleuse. Ils ne l’éradiqueront jamais. C’est l’une des rares occasions dans lesquelles les gens peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes. Il y a une telle économie de gestes, de mouvements ; chaque geste est précis, chaque effort est porté à son maximum. Personne ne glande. Chaque homme est responsable de son frère. Il y a ce sens de la communauté, de la famille, de la fraternité, du dévouement. On peut sentir des choses tout bonnement impossibles à ressentir dans la vie urbaine moderne. C’est très impressionnant. »
Leonard Cohen (1973, pendant la guerre de Kippour)
08:16 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : leonard cohen, cohen, kippour, guerre
05/10/2016
Remise à niveau (english) #52
00:00 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guerre, dictionnaire, war
04/06/2014
"C’est aux faibles de cœur qu’il faut un avantage..."
« Guerre ouverte, et non point tant de subtilités :
C’est aux faibles de cœur qu’il faut un avantage.
Pourquoi me caches-tu le ciel de ton visage
De ce traître satin, larron de tes beautés ?
Tu caches tout, hormis les deux vives clartés
Qui m’ont percé le cœur, ébloui le courage ;
Tu caches tout, hormis ce qui me fait dommage,
Ces deux brigands, tyrans de tant de libertés ;
Belle, cache les rais de ta divine vue,
Du reste, si tu veux, chemine toute nue,
Que je voye ton front, et ta bouche et ta main.
Amour ! que de beautés, que de lys, que de roses !
Mais pourquoi retiens-tu tes pommettes encloses ?
Je t’ai montré mon cœur, au moins montre ton sein. »
12:13 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : d'aubigné, agrippa d'aubigné, poésie, amour, visage, beauté, rose, sein, liberté, courage, guerre, brigand, avantage, coeur
10/03/2014
LE GÉNIE DE LA FOULE
" Il y a assez de traitrise, de haine, de violence,
D'absurdité dans l'être humain moyen
Pour approvisionner à tout moment n'importe quelle armée
Et les plus doués pour le meurtre sont ceux qui prêchent contre
Et les plus doués pour la haine sont ceux qui prêchent l'amour
Et les plus doués pour la guerre - finalement - sont ceux qui prêchent la paix
Méfiez-vous
De l'homme moyen
De la femme moyenne
Méfiez-vous de leur amour
Leur amour est moyen, recherche la médiocrité
Mais il y a du génie dans leur haine
Il y a assez de génie dans leur haine
pour vous tuer, pour tuer n'importe qui
Ne voulant pas de la solitude
Ne comprenant pas la solitude
Ils essaient de détruire
Tout
Ce qui diffère
D'eux
Étant incapables
De créer de l'art
Ils ne comprennent pas l'art
Ils ne voient dans leur échec
En tant que créateurs
Qu'un échec
Du monde
Ils croient votre amour
Incomplet
Du coup, ils vous détestent
Et leur haine est parfaite
Comme un diamant qui brille
Comme un couteau
Comme une montagne
Comme un tigre
Comme la ciguë
Leur plus grand art. "
CHARLES BUKOWSKI
16:23 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, charles bukowski, haine, foule, guerre, paix, meurtre
31/08/2013
Jeudi 29 août
ces cons allaient nous entraîner
dans une nouvelle guerre
à la remorque d’une grande puissance
et ce jour-là
je n’en pouvais plus de cette bêtise
de cette servilité
aussi me trouvais-je à ma place
dans cette manif
où il n’était pas difficile
de se compter
nous étions si peu nombreux
que les flics avaient renoncé à nous surveiller
j’avais passé les heures précédentes
à battre le rappel parmi mes amis
surtout parmi les poètes
pas un n’avait répondu à mes messages
ne serait-ce que pour dire qu’il n’était pas disponible
ou pas d’accord avec ma lecture des évènements en cours
ils étaient sans doute très occupés
la proximité de la rentrée scolaire
des courses à faire
une compote à finir de mixer
ce genre de choses
11:21 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : syrie, guerre
29/08/2013
Vrac de vrac # 10
Le 79ème numéro de la revue belge "Microbe" paraît avec, comme rédac-chef exceptionnel, Jean-Jacques Nuel.
Au sommaire : Stéphane Beau
Christian Chavassieux
Christian Cottet-Emard
Roland Counard
Grégoire Damon
Bernard Deglet
Christian Degoutte
Fabrice Farre
Jean-Marc Flahaut
Alain Helissen
Frédérick Houdaer
Hervé Merlot
Paola Pigani
Stéphane Prat
Pascal Pratz
Marlène Tissot
Les illustrations sont de Nicole Vidal-Chich
Plus d'infos ? ICI.
Autrement ? Je me demande si, quinze années après m'être débarrassé de ma télé, je ne vais pas en faire de même avec ma radio. Avec tous ces bruits de bottes, je n'ai plus qu'à m'équiper chez André Robillard.
Autrement (bis) ? C'est donc pour de vrai, cette rentrée officielle que l'on sonne (au clairon) ? Fini, le cassé bleu ? Bonne rentrée, alors.
23:10 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-jacques nuel, microbe, feu sur le quartier général, jérôme leroy, rentrée, guerre, marlène tissot, paola pigani, grégoire damon, hervé merlot
11/05/2012
Ce type aurait-il voté Hollande ?
« (…)
le journal est bouillant
des hommes s’assassinent dans les rues
sans raison.
les pires ont les meilleurs boulots
les meilleurs ont les pires boulots
ou sont au chômage
ou enfermés dans des asiles de fous.
il me reste 4 boîtes de conserve
des troupes climatisées vont de maison en maison
d’une pièce à l’autre
emprisonnant, fusillant, passant à la baïonnette
les gens.
nous l’avons voulu,
nous le méritons
nous sommes comme des roses qui ne se sont jamais souciées
d’éclore quand nous aurions dû éclore et
c’est comme si
le soleil avait fini par être écœuré d’attendre
c’est comme si le soleil était un esprit qui
avait désespéré de nous.
(…)
d’une certaine façon je suis heureux que nous soyons condamnés –
les œuvres d’art
les guerres
les amours pourrissants
la manière dont nous vivons jour après jour.
je me fous de savoir ce que les soldats
feront quand ils seront ici
nous nous sommes déjà tués
chaque jour en sortant de notre lit.
(…) »
BUKOWSKI, « Les jours s’en vont comme des chevaux sauvages dans les collines » (trad : Thierry Beauchamp)
12:02 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, guerre, rose, soleil