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08/07/2013

Snowden

 

“ Les hommes d’Europe, abandonnés aux ombres, se sont détournés du point fixe et rayonnant. Ils oublient le présent pour l’avenir, la proie des êtres pour la fumée de la puissance, la misère des banlieues pour une cité radieuse, la justice quotidienne pour une vraie terre promise. Ils désespèrent de la liberté des personnes et rêvent d’une étrange liberté de l’espèce ; refusent la mort solitaire, et appellent immortalité une prodigieuse agonie collective. Ils ne croient plus à ce qui est, au monde et à l’homme vivant ; le secret de l’Europe est qu’elle n’aime plus la vie.

Albert Camus, "L’Homme révolté"

 

 

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23/06/2013

Où Bukowski « fait son Chevènement »

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« Oui, on dirait que ce pays est bien parti pour une nouvelle  guerre. Les idées stupides de nos dirigeants sont inépuisables. Tout ça me donne envie de gerber.

Du passé on n’a absolument rien appris. Juste de nouveaux corps, un nouveau gâchis, un nouvel enfer.

Il y a toujours une nouvelle excuse pour faire une nouvelle guerre. Et la structure familiale, la religion et les journaux pour nous mener en bateau et nous y entraîner. »

 

« Cette soirée est vraiment étrange (19 heures). Je venais d’allumer mon poste de radio à la recherche d’un peu de musique classique et je suis  tombé sur un type qui racontait comment nous allions nous y prendre pour gagner cette guerre. Tout d’abord les largages de bombes et puis les etc. Quand je pense à toutes les guerres que j’ai vues dans ma vie je ne peux pas m’empêcher de penser à un énorme tas de merde.

Je crois qu’en ce qui nous concerne [nous, les poètes] nous n’avons tout simplement qu’à continuer à faire ce que nous avons  toujours fait. Mais en mieux. »

Extraits de deux lettres de Bukowski datées du 15 janvier 1991 (in « Correspondance 1958-1994 », éd. Grasset, trad. Marc Hortemel)

 

 

Rappel pour les (jeunes) lecteurs de ce blog (puisque  je sais qu’il y en a): la guerre dont il est question, en ce début des années 90, est la « première guerre du Golfe » (Bush senior vs Saddham-pas-encore-pendu-filmé-haut-et-court).

21/06/2013

HÉ, TOI…

… plutôt que d’écrire ou de publier de la poésie, plutôt que de lire un album consacré à Ghelderode ou à Guillevic de bon matin, écoute plutôt Patrick Cohen et sa liste d’invités autorisés, opine du chef quand Pascale Clark te dessine la frontière entre le camp du Bien et celui du Mal, aie les « bonnes indignations »… et réjouis-toi que le service public ne connaisse pas le même sort qu’en Grèce ! Si t’es gentil, après… et seulement après, tu pourras retourner faire mumuse avec ta poésie.

 

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19/04/2013

Pour Fred...

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... et à ceux qui lui sont redevables, ce petit cadeau.

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18/04/2013

David Koresh pas mort ?

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Ca excite qui de voir péter une usine d'engrais du côté de Waco ?

04/03/2013

Comme un gymnase russe après une pluie de météorites

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13/02/2013

POUR UNE PRÉSENCE ACCRUE DE LA POÉSIE À LA FÊTE DU LIVRE DE BRON

« Il n'y a que deux manières d'écrire : la première, en se passant d'autorisation, la seconde, en demandant une autorisation. » Ossip Mendelstam

 

À la veille de l’ouverture de la vingt-septième Fête du Livre de Bron, et quel que soit l’intérêt que l’on peut encore trouver à cette manifestation (elle ne risque pas d’être confondue avec une foire du livre), force est de constater que sa programmation laisse une place minuscule à la poésie. Et d’année en année, cela ne s’améliore pas.

« La poésie a disparu des écrans radars » entend-t-on souvent. Est-ce le rôle d’une manifestation comme la Fête du Livre de Bron d’aider à faire bouger les choses ? Ou n’y en a-t-il, là comme ailleurs, que pour le sacro-saint-roman ?

Les marchands du temple (et autres critiques littéraires ou « cro-culs » sous cacheton) n’ont aucun intérêt à ce qu’un strapontin supplémentaire soit attribué à la poésie.

Sans doute les poètes eux-mêmes ont leur part de responsabilité dans cet état de fait…

« Nous pouvons avoir peur de bien des choses. D’un coup de tonnerre dans le ciel plus appuyé que les précédents. Du manque d’espace. Du manque de l’autre. D’une fatigue trop grande. Nous pouvons avoir peur d’une situation économique pénible. De la perte d’un toit. D’une guerre dans notre jardin. Mais il ne faut pas avoir peur de la poésie, pour tout simplement ne pas l’apeurer elle-même et qu’elle puisse venir à nous en toute confiance. Alors que sa parole est plus grande que nous, nous pourrons tout de même la lire et l’écrire, pour ainsi la comprendre de l’intérieur, comme l’on comprend l’étranger, le nouveau. Elle nous emportera plus loin que nous-mêmes en nous demandant sans cesse de venir la rejoindre. »
Joël Bastard. Extrait de « Sur cet air gracieux et léger ».Éditions Cenomane 2012

A suivre…

F.H

05/02/2013

Philippe Puigserver

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Je viens d'apprendre le décès de mon ami Philippe Puigserver. Il était l'auteur du dernier roman que j'ai sorti aux éditions A plus d'un titre... et il était bien plus que cela. Je n'oublierai pas les souvenirs qui se rattachent au travail commun mené sur ce texte. Je n'oublierai pas sa générosité et sa confiance. J'écris mon plus mauvais texte pour l'occasion, et je m'en fous.

Philippe, c'est monstrueux comme tu nous manques déjà.

 

puigserver,gelato al sole,à charge,à plus d'un titre

 

 

19/12/2012

"J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste..."

ICI