13/06/2025
au sujet de la Première Guerre Mondiale
Je l’ai compris fort tard : on nous avait trompé sur les causes de la guerre, sur les responsabilités qu’elle impliquait, sur la façon dont elle était menée, sur la valeur et les intentions des chefs civils ou militaires, sur la volonté des peuples et sur notre propre état d’esprit. Nous avions vécu dans l’imposture sans le savoir.
Nos morts étaient morts en croyant vraies des choses fausses. Et chez nos adversaires, il en était de même. Imposture contre imposture. Et sur l’une des deux, celle qui avait triomphé par la seule force du nombre, on avait construit la paix en obligeant les vaincus à lâcher leur tricherie pour la nôtre.
Robert Poulet (au sujet de la Première Guerre Mondiale), Ce n’est pas une vie
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08/03/2025
A Kerninon...
04:52 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mac orlan, pierre mac orlan, les clients du bon chien jaune, folio junior
25/01/2025
G.
Ai-je raison de penser que plus la littérature est téméraire et d’un accès difficile, plus elle devrait retourner vers des formes anciennes, faciles, auxquelles les lecteurs se sont habitués ?
Gombrowicz (extrait de sa préface de « La pornographie », préface que je vous recommande de lire après le roman)
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23/01/2025
Lecture d'insomnie
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17/01/2025
Un artiste, un vrai
- Je te rappelle qu’on me paie des millions de dollars pour ça.
- Tu lis quoi ?
- Entre autres, l’étrange bio de David Lynch.
- T’apprends des trucs ?
- Plein.
- Par exemple ?
- Qu’on lui a proposé de tourner « Le retour du Jedi » juste avant qu’il fasse « Dune ».
- C’est dingue. Ça aurait tout changer au Star Wars VI !
- Les Ewoks auraient eu une autre gueule.
- Même que c’est pas Dorothée qu’aurait chanté leur chanson !
- Voilà où je voulais en venir.
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15/01/2025
"Un effondrement parfait"
De quarante-cinq à cinquante-cinq ans : envie de plus en plus forte de ne pas rentrer, de ne plus rentrer. Le monde en vaut de moins en moins la peine : féroce, compétitif à outrance, guerre de tous contre tous, hystérie, surveillance généralisée, violence sociale, puritanisme pornographique des avant-gardes et retour du vieux fond pétainiste. (…)
De cinquante-cinq à nos jours : on retrouve peu à peu le rythme, le vrai goût du temps. On sait qu’il en reste moins, alors on en gagne. On ne s’embête plus avec les calendriers officiels, les demandes de tous ordres, les névroses. On cherche les moyens de ne plus rentrer du tout.
De laisser tomber.
D’oublier jusqu’au mot rentrée ou de le garder comme motif poétique de la période six-dix-sept.
L’éclipse est à portée de la main.
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10/01/2025
Dans la même après-midi...
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17/12/2024
"Demain les chiens"
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08/12/2024
"Dès l'école primaire..."
Dès l’école primaire, Alexandre rencontra des difficultés inquiétantes que Catilina, dans l’aveuglement de son amour de mère, attribuait à un excès de sensibilité, un caractère rêveur, voire à une forme peu orthodoxe de génie alors que leur cause réelle n’était que trop claire pour peu qu’on examinât objectivement la situation : le gosse était complètement con.
04:17 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ferrari, jérôme ferrari, nord sentinelle