23/01/2025
Lecture d'insomnie
03:44 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques chambon, science-fiction, voyage dans le temps, carver, raymond carver, kit reed, silverberg, robert silverberg
17/01/2025
Un artiste, un vrai
- Je te rappelle qu’on me paie des millions de dollars pour ça.
- Tu lis quoi ?
- Entre autres, l’étrange bio de David Lynch.
- T’apprends des trucs ?
- Plein.
- Par exemple ?
- Qu’on lui a proposé de tourner « Le retour du Jedi » juste avant qu’il fasse « Dune ».
- C’est dingue. Ça aurait tout changer au Star Wars VI !
- Les Ewoks auraient eu une autre gueule.
- Même que c’est pas Dorothée qu’aurait chanté leur chanson !
- Voilà où je voulais en venir.
07:31 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lynch, david lynch, l'espace du rêve
15/01/2025
"Un effondrement parfait"
De quarante-cinq à cinquante-cinq ans : envie de plus en plus forte de ne pas rentrer, de ne plus rentrer. Le monde en vaut de moins en moins la peine : féroce, compétitif à outrance, guerre de tous contre tous, hystérie, surveillance généralisée, violence sociale, puritanisme pornographique des avant-gardes et retour du vieux fond pétainiste. (…)
De cinquante-cinq à nos jours : on retrouve peu à peu le rythme, le vrai goût du temps. On sait qu’il en reste moins, alors on en gagne. On ne s’embête plus avec les calendriers officiels, les demandes de tous ordres, les névroses. On cherche les moyens de ne plus rentrer du tout.
De laisser tomber.
D’oublier jusqu’au mot rentrée ou de le garder comme motif poétique de la période six-dix-sept.
L’éclipse est à portée de la main.
06:52 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : leroy, jérôme leroy, la table ronde, éditions la table ronde
10/01/2025
Dans la même après-midi...
11:12 Publié dans où je lis, où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jérôme leroy, leroy, get carter, suetone, roger vaillant, vaillant, frederick pohl, un efffondrement parfait, planètes à gogo, la loi du milieu, michael caine
17/12/2024
"Demain les chiens"
06:56 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : demain les chiens, clifford d.simak, simak, pierre-paul durastanti, durastanti
08/12/2024
"Dès l'école primaire..."
Dès l’école primaire, Alexandre rencontra des difficultés inquiétantes que Catilina, dans l’aveuglement de son amour de mère, attribuait à un excès de sensibilité, un caractère rêveur, voire à une forme peu orthodoxe de génie alors que leur cause réelle n’était que trop claire pour peu qu’on examinât objectivement la situation : le gosse était complètement con.
04:17 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ferrari, jérôme ferrari, nord sentinelle
05/12/2024
Parti ce jour
18:38 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roubaud, jacques roubaud
27/11/2024
"Nightmare Alley"
06:50 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nightmare alley, gresham, william lindsay gresham, le charlatan, ouspensky, freud, spiritisme, forain, freak
03/11/2024
J.G. alias M.
Giraud dessinait pour le plaisir dans son carnet de croquis ou sur un rond de bière, poursuit Patrice Leconte. Il dessinait comme d’autres chantonnent, tout en continuant à discuter, « oui, j’ai vu ce film, bof, pas terrible », c’était fou ! Giraud était un mutant, je ne vois pas d’autres explications. Quand il croquait un personnage, il commençait par sa botte gauche, puis il attaquait les ombres, la poussière, comme s’il était en train de repasser à l’encre un crayonné préexistant. J’avais l’impression qu’il projetait dans son cerveau le dessin terminé. Je n’avais jamais vu personne faire preuve d’une telle facilité. Il n’y avait ni rature ni repentir, et il lui arrivait de représenter l’ombre portée avant même d’attaquer le personnage.
04:50 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moebius, giraud, jean giraud, dominique quillien, jean giraud alias moebius, bandes dessinées, bd