30/05/2023
Garcia Marquez
00:00 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : garcia marquez, gabriel garcia marquez, de l'amour et autres démons
17/05/2023
"Il y allait..."
10:35 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon !, où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jérôme leroy, leroy, aérolithe éditions, le petit nulle part, françois-xavier farine
19/04/2023
Au crépuscule de la Beat Generation
10:05 Publié dans a.2) MES TEXTES, où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : appert, farcet, ginsberg, beat generation, corso, kerouac, au crépuscule de la beat generation, la boîte à bulles
01/04/2023
Le journal de René Fallet
Mon œuvre aurait pu être tout autre. Mais il aurait fallu travailler davantage. Merci bien ! J’ai voulu écrire justement pour ne pas travailler. Bah ! Il y a là-dedans de beaux morceaux choisis, comme dans le bœuf.
Je n’écris plus de poèmes. Manque d’émotion. Ecrire pour quatre lecteurs, non, ce n’est pas possible. Pour moi seul, passe encore. De plus, je n’étais pas un grand poète, je ne perds pas grand-chose. On peut empiler sa poésie aux hasards d’un roman.
Léautaud parlait en son temps de littérature de professeurs. Nous en sommes à la littérature d’étudiants.
Léautaud a raison de manquer d’indulgence [vis-à-vis de ses confrères]. Employé, il n’a jamais eu à tirer à la ligne, défaut majeur de tous les écrivains ou journalistes professionnels. Je n’ai pas, moi, choisi la littérature, mais la liberté. La littérature mène à tout à condition d’y rester.
Ne pas offrir ses livres aux amis. Je ne les donne pas à Georges*, qui s’en passe admirablement mais s’en tire avec humour : « La chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les livres, sauf les tiens. »
Les autres les empochent et ne m’en parlent plus, pour m’éviter sans doute la pêche – et la bredouille – aux compliments.
(…) Au début, ils sont contents voire flattés, de vous connaître. Devenus intimes, ils s’en foutent, plus rien de vous ne les étonne. Bien sûr, si je deviens Anouilh, leur intérêt se réveillera : ils seront les copains d’Anouilh, et lui taperont sur le ventre, de préférence en public. Excepté Georges, qui est déjà Anouilh.
* : Brassens
Georges, à une heure du matin, s’affirme gaulliste. Je me dis, s’il est gaulliste, c’est qu’on est bourrés. On l’était.
A ses tout débuts, Canetti, patron des Trois Baudets, pria Brassens de se choisir (on se demande bien pourquoi) un pseudonyme. « D’accord, fit Georges, je chanterai sous le nom de PÉPIN CADAVRE. » Et on ne parla plus de pseudonyme.
Oui, Brassens est un type exceptionnel. Ce qui ne me réconcilie pas avec le reste de l’humanité.
J’aurais bien donné un grand jour d’amour de ma vie pour être l’auteur du "Vieil homme et la mer", ce bouquin devant lequel nos intellectuels font une moue de bon aloi.
Un ami de cent ans : Baudelaire. Nous sommes restés très copains.
J’ai laissé ma vieille Olivetti rouge. J’ai acheté une modeste Brother japonaise. Sous le gaullisme, j’achète le moins possible français.
Vous qui vous levez, pensez à ceux qui dorment.
Vous qui dormez, pensez à ceux qui se lèvent.
Il n’y a que deux sortes de littérature, l’ennuyeuse et l’autre. On me passionnerait si on m’entretenait avec primesaut de la fabrication des verres de lampe en Tchécoslovaquie. Si mes romans ont ennuyé quelqu’un, je lui demande pardon, c’est qu’ils n’ont pas atteint leur but.
Le principal intérêt d’une vie d’écrivain : nul besoin d’être intelligent toute l’année. Quatre ou cinq mois, et même moins, c’est bien assez.
-Tu sens bon.
- C’est parce que je t’aime.
Elle n’en porte pas. J’ôte les miennes et murmure : « Tu es mieux sans lunettes. »
Oui, les hommes sont égoïstes. Ils ne pensent qu’à elles.
La gauche, la vraie, est un mythe. Tout est de droite, dans la nature et dans l’homme. Surtout les gouvernements de gauche.
Je ne veux pas manquer de moutarde, et j’en cache un tube dans ma bibliothèque, derrière la collection Seghers des Poètes d’aujourd’hui.
05:47 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fallet, brassens, journal de 5 à 7, éditions des équateurs, seghers, poètes d'aujourd'hui
13/03/2023
Paru en juillet 1980
16:06 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bilal, la foire aux immortels
13/01/2023
"Madame Brisset semblait sincère..."
- Marc ressemble à mon mari, dit madame veuve Brisset. Il est parfaitement bon, mais c’est une tête de pioche ! Comme enfants, c’est ceux qu’on aime le plus. Comme maris, enfin, je ne sais pas. Les hommes m’ennuient trop. Carole, presque autant que les femmes !
Madame Sauveterre eut un cri élégant de plaisir. Elle avait été mariée plusieurs fois : elle aimait énormément les hommes, en ce temps-là, et les bons plats, les bons lits, les armoires remplies du plus beau linge de maison, les vies quotidiennes aimablement composées, les maris décents, affables et chastes. Elle avait divorcé trois fois, et son quatrième époux était mort tout seul. Celui d’avant l’avait extraordinairement ennuyée : malgré son visage et ses bonnes manières, il avait un sexe énorme qui faisait très mal et, après quelques années, il se mit à cracher dans la cheminée. Quel imbécile !
(…) Madame Brisset semblait sincère.
- Il y a sept ans, donc, dit Carole Sauveterre (…) Il y a eu mon veuvage, et, je ne sais pas pourquoi, ça ne m’a pas aussi bien réussi qu’à vous.
- Probablement, ce n’était pas le même homme, ni la même femme, dit Oriane Brisset.
04:50 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : duvert, tony duvert, un anneau d'argent à l'oreille
24/09/2022
"Le courrier..."
04:09 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : un singe en hiver, blondin, antoine blondin, belmondo
11/09/2022
"Ce qui m'a réchauffé.."
«Ce qui m’a réchauffé en arrivant au Stella, c’est d’abord la présence de Mme Quentin. Dans une certaine mesure, les personnes d’âge me rassurent, surtout les femmes, car les hommes demeurent longtemps à la merci d’un coup d’enfance. Il s’est produit récemment en moi un phénomène de sérénité à l’égard de ces problèmes du vieillissement, que j’attribue à de fréquentes méditations sur ma mère. On ne conçoit pas aisément qu’on ait pu être l’enfant d’une jeune femme surprise : on se croyait le fils de cette ménagère à toute épreuve, on est celui d’une danseuse de charleston ; beaucoup ne s’en douteront jamais. Cette révélation qui éblouit et inquiète, on ne l’éprouve pas dans les albums de photographies, mais en remontant la piste encore fraîche des rides, en décapant les sourires. Désormais, il m’est naturel de retrouver dans les vieilles dames, les demoiselles qu’elles ont été et un penchant prudent m’incite à soupeser dans les jeunes filles les vieilles dames qu’elles deviendront ; je me détache d’un présent trop glouton ; je n’avale plus tout rond les bouchées de l’existence ; je la survole mieux.
15:54 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : un singe en hiver, blondin, antoine blondin, la table ronde, éditions la table ronde
12/08/2022
"EN AVOIR DANS L'AILE"
09:40 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : proverbe, cinquantaine, dournon, mini encyclopédie des proverbes et dictons en france