31/08/2024
C'est fini ?
04:33 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vacances, lecture
23/08/2024
"diviser par quatre..."
Les années passèrent, c’est-à-dire qu’il fallut diviser par quatre le nombre des saisons. De tout ce temps, aucun mort ne fut à déplorer, quoique régulièrement, à la fin d’une journée un peu plus silencieuse, on crut pouvoir penser qu’une période s’achevait, et elle s’achevait en effet : ainsi sommes-nous chassés lentement.
Frédéric Berthet, Simple journée d’été
05:48 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : berthet, frédéric berthet, simple journée d'été
10/08/2024
Le Havre # 2
A la question "Pourquoi Le Havre ?", ma meilleure réponse : "Pour respirer".
Autrement ? Lire POULET (Robert) rue POULET (Edgar).
Autrement (bis) ? Plusieurs jours que j’espionne les goélands… Je sais maintenant où George Miller a puisé l’inspiration pour sa saga Mad Max.
Mon film des vacances, c’est Mad Max filmé par Allain Bougrain-Dubourg.
11:56 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le havre, poulet, robert poulet, goéland, le livre de quelques uns, mad max, miller, bougrain-dubourg
31/07/2024
Trouvaille de boîte à livres
Trouvaille de boîte à livres : un titre de la fameuse collection Défis fantastiques, un livre dont vous êtes le héros.
Et cette formidable entrée en matière :
06:21 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : défis fantastiques, un livre dont vous êtes le héros, jeu, jeu de rôle
16/07/2024
"onze ans"
Je pouvais avoir onze ans et je n’étais plus un novice à Saint-Christophe où je commençais ma seconde année. Mais si mon malheur n’était plus celui du déracinement et de la divagation dans l’inconnu, il n’en était que plus profond sous sa forme calme, réfléchie et comme définitive. A ce moment-là, j’avais fait le recensement de mes misères et je n’attendais de lueur d’espoir de nul horizon. J’avais tiré un trait sur les maîtres et sur le monde de l’esprit auquel ils étaient censés nous initier. J’en étais arrivé au point – mais me suis-je jamais départi de cette attitude ? – de considérer comme nul et radicalement disqualifié tout auteur, tout personnage historique, toute œuvre, toute matière d’enseignement quelconque, dès l’instant que les adultes paraissaient se l’être approprié et nous l’octroyaient en nourritures spirituelles. Par bribes, en feuilletant les dictionnaires, en glanant ce que je pouvais dans des ouvrages de compilation scolaire, en guettant dans un cours d’histoire ou de français l’allusion fugitive à ce qui m’importait au premier chef, je commençai à me constituer une culture en marge, un panthéon personnel où voisinaient Alcibiade et Ponce Pilate, Caligula et Hadrien, Frédéric-Guillaume Ier et Barras, Talleyrand et Raspoutine. Il y avait une certaine façon de parler d’un homme politique ou d’un écrivain – en le condamnant certes, mais cela ne suffisait pas, il y fallait autre chose encore – qui me faisait dresser l’oreille et soupçonner qu’il s’agissait peut-être de quelqu’un des miens.
Michel Tournier, Le Roi des Aulnes
14:36 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tournier, lecture, lecteur, enfance, adulte, raspoutine, caligula, hadrien, barras, talleyrandlcibiade, ponce pilate
21/06/2024
"il y eut un morceau de mon enfance..."
03:26 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques laurent, laurent, histoire égoïste
03/06/2024
Les dangers du rail
08:39 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques laurent, laurent, hussard, histoire égoïste
12/05/2024
Jerphagnon
Vient toujours un moment où les médecins ne vous guérissent pas. Julien en était sûr, maintenant : l’heure était venue pour lui d’aller voir les dieux, de rejoindre le Soleil dans sa course idéale. De ce monde, il ne connaissait encore que la partie visible qui était déjà si belle. Avoir part à cette gloire enfin dévoilée, qu’il cherchait depuis toujours ! Et puis, l’ami Saloustios avait raison : « Même si rien de pareil n’arrivait, la vertu suffirait déjà à vous rendre heureux. »
Julien n’avait pas peur. Seulement soif, mal, froid et chaud à la fois.
Premières lignes de Julien dit l’Apostat de Julien Jerphagnon, ouvrage que je viens de trouver « désherbé » devant une médiathèque de Saône-et-Loire, dans un simple carton.
11:35 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jerphagnon, julien, julien l'apostat, désherbage
27/04/2024
Pollock (pas le peintre)
04:46 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollock, une mort qui en vaut la peine