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14/11/2011

Dimanche prochain...

Cliquez sur l'image pour l'aggrandir...

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25/10/2011

C'était le neuvième Cabaret Poétique...

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 ... et cela a commencé en gare de Perrache où j'ai récupéré Jean-Marc Flahaut au sortir de son T.G.V. Lille.

Direction : la Brasserie Georges sise tout contre (là même où un entretien avec Calaferte a été réalisé vingt ans plus tôt).

Le verbatim de ce Yalta de la poésie française (bon, d'accord, nous n'étions que deux, il manquait un troisième), de cette rencontre au sommet ? Disons qu'il a été question de mon départ des éditions "A plus d'un titre", du film "Drive", de Patty Hearst, de Michel Neyret, des mérites comparés de la police lyonnaise et de celle lilloise, des Carnets du Dessert de Lune & de Jean-Louis Massot, de Marseille-qui-n'est-ni-Lille-ni-Lyon...

Puis l'on est passé aux choses sérieuses...

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Jean-Marc Flahaut en pleine répétition.

 

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 Xtatik & Cocteau Mot Lotov

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Ma formule du jour, lors de ce neuvième Cabaret Poétique : "EN CHAQUE POETE PRESENT DANS CETTE SALLE, SOMMEILLE UN FLIC RIPOUX SUR LE POINT DE TOMBER !" 

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Vous aurez remarqué que l'une de mes invitées manque à l'appel sur ces images... Pas faute d'avoir été présente, pourtant. A votre avis, qui prenait les photos, et qui a oublié de tendre l'appareil au moment de grimper sur scène ? Qui ?

PROCHAIN CABARET LE DIMANCHE 20 NOVEMBRE (toujours à 17h, toujours au Périscope).

23/05/2011

"La Scène et le Cabaret… PoétiqueS !"

Un article signé Leila Lovato pour le Bloc-Note de la Mapra :

 

" Ce mois-ci, nous retrouvons Patrick Dubost et Frédérick Houdaer, écrivains, agitateurs de littérature et de poésie, déjà invités pour cette page par Gérard Mathie ou moi. C’est vrai qu’ils sont sur plusieurs ponts, et notamment ceux de la Scène pour l’un, du Cabaret pour l’autre… poétiques of course ! Petit échange alors que la Scène Poétique, pilotée par Patrick Dubost, reprend en mai à l’ENS à l’invitation de Eric Dayre (qui dirige le Centre d’Etudes et de Recherches comparées sur la Création), et après son éviction brutale du programme de la Bibliothèque de la Part-Dieu. L’occasion, selon Patrick Dubost, de “repenser certaines choses, de formuler des propositions que je réservais pour la BM. Tout cela verra doucement le jour, mais pas de gros changements sur le fond : donner la parole aux poètes, sans artifice, sans béquille”. Quant au Cabaret Poétique, emmené par Frédérick Houdaer, il fête son premier anniversaire en juin, au Périscope où il a vu le jour, en partenariat avec “L’Université Populaire” que Françoise Bressat a créé il y a quelques années. “Chaîne d’amitiés” qui de fil en aiguille a conduit à ouvrir le Cabaret dans “ce lieu formidable” initialement dévolu à la musique (Jazz). “J'aspirais à un rendez-vous qui ne se prenne pas au sérieux, mais où seraient conviés des personnes qui, elles, prennent l'écriture au sérieux. Pas une scène ouverte, non, le fruit d’une vraie programmation, mais réellement curieuse, avec mélange des genres et des générations. Et à l’arrivée, le contraire d’un zapping stérile”. Suite de l’entretien…

 

L - Pouvez-vous chacun donner une définition du moment de poésie que vous pilotez ?

F - Le Cabaret Poétique, ce n’est pas la messe. Ce n’est pas non plus le lieu du grand n’importe quoi. C’est un lieu (magique, une salle de jazz coincée entre deux prisons désaffectées) où souffle quelque chose qui fait beaucoup de bien aux gens qui y passent… On appellera ça “une brise fraîche” pour ne pas employer de formules trop connotées. C’est fragile. Rythmé. Pas question de s’y ennuyer.

P - La Scène Poétique permet de découvrir, à Lyon, des poètes qui font un travail singulier et fort, dans toute la diversité de la production poétique actuelle. Une attention particulière est portée sur l’oralité, et la capacité dans laquelle se trouve le poète de gérer cette situation de lecture publique, avec sa voix, son corps, son énergie et les différents moyens techniques dont il veut disposer. Je tente de trouver un équilibre entre poètes reconnus et poètes en devenir, hommes et femmes, jeunes ou moins jeunes, de la Région ou venant de loin, d’une modernité batailleuse ou d’une sagesse tranquille, sans oublier les inclassables.

 

L - Et présenter le moment que l'autre pilote ?

F - J’ignore les changements que connaîtra “La scène Poétique” en passant de la Bibliothèque de La-Part-Dieu à l’E.N.S. Penser à retirer à Patrick les poignards que certains lui ont plantés dans le dos.

P - À la différence de la Scène Poétique, le Cabaret Poétique animé par Frédérick Houdaer est beaucoup plus convivial, moins sévère, avec des interventions plus nombreuses et plus courtes, presque exclusivement centré sur des auteurs de la Région, avec une plus grande volonté encore de faire découvrir des jeunes et leur servir de tremplin. Le contexte plus institutionnel de la Scène Poétique (aujourd’hui l’ENS) m’oblige à plus de rigueur, en invitant des poètes avec un parcours déjà solide (sauf rares exceptions) en termes d’édition et d’interventions publiques, à l’échelon national.

 

L - Quelle est votre acception (ou acceptation) du mot “poésie” ?

F - Le lieu, le temps, l’espace de tous les “Why not ?” (dernière phrase prononcée par un cow-boy à la fin de “La horde sauvage”).

P - Cette question est un continent. Je vais livrer ici quelques phrases qui, chacune, mais aussi prises dans leur ensemble, seront toujours trop réductrices. La poésie est avant tout, pour moi, un travail sur la langue. (C’est là où l’on retrouve, souvent, tous les écrivains qu’on ne sait où situer, trop inventeurs dans leur domaine, parfois romanciers ou auteurs de théâtre, mais accueillis bras grands ouverts chez les poètes). C’est le lieu d’une langue utilisée non comme véhicule d’une pensée, ou d’images, mais d’une langue qui devient matière de pensée ou d’images. Une langue qui navigue entre les yeux et la bouche de celui qui écrit / dit, et entre les yeux et les oreilles de celui qui lit / voit / écoute. En situation d’écriture, la question de l’oralité induit des choix parfois difficiles : la parole agissant dans les yeux n’obéit pas toujours aux mêmes contraintes qu’une parole pensée pour la déclamation, ou simplement la voix haute. Enfin, lorsque j’emploie le mot “poésie”, c’est toujours dans un sens “littéraire”. Je distingue fortement dans leurs usages les mots “poésie” et “poétique”. Je me souviens toujours avec un sourire d’avoir lu, autrefois, un article dans un journal qui parlant d’une représentation théâtrale titrait : “Spectacle très poétique, dommage que le texte ne soit pas à la hauteur” !

 

L - La poésie est-elle soluble aujourd'hui ? C'est à dire se désintègre-t-elle, s'intègre-t-elle, ou va-t-elle toujours contre ?

F - Elle a tout l’avenir devant elle. Et le présent ne peut la menacer sérieusement, malgré…

P - Soluble je n’aime pas trop ce mot. Elle se désintègre (dans le sens où elle explose) oui, et se reforme ailleurs. Elle s’intègre, oui, avec le temps. Elle va souvent contre, et souvent profondément avec. Elle est partout et nulle part, et jamais soluble.

L - Y a-t-il une spécificité de la poésie à Lyon aujourd’hui ? Une spécificité du milieu lyonnais de la poésie ? Comment te débrouilles-tu / vous débrouillez-vous avec l’idée de milieu ? À quel milieu poétique (une région, un courant, un temps…) vous affileriez-vous le mieux, le plus volontiers ?

P - Non, je ne crois pas qu’il y ait de spécificité de la création poétique sur Lyon aujourd’hui. J’aimerais. Il faudrait pour cela une plus grande synergie, sur des années. Une ville comme Lyon pourrait certainement jouer un rôle, mais force est de constater que l’imagination et la volonté politique ne sont pas au rendez-vous. Quand au “milieu” de la poésie, il existe certainement, mais il me semble avoir des frontières suffisamment floues pour être supportables. Et j’aime cette richesse, ce territoire étendu. Je ne me sens d’aucune affiliation, sinon mon attention particulière pour la poésie orale, ceux d’aujourd’hui et ceux d’hier, et pour des formes expérimentales ou novatrices qui n’abandonneraient ni le sens ni le sensible. J’ai une grande tendresse pour ce qui sonne juste - juste jusqu’à la singularité - et ce qui, d’une manière ou d’une autre, a quelque chose à voir avec la profondeur.

F - Qui vous dit que nous sommes à Lyon ? Mes affinités ? Thomas Vinau, Jean-Marc Flahaut, Daniel Labedan, etc…

 

L - Quels seraient les invités d’un Cabaret / d’une Scène poétique idéal(e), merveilleuse, révolutionnaire ?…toutes époques confondues.

P - Jolie question. Mais quand je réfléchis plus de quinze secondes, je vois des dizaines de figures qui se bousculent au portillon, certaines venant de la Renaissance ou du XIXe, d’autres de plus en plus nombreuses en avançant dans le XXe, et tous ces anciens noyés dans la foule innombrable de ceux qui, bien vivants, ont encore le pouvoir de regarder leur montre.

F D’Agrippa d’Aubigné à Christian Prigent, avec de nombreuses joutes, des démonstrations d’escrime. Puisque “style” et “stylet” ont la même étymologie. Des musiciens. Des séances de spiritisme (demander au grand Buck combien de bières il a sifflées dans l’au-delà). Et du feu. Du vrai feu (à l’instar de ce qui a été proposé au Parc de la Tête d’Or lors de la dernière Fête des Lumières). Que des trucs “pas aux normes de sécurité”.

 

L - En peu de mots, à quelle expérience langagière, physique, sociale répond le besoin, le désir, d'écrire, d'entendre de la poésie ?

P - Une seule phrase ?…Très courte ?…Alors…Tout cela pour…Ne pas mourir ?!

F - Me souviens du beau texte d’un poète nommé Patrick D. Il s’intitulait “Pour ne pas mourir”.What else ? "

 

14/03/2011

Donc, bref, en résumé...

Hier, en images ? Ici et ici. Un Cabaret Poétique taille XXL (double programmation, premier plateau exclusivement féminin, second plateau plein de virilitude avec "La Tribut du Verbe"). J'étais responsable du premier, me suis (aussi) réjoui du second. Merci à l'Espace Pandora, à l'Université Populaire de Lyon et au Périscope. Pas peu fier d'avoir balancé une sale blague au micro, deux heures après que Hélène Dassavray me l'ait racontée. Un contre-poison nécessaire après l'atroce soirée vendredi, lors de la remise du prix Kowalski à la bibliothèque de la-Part-Dieu (le rapport? Z'aviez qu'à être présent).

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Le chantier ? Fini. Lionel Tran et moi-même l'avons achevé le vendredi 11 mars 2011. (sans doute ne nous restaient-ils plus assez de phalanges à sacrifier).

Et (plus d')une pensée pour des proches au Japon, actuellement.

06/03/2011

Le sixième épisode...

"Printemps des Poètes" oblige...

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(Cliquez sur l'image pour la voir dans son intégralité)

23/02/2011

C'était le cinquième Cabaret Poétique...

... et tout s'est passé au Périscope, le dimanche 20 février. Remerciements à Sophie Thenoz, Josette Vial et ? pour les photos (cliquez dessus pour les agrandir).

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Prochain Cabaret, le dimanche 13 mars à 17h, avec Laurence Loutre-Barbier, Hélène Dassavray, Camille Helleboid, Judith Lesur...

23/12/2010

QUATRIEME CABARET POETIQUE

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Ça se passe le dimanche 9 janvier, à 17h, au Périscope (13 rue Delandine, métro Perrache). Ça réunit Anne-Lise Blanchard, Béatrice Brérot, Mado & François Beaune, Samantha Barendson, Fabienne Swiatly, Nahwël

Il y sera également question de la scandaleuse suppression de « La Scène Poétique » à la bibliothèque de La-Part-Dieu et de la meilleure façon d’y REPONDRE.

Avec toujours Frédérick Houdaer dans le rôle de Jacques Martin.

Entrée gratuite (y’a juste une carte d’adhésion au Périscope de 2 € à prendre, valable un an).

Des photos de l’un des cabarets précédents :

http://houdaer.hautetfort.com/archive/2010/09/07/quelques-photos-de-frederic-muller.html

Un article sur le Cabaret Poétique :

http://houdaer.hautetfort.com/archive/2010/12/13/un-article-consacre-au-cabaret-poetique.html

13/12/2010

Un article consacré au Cabaret Poétique

L’ECOLE (POETIQUE) DU DIMANCHE

 

« Le problème de la lecture de poésie, c’est que cela tourne trop souvent à la messe ». De la messe, Frédérick Houdaer n’a conservé que le jour pour les cabarets poétiques qu’il a lancés à la rentrée 2010 au Périscope – une salle faisant partie du dispositif Scènes Découverte. Un dimanche par mois, à 17 h, l’écrivain Houdaer se fait programmateur et Monsieur Loyal d’une rencontre qui convie à chacune de ses sessions sept ou huit poètes de 29 à 70 ans, représentant toutes les « chapelles » d’un microcosme régional qu’il connaît bien, et dans lequel il évolue depuis quelques années en tant qu’auteur et éditeur.

Textes lus à voix nue, slam et performances se succèdent sur scène, variant les plaisirs d’un public dont la curiosité et la présence à cet horaire baroque ne laissent pas de ravir l’instigateur de ce festin de mots : « C’est un petit miracle, je ne sais pas combien de temps cela durera. Les poètes viennent « pour mes beaux yeux », nous avons zéro budget… Quant au public, il est composé d’amis réunis grâce à Facebook, de gens qui n’avaient jamais mis les pieds au Périscope et d’habitués du lieu ». Un lieu mis amicalement à disposition par l’une de ses fondatrices, Françoise Bressat, et qui participe de l’ambiance particulière de chaque cabaret. Pour la vivre, il faut se rendre sur place, aucune captation des sessions passées n’ayant été effectuées, Frédérick Houdaer se refuse à « accumuler de l’archive », privilégiant la fragilité du live. Pour lui, « ces cabarets, c’est de l’archi-éphémère avant tout ».

 

Vincent Raymond, in « LIVRE & LIRE » n°257, décembre 2010

18/10/2010

Lundi... jour de Tribunal d'Instance sur le mode Michaux

La seconde édition du Cabaret Poétique a tenu toutes ses promesses, hier. Difficile d'analyser un tel cadeau. Je glisse donc un lien vers un premier retour. Le troisième épisode aura lieu le dimanche 5 décembre, toujours à 17h, toujours au Périscope. Qu'on se le dise !

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Rendez-vous dimanche prochain (24 octobre) au Centre Edouard Brenot, à Grigny, dans le cadre du festival Parole Ambulante. J'y croiserai le fer avec Alexandre Dumal et Mouloud Akkouche.

« Je demande la suppression des classes dirigeantes, de ce ramassis de beaux messieurs stupides qui batifolent dans les jupes de cette vieille traînée dévote et bête qu’on appelle la bonne société. Ils fourrent le doigt dans son vieux cul en murmurant que la Société est en péril, que la liberté de la presse les menace ! Eh bien, je tr...ouve maintenant que 93 a été doux ; que les septembriseurs ont été cléments ; que Marat est un agneau, Danton un lapin blanc et Robespierre un tourtereau.
Puisque les classes dirigeantes sont aussi inintelligentes aujourd’hui qu’alors ; aussi viles, trompeuses et gênantes aujourd’hui qu’alors, il faut supprimer les classes dirigeantes aujourd’hui comme alors, et noyer les beaux messieurs crétins avec les belles dames catins."
"Je ne comprends plus qu’un mot de la langue française, parce qu’il exprime le changement, la transformation éternelle des meilleures choses et la désillusion avec énergie : c’est merde."

Guy de Maupassant Lettres à Gustave Flaubert, 10 décembre 1877
et 3 août 1878.