27/01/2007
Samedi 27 janvier
Une belle lecture déambulatoire et collective jeudi soir. Seul regret : que certaines personnes ne se soient pas déplacées.
Correction des épreuves de mon prochain roman. Ça sent l’encre (d’imprimerie) !
20:50 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Lyon, Duchère, lecture
15/01/2007
Lundi 15 janvier
Fin de la première rubrique « consommateurs-Que choisir » de ce blog. N’en déplaise à Z., alias Tonton Nietzsche (« De la vertu amoindrissante »), qui affirme joliment : « Montrer ses piquants à de menus ennuis, c’est à mon avis une sagesse de hérisson. » Les pépins techniques n’arrivant jamais seuls, Wilfrid de « Là Hors De » tarde à relifter le blog collectif des (H)auteurs.
Pas à dire, tout cela m’a mis d’excellente humeur. De quoi devenir un « homme du ressentiment », Tonton N. ?
20:40 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nietzsche, Là Hors De
16/10/2006
Lundi 16 octobre
07:15 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : soeur de l'ange, debord, corcuff, chédid, leloup, chouraqui, bernanos
10/10/2006
ateliers de l'Opéra de Lyon
Les ateliers sont décidément les lieux qui m'émeuvent le plus au monde...
Ici, à Vénissieux (!), cela fait 25 ans que l'on construit les décors des futurs spectacles.
Nous avoir convié pour une conférence de presse au milieu des odeurs de peinture et de sciure, tandis que certains continuaient de manier ponceuses et perceuses, était une fameuse idée.
07:15 Publié dans mes clics sans mes claques, où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : atelier, opéra, vénissieux, lyon
28/09/2006
Jeudi 28 septembre
05:40 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cottet-Emard, poésie
23/09/2006
Samedi 23 septembre
On trouve mes livres n’importe où (même ceux dont le tirage est officiellement épuisé).
05:45 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ils veillent, érotisme
01/09/2006
Vendredi 1ier septembre
06:10 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Leicht, Nevil
19/08/2006
Manège industriel
Jamais pris des poses « situ », et pour cause… Quand j’ai découvert Debord, il avait été déjà bien récupéré (détail rigolo : à 16 ans, je croyais que lui et Manchette ne formait qu’un seul et même bonhomme !).
C’est donc sur le tard que je m’invite chez Guy D. (qui a « Guy D. » combien de personnes ?) pour creuser sa moquette. Et voilà que je découvre ses notes sur l’immigration. Ça fait très, très mal.
Pour se soigner après une telle lecture, faites rouler souris et yeux vers les sites de Virginie Poitrasson et de Marie-Ange Sebasti.
Je descends en bas de chez moi, re-lire le re-cueil de l’une de ces poétesses au pied d’un toboggan digne du Couloir de la Chimie.
10:45 Publié dans mes clics sans mes claques, où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Debord, immigration, Manchette, Poitrasson, Sebasti, manège
05/08/2006
Brest
Une semaine dans le Morbihan, avec une parenthèse Brestoise de 24 heures, le jour de mon anniversaire. Dans cette ville attachante mais dont le moins que l’on puisse dire est que ses rues ne puent pas l’argent, je me suis attaché les services d’un très bon guide : Renaud.
Attention, portrait ! Après « L’homme de l’Atlantide », après « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux », voici « L’homme qui nageait au milieu des sous-marins » !!! Pour ceux qui m’accuseraient d’irresponsabilité après avoir lu le paragraphe suivant, qu’ils sachent que décrire une pratique n’est pas forcément l’encourager, que Renaud est écrivain (ce qui n’excuse pas tout, certes, mais bon…),etc., etc.
Donc, bref, en résumé, Renaud me retrouve à Brest, non loin de deux voitures garées, d’une poubelle, et d’un feu de la circulation (pour préciser). Il me fait faire le grand tour, de la loooongue rue de Siam à la peinture giganto-murale de Paul Bloas (puis-je parler d’une fresque alors qu’elle ne comporte qu’un personnage ?).
On descend de voiture, on marche, on remonte dans la voiture, on roule, on redescend de voiture, on sort les grappins, on escalade le château de la ville, on re-remonte dans la voiture, on redémarre le plus vite qu’on peut, on baisse la vitre à cause de la vitre arrière qui vole sous les impacts, etc.
Arrive le moment où Renaud me montre, non sans fierté, SA base de sous-marins. Je ne le vois pas venir. Il prend soin de me préciser pourtant :
- C’est là que je me fais plaisir. Ce sont les eaux les plus surveillées de la Rade.
- Et ?
- Et quand je suis satisfait d’un chapitre que je viens d’écrire, c’est ici que je me récompense.À peine a-t-il fini sa phrase que le voilà en maillot de bain (la transformation vestimentaire est digne de Fregoli). Et plouf ! Au milieu de tant de béton, de militaires et d’alarmes de toutes sortes, Mister Renaud nage. Je laisse faire. J’ai passé l’âge de suivre mes amis dans leurs folies. Est-ce que je me ruine en publiant de la poésie comme Éric ? Est-ce que j’essaye de survivre à la Duchère comme d’autres ? Sûrement pas !
Pendant ce temps, Renaud est tout à ses jeux d’eau : et que je saute au dessus de la surface pour tenter un double salto, et que je recrache de la flotte par la bouche pour lâcher un geyser d’un mètre de haut, et que je jongle avec un bidon retrouvé flottant entre deux eaux… Pas l’ombre d’une mitraillette n’a encore pointé le bout de son nez (je m’améliore, du côté des métaphores) au dessus d’un muret de béton.
C’est alors que j’aperçois une masse énorme qui se déplace dans la mer (spontanément, je pense plus à un énorme « étron » qu’à un cétacé). J’ai beau crier sur la rive, tout faire pour alerter Renaud, celui-ci ne prête aucune attention à mes avertissements. Quand il sent le sous-marin lui effleurer la plante des pieds, il avale une grande bouffée d’air avant de se laisser couler.
Je m’agite sur la plage, commence à courir de droite et de gauche, bouscule quelques marins joggeurs…
Je vois réapparaître Renaud un peu plus loin. Il caresse la coque du sous-marin, tandis que l’eau a pris une jolie couleur rouille. Ô vision Homérique (Homéresque ?).
Je n’ai pas entendu les militaires m’encercler, l’arme au poing.
- Le gars qui fait le con dans l’eau, là, c’est votre ami ?
- Heu… Oui, c’est un ami. Il est écrivain, mais pas seulement, il est aussi directeur de collection, et… je peux pas lui dire ce qu’il doit faire ou pas faire, vous comprenez ?
- Ça lui prend souvent ?
- Quand il est très satisfait de lui. Mais il est super exigeant quant à ce qu’il écrit.
Quelques heures plus tard, seul, je me remets de mes émotions dans le train pour Auray. Je me réjouis de ne pas avoir pris mon nouvel appareil photo numérique Polaroïd 2500X. Ce blog n’aurait pas supporté certaines images.
Conclusion (provisoire ?) : ce n’est pas parce qu’on est un spécialiste international des lutins, ou que l’on a prouvé que Ron Hubbard était Témoin de Jéhovah, que l’on doit se permettre d’embêter notre Marine Nationale. À bon entendeur...
11:05 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Marhic, Brest, sous-marin, militaire, Bloas, Ron Hubbard, Marine