25/02/2005
rencontre véritable, histoire vraie
Il n’est pas n’importe qui. Il préside la World Sunset Bank. Sur son site, il glane mille et une images de couchers de soleil. Un jour, une amie lui envoie le cliché d’un lever de soleil, en faisant croire qu’elle l’a pris juste avant le crépuscule. Il n’y voit que du feu et l’intègre à sa collection. Quand elle lui dévoile le pot-aux-roses, il se fâche tout rouge.
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18/02/2005
Passé gigogne
"C'était un homme gentil, généreux et prenant soin des autres", soupire la veuve de Tom Ferebee, mort 55 ans après avoir largué une bombe sur Hiroshima, vendredi 17 mars, en Floride.
14:30 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Le Monde, Hiroshima
17/02/2005
Jeudi 17 février
Là où certains parlent de « la nature de Bouddha » en la voyant chez les uns et chez les autres, je préfère parler de « la nature d’Ulysse », de ma nature d’Ulysse, de la vôtre, de la nature de tout homme.
Je comprends pourquoi Kazantzaki a commencé sa vie avec le Christ et a fini avec Ulysse (voir son autobiographie « Lettres au Gréco »)
14:30 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ulysse, cyclope, Kazantzaki, Christ, Gréco, Bouddha
07/02/2005
élevage/reproduction de manuscrits
ce qu’elle flashe
ne fait ni chaud ni froid
à la photocopieuse
faux
elle chauffe
13:55 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manuscrit
30/01/2005
Dimanche 30 janvier
Qui m’a appris que Kerouac n'avait pas son permis de conduire ? “ Sur la route ”, ha-ha !
« Vous êtes la guérilla contre la mort climatisée qu’on veut vous vendre sous le nom d’avenir. »
22:20 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kerouac, cortazar, permis de conduire, guérilla, mort
29/01/2005
Samedi 29 janvier
Etrange rêve fait cette nuit (et ce n'est pas la première fois) : je me perds dans un cinéma labyrinthique, une sorte de multiplexe aux couloirs interminables. Quand je rentre dans une salle de projection, c'est pour "rentrer" dans le film qui éclaire l'écran et avoir le plus grand mal à en sortir... mais pas moyen de sortir du cinéma lui-même. Un rêve presque trop exemplaire (j’ai hésité à le noter).
“ Ils n’ont pas encore de machines à détecter les rêves subversifs, mais ça viendra : faisons-leur, en ce domaine, le plus large crédit. ”
André Hardellet (Lourdes, lentes)
22:15 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêve, hardellet, cinéma, lourdes lentes
26/01/2005
Mercredi 26 janvier
Me hantent encore les images de « L’année du dragon » repassé dernièrement sur Arte. La première fois que je les ai vues, j’avais 17 ans, et j’ai tout de suite su qu’elles sonnaient le glas de mes belles idées. Aucun regret.
Dans ma boîte aux lettres, une épaisse enveloppe qui arrive de Belgique : l’intégrale (ou presque) Éric Dejaeger, auteur-éditeur avec lequel Renaud Marhic m’a mis en contact. Un vaste trafic de Speculoos poétiques est en train de se mettre en place. Je ne puis en dire plus, sans mettre la vie des miens en danger… Je tenais simplement à dénoncer ces deux individus.
Au passage, j’apprends grâce à eux que de très nombreux textes de Bukowski restent inédits, des poèmes pas encore traduits en français ni publiés.
Et zou, un petit morceau du sieur Dejaeger, reproduit sans son autorisation (il est trop cher) :
« Mes voisins savaient que je lisais beaucoup et qu’il m’arrivait d’écrire de la poésie, deux activités assez mal considérées dans le quartier.
À chaque barbecue, ils s’amusaient à lancer des livres de gare par-dessus la haie en criant « pull ! ». Il savaient aussi que j’étais le seul dans le coin à ne pas posséder de riot-gun.
Un dimanche midi ensoleillé, alors qu’ils se livraient à leur jeu favori, je ripostai en leur envoyant quelques uns de mes derniers poèmes.
L’effet fut immédiat : ils cessèrent. Et déménagèrent le lendemain. Depuis, je laisse toujours l’un ou l’autre petit poème bien en vue quand je dois partir en espérant que les voleurs ne soient pas analphabètes. Je n’ai aucune envie d’acheter un riot-gun. »
Extrait de « Elagage Max », éditions Mémor, collection Transparences
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25/01/2005
Mardi 25 janvier
Perdu dans Vaulx-en-Velin (un atelier d’écriture à animer). Je ne l’invente pas ce panneau qui m’indique la direction du « CIMETIÈRE DE L’ÉGALITÉ ».
- J’ai jamais vu le Roi Lear tout seul, dit la libraire excédée à sa cliente. On nous le fourre toujours avec Hamlet ou une autre pièce de Shakespeare.
- Vraiment ? C’est pas possible de trouver juste le Roi Lear en livre ?
- Pas tout seul. Le Roi Lear n’est jamais tout seul. Avec Hamlet, les trois-quarts du temps. Je vous l’ai dit.
Les deux femmes étaient charmantes.
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18/01/2005
Mardi 18 janvier
Rêve de cette nuit, sa toute fin (sur le coup des 5h) : On me demande (qui déjà ?) quel rôle je souhaite jouer, celui d’un enfant ou celui d’un flic ?
21:55 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêve, enfant, flic



















