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14/03/2022

Effet de bande

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Il y a eu cette belle lecture (en excellente compagnie) à la librairie Lettres à croquer à l'occasion de l'anniversaire de La Boucherie Littéraire, et cette photo de groupe où je porte le chapeau (la casquette) entre Patrick Dubost, l'éditeur Antoine Gallardo & Emanuel Campo...

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Ca, c'est le passé (proche). Autrement, quelque chose se trame à la bibliothèque de la Croix-Rousse (Lyon 4). Bientôt, tout bientôt...

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09/03/2022

B. POUR B.

bukowski,gazzara,ferreri,mutti

le jeu de Ben Gazzara

dans le rôle de Charles Bukowski

a suscité beaucoup de critiques

quelque soit la sympathie que l’on peut avoir pour

l’acteur et sa filmographie

et Buk himself n’a pas été des plus tendres

à l’égard du film de Ferreri

au-delà des jeux d’égos

de la mauvaise foi des uns et des autres

de savoir qui-se-servait-le-plus-de-qui

et de tout ce qui a bien vieilli dans ces

Contes de la folie ordinaire   

de tout ce côté théâtral digne d’un Fassbinder

je me demande sincèrement

ce qu’un acteur

aussi talentueux soit-il

peut bien comprendre à la solitude

d’un auteur

quand bien même celui-ci a fait son cabot à ses heures

pas de malentendu entre nous

j’ai plus de considération pour les bons acteurs

que pour les mauvais écrivains

mais Bukowski avait certainement pigé deux-trois trucs

que Gazzara n’a fait qu’effleurer

dans sa vie

j’ai eu l’occasion d’échanger avec un ami parisien

de Ben Gazzara

je me base sur le portrait qu’il m’en a fait

portrait qui n’avait rien d’antipathique au demeurant

mais le mec n’avait renoncé à aucun hochet

et pourquoi l’aurait-il fait d’ailleurs ?

Bukowski n’était obligé à rien

Gazzara également

tout comme Ferreri

et toi cher lecteur

toi qui attends que je te parle d’Ornella Muti en train de

se percer les joues

tu peux

toi aussi

t’autoriser bien plus

que tu ne l’imagines

 

F.H.

(extrait de Pile Poil)

 

08/03/2022

8 mars

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- 8 mars, "Journée de LA..."
- NON, "Journée DES DROITS DES FEMMES" !
- Cékèskejèdi...

 

07/03/2022

Le jeudi 10 mars...

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Belle soirée autour des Editions La Boucherie Littéraire à la Librairie Lettres à Croquer à Villeurbanne, Capitale européenne de la culture 2022, en présence de tous les poètes lyonnais publiés jusqu'ici.
Seront présents Armand le Poête, Paola Pigani, Fabien Drouet, Patrick Dubost, Emanuel Campo & moi-même (ainsi que l'éditeur Antoine Gallardo & Mathilde Keil).

la boucherie littéraire,nuit grave,librairie lettres à croquer,villeurbanne

 

 

06/03/2022

Sacrifice

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Je savais le sacrifice inévitable, et avec une lâcheté répugnante, je regardais autour de moi, dans l’ombre de la nuit, car j’étais déjà certain d’une chose : le sacrifié ne serait pas moi-même. 
 
La vie secrète de Salvador Dali par Salvador Dali
 
 

04/03/2022

Mon secret...

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Certain(e)s s'étonnent que des éditeurs continuent de publier mes "espèces de poèmes"...
Mon secret ? Il suffit de disposer de photos compromettantes (et j'en ai tout un stock, soigneusement rangés dans des dossiers) pour trouver un accord éditorial rapide entre "hommes & femmes de bonne volonté"...
 
(à l'image, le valeureux Yves Artufel des éditions Gros Textes tombé au champ d'honneur de la sieste)
 
 

03/03/2022

Remise à niveau (english) #162

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28/02/2022

"Une réputation..."

Une réputation, c'est comme un pneu de voiture. Ça roule, ça roule et un jour ça rencontre un clou.

David Goodis (dont c'est l'anniversaire aujourd'hui)

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27/02/2022

RUNAWAY GIRL

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Premier film d’une rare maîtrise, « Olga » a pour centre de gravité un personnage principal d’une rare puissance. C’est Olga qui nous guide au travers d’un monde qu’elle connaît si bien (celui des gymnastes ukrainiennes), qu’elle incarne mieux que personne, ainsi que sur la place Maïdan (dont elle suit les évènements de loin, ce qui n’est pas pour faire baisser la tension en elle). Mais c’est Elie Grappe qui orchestre images et sons de ce petit bijou (sans qu’à aucun moment la mise en scène n’éclipse son héroïne). Lors de l’avant-première à laquelle j’ai assisté, le jeune cinéaste a parlé d’un « travail d’équipe ». C’est également l’une des qualités que l’on attend d’un metteur en scène : savoir s’entourer.
L’énergie est omni-présente dans chaque scène, la véritable énergie (que l’on ne compte pas sur Elie Grappe pour verser dans une hystérie filmée, là n’est pas son propos), aucun plan n’est gratuit, tout sert Olga, tout est là pour la servir sans pour autant la mettre sur un pied d’estale (elle ne présente pas que des traits de caractère aimables).
La dernière fois qu’un premier film m’a autant impressionné, c’était « Grave » de Julia Ducournau. Pour toutes sortes de raison, je ne suis pas allé voir la deuxième œuvre de celle qui a été palmée à Cannes. Mais je courrai voir le deuxième film d’Elie Grappe, c’est une certitude.
 
« Olga » de Elie Grappe
Sortie le 17 novembre 2021

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