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10/02/2022

"la preuve"

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Il est fou de penser que seul un visage peut changer à jamais la bêtise et l’inadéquation d’un film en mauvaise posture. Le cinéma, c’est le regard des femmes. Mais je réalise aussi que c’est une raison valable pour ne plus aller au cinoche. Un siècle après ce fameux siècle des Lumière (les frères), les femmes sont toujours vaguement considérées comme des êtres inférieurs. Cent ans de magie en deux dimensions, mille deux cents mois de regards de femmes, cinq mille deux cents semaines de vampirisation à géométrie variable n’ont pas amené les hommes à la sagesse. C’est bien la preuve que le cinéma ne sert à rien.


Jean-Bernard Pouy, Je hais le cinéma 

 

09/02/2022

Lundi soir dernier

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C'était . J'ai même eu droit à l'une des Gnossiennes de Satie pour accompagner l'un de mes textes. Ce fut magique.

 

04:33 Publié dans planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lecture publique

08/02/2022

"Tout..."

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Tout commence par une interruption.
Paul Valéry
 

04/02/2022

V.

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02/02/2022

Musicianes

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Dans le cadre des Musicianes, en partenariat avec l'Espace Pandora :
Vendredi 4 février
19h - Espace Pandora (en présence de Judith Wiart) Moment musical et poétique — avec les élèves des classes instrumentales
Lundi 7 février
19h - Centre d'art Madeleine Lambert (en présence de Frédérick Houdaer) Moment musical et poétique — avec les élèves des classes instrumentales, ensemble adulte
Pour nous, il s’agit des deux premiers rendez-vous de l’année 2022, et nous sommes très heureux d’accueillir Judith et Frédérick, deux auteurs que nous retrouverons à l’occasion de la prochaine édition de Magnifique Printemps.
Les deux rendez-vous ci-dessus sont ouverts à toutes et à tous. Venez « libres » & nombreux !
 

01/02/2022

L'année du Tigre d'eau s'ouvre aujourd'hui...

... et pas seulement pour les chinois.

Je repartage pour l'occasion cette extrait de Michaux :  

Mère-tigre… Rien qu’à la voir approcher de l’eau, on lui donne raison en tout, et tort à la vache, à la biche, au daim, aux herbivores.

Solennellement, et religieusement, prête à tout… Le feu de sa soif rend l’eau sacré… Dans la cage cependant, tout est dénuement et l’eau dans le baquet vient d’un affreux robinet rouillé. Mais le tigre est au-dessus du manque.

Le manque, c’est pour toi, le manque et l’agressivité, ce piteux semblant d’audace. 

michaux,tigre,année du tigre

Seigneur tigre, c’est un coup de trompette en tout son être quand il aperçoit la proie, c’est un sport, une chasse, une aventure, une escalade, un destin, une libération, un feu, une lumière.
Cravaché par la faim, il saute.

Qui ose comparer ses secondes à celles-là ?

Qui en toute sa vie eut seulement dix secondes tigre ? 

Henri Michaux

 

31/01/2022

Nourritures de ce week-end

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30/01/2022

"Si tu ne fais pas tes devoirs..."

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"Si tu ne fais pas tes devoirs", disait ma femme pour faire peur à nos enfants, "tu ne sauras rien faire d'autre que de jeter des pierres sur des pianos - comme ton père".


Emmet Williams

 

27/01/2022

BEINEIX / DJIAN

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Alors que je m’étonnais de n’entendre ou de ne lire aucune réaction de Djian à la disparition de Beineix (peut-être est-il en train d’écrire un texte à ce sujet tandis que je tapote ces quelques mots), j’ai ré-écouté les trois heures de commentaires que le metteur en scène a laissé en bonus du DVD de « 37°2 » (des commentaires enregistrés en 2000). Beineix ne cesse, pendant ces 180 minutes riches d’anecdotes et de nostalgie – le tournage de « cette comédie qui finit mal » a été très heureux – , de louer l’écriture de Djian, de rappeler que 95% des dialogues et « toutes les voix off » sont directement tirés du roman, d’énumérer les raisons qui l’ont poussé à acheter les droits du roman (tel monologue du personnage principal, telle réplique) etc.

Extraits (sans filtre, c’est Beineix qui parle donc) :

J’essaye toujours de faire les films les plus simples possible, mais au fond, je n’y arrive pas… Maintenant, il n’y a plus qu’une seule version [de 37°2 le film] , c’est la version dite « intégrale »   que nous avons financée grâce à Canal + (le distributeur Gaumont ne jugeait pas opportun de faire cette version, il ne pensait pas que ça pouvait avoir le moindre succès… et moi j’étais persuadé du contraire et surtout je voulais rétablir le film dans sa version que j’aurais souhaité qu’il ait eue dès le départ)…

Philippe Djian, il a un rapport bizarre avec le film… Il l’aime et il le déteste… Il est pas clair avec ça. Je sais, moi, que le film… c’est le livre, mais d’une certaine façon il accepte pas l’idée de cette adaptation… mais ça a fait connaître le livre, et ça n’enlève rien au livre parce que le livre était exceptionnel… J’ai eu un coup de foudre quand je l’ai lu et je ne cherche pas un instant à évacuer le fait que c’est ce livre qui m’a suggéré ces images… C’est un fantasme d’écrivain… Ce livre ne parle que d’écriture… Pourquoi personne n’a parlé de ça ? Pourquoi personne ne s’est rendu compte de ça ? C’est vraiment une histoire qui célèbre l’écriture…