UA-136760349-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/12/2022

Un deux décembre

47227133_10156932725338872_5864359444153892864_n.jpg

Pour la presse. Jour J. Aucun rapport avec Jean Seberg. Les fervents du cœur brisé sont priés de s’adresser ailleurs.
On peut mettre cela évidemment sur le compte d’une dépression nerveuse. Mais alors il faut admettre que celle-ci dure depuis que j’ai l’âge d’homme et m’aura permis de mener à bien mon œuvre littéraire.
Alors, pourquoi ? Peut-être faut-il chercher la réponse dans le titre de mon ouvrage autobiographique, "La nuit sera calme", et dans les derniers mots de mon dernier roman: "Car on ne saurait mieux dire".
Je me suis enfin exprimé entièrement. 
 
Romain Gary, le 2 décembre 1980
 

Commentaires

Pas mal, mais je penche pour plus économe : « Je pardonne à tout le monde et à tout le monde je demande pardon. Ça va ? Ne faites pas trop de commérages. » (Cesare Pavese, le 27 août 1950)
Ou carrément lapidaire : une bonne vieille paire de sandales et hop !

Écrit par : Stéphane Bernard | 02/12/2022

Les commentaires sont fermés.