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19/04/2023

Au crépuscule de la Beat Generation

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Les seules histoires qui vaillent la peine d’être racontées sont celles de rencontres. Elles n’ont pas toujours lieu sur les pentes d’un volcan ou au bord d’un lac, elles se produisent parfois sur un bout de trottoir.
En septembre 87, au croisement de deux rues de la ville de Québec, le jeune auteur français Gilles Farcet tombe sur une légende vivante, “considéré pendant 30 ans comme un danger national par la CIA” : Allen Ginsberg himself, en personne !
Cette rencontre s’avéra féconde au point de nourrir deux ouvrages de Gilles Farcet : un récit (Allen Ginsberg, Poète et Bodhisattva Beat*, et un roman (La joie qui avance chancelante le long de la rue**).
Ce ne sont pas de ces livres dont il sera ici question, mais d’un troisième Au crépuscule de la Beat Generation***, bande dessinée au long cours, véritable trip graphique signé Etienne Appert qui fait littéralement sienne l’expérience de Farcet (si tant est que l’on puisse faire sienne l'expérience d’un autre). De la Beat Generation, il sera question, of course. Pas par cette nostalgie que Dylan comparait purement et simplement à la mort. Ni par une hagiographie de ses fantômes. Peter Orlovsky fait une apparition d’épouvante entre les murs de Ginsberg. Et personne n’oublie la fin pathétique de Kerouac entre sa bouteille et sa mère.
Quand Farcet demande à Allen pourquoi il est devenu (et resté) l’élève de Chögyam Trungpa, maître spirituel tibétain certes génial mais inclassable et mort d'alcoolisme, la réponse fuse : “Pour que tu ne te fasses pas d’idées romantiques à propos du bouddhisme”.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Que les poètes vieillissent et meurent ?

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Appert, au dessin, n’a peur de rien et saute à pieds joints là où les flammes sont les plus hautes, les vortex les plus puissants, quitte à ce que son trait déborde de la page et qu’explosent les couleurs. Il n’est pas de la génération de Farcet qui n’est pas de la génération d’Allen… et ce qui circule entre ces trois-là est d’une remarquable fluidité et lisibilité. Rarement un trip graphique de chaque instant, de chaque planche (ou presque) aura été aussi sensé, aussi documenté… Il n’est que de voir la visite de l’appartement de Ginsberg que nous offre Appert, véritable plongée dans le quartier général des opérations Beat. Sans crainte d’effaroucher ou de déconcerter les fascinés de la beat generation.

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Si Farcet met ses pas dans ceux d’Allen, ce n’est pas pour “gloser sur la littérature, mais pour glaner des leçons de vie”. Et les voici qui pleuvent, comme aimantées. Ginsberg joue avec une sorte de Playmobil à son effigie (le représentant nu) pour évoquer la candeur, l’honnêteté foncière de sa poésie… Ginsberg, entre téléphone et photocopieuse, se démultipliant pour aider mille et une personnes (car, oui, il y a bien un rapport entre la disponibilité permanente de Ginsberg aux autres et la qualité de sa poésie).

 

Une seconde rencontre va marquer le périple américain de Farcet : celle de Hank, poète sauvage, saint clandestin, bodhisattva de quartier… Au fil de leurs petits déjeuners va se jouer une autre transmission. Hank ne se contente pas de pointer qu’à New-York “les fruits frais sont cent mille fois plus courants qu’un regard frais”, ou que les mots du poète ne sont pas ceux “des profs, des journalistes ou des psys”. Hank arrache les derniers masques, les dernières illusions que pourrait avoir un “petit français” sur la beat generation.

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Le danger pour Appert aurait été de représenter Farcet sous les traits d’un “Tintin au pays du beat”. Il n’en est rien (Moloch et la cruauté de certains destins s’invitent dès les premières planches), d’autant plus qu’Appert ose une ellipse finale où l’on voit Farcet réussir quelque chose dont Tintin est parfaitement incapable : vieillir.
Si les épisodes avec Ginsberg sont passionnants, ils pourraient rester anecdotiques sans l’éclairage intérieur que donnent sur l’esprit beat les rendez-vous avec Hank. Et Appert fait dialoguer ces différentes séquences, les fait résonner entre elles bien au-delà de ses cases… que l’énergie beat fait voler en éclat.
Précisons que cet album n’est pas réservé aux seuls initiés fans de la “bande à Kerouac” mais qu’il saura plonger le lecteur le plus novice dans le torrent du “beat” (qui n’a pas attendu la “Beat Generation” pour commencer à couler).
 
* : Editions Le Relié
** : Editions Maelström
*** : Editions La Boîte à Bulles
 

26/10/2022

Rencontres-signatures Editions le Clos Jouve

Ce jeudi (27 octobre) librairie Esperluette (Lyon 5ème)...  

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Mercredi 9 novembre, à Paris (librairie Gallimard, boulevard Raspail)...

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03/09/2022

Rentrée littéraire...

... aux Editions Le Clos Jouve !

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Les nouveautés sortent de l'imprimerie avec huit jours d'avance !

Pour commander l'ouvrage de Gérard Guégan, c'est ICI.

Pour le recueil de Gilles Farcet, c'est par LA.

 

17/07/2022

Rentrée littéraire des Editions Le Clos Jouve !

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Parution le 10 septembre 2002.

Précommandable ICI.

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Parution le 10 septembre 2002.

Précommandable ICI.

 

20/06/2022

CABARET POETIQUE...

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WANTED POETRY !
Dernier Cabaret-Saloon poétique de l’année, le dimanche 26 juin (à 17h, au Périscope) !
Pour les chevaux, on n’a pas eu le budget… mais on a les cow-boys & la poésie !
Le générique, donc (composé exclusivement d’auteurs capables de se passer de doublure pour les cascades requises) !
- Olivier BENOIT-GONIN
- Grégoire DAMON
- Gilles FARCET
- Thomas POURCHAYRE
Entrée gratuite 
 

25/01/2022

"Gurdjieff, un regard nouveau"

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Un livre important (auquel j'ai apporté ma petite pierre). Son traducteur est nul autre que mon ami Frédéric Blanc.

Pour le présenter, rien de mieux qu'un extrait de la préface signée Gilles Farcet :

Bien entendu, je n’ai pas physiquement rencontré Monsieur Gurdjieff.
C’est à travers celui qui fut et reste mon maître, mon « ami spirituel », Arnaud Desjardins, que je crois avoir pour la première fois entendu parler de Monsieur Gurdjieff et de son enseignement.
Entré dans les Groupes à Paris en 1949, donc l’année de la mort de leur fondateur qu’il ne devait lui non plus jamais approcher physiquement, Arnaud s’ y était éveillé à la spiritualité vivante , c’est à dire pratiquée. Exercices de « rappel de soi », « classes de mouvements », réunions questions réponses animées par des élèves chevronnés, au premier rang desquels Madame de Salzmann, tout cela fut pour le jeune Arnaud le fécond terreau d’une quête commençante à laquelle il devait vouer sa vie.
Après plus de quinze années de participation assidue, ayant rencontré en Inde son maître Swami Prajnanpad, Arnaud avait formellement quitté l’enseignement Gurdjieff, mais sans jamais renier ce qu’il en avait reçu. Bien au contraire, il ne manquait pas une occasion de reconnaitre sa dette. Nombre de ses livres sont émaillés de références au « travail » et l’une des premières photos avec laquelle, par un jour d’automne 1982, je me trouvai nez à nez en arrivant au Bost, son premier ashram en Auvergne, était un portrait de Monsieur Gurdjieff.
« Je me sens encore », écrivait Arnaud en 1992, « de plus en plus proche de cet homme que je n’ai pourtant pas connu au sens habituel du mot et de plus en plus admiratif des idées ou des vérités qu’il nous a transmises… Les années passent et j’oserais dire que dans mon existence Gurdjieff est toujours aussi présent ... Chaque fois que j’ai eu l’occasion de lire (ou de relire et de relire encore) un document, qu’il soit en français ou en anglais, témoignant du message de Georges Gurdjieff, j’y ai toujours trouvé un aspect ou un autre d’une extraordinaire somme particulièrement cohérente de connaissances à mettre en oeuvre pour cette structuration qui est garante de liberté... Parmi les photos des maîtres et des sages dont la rencontre a jalonné et orienté mon existence, il y aura toujours deux ou trois portraits de Gurdjieff. Il m’arrive de les regarder longuement comme si je voulais , au delà du temps, approfondir encore ma relation avec un homme dont je n’ai jamais été le disciple direct et qui, cependant, a tant compté pour moi. »
(« Hommage à Gurdjieff, » Les Dossiers H, l’Age d’Homme)
.........
J’eus connaissance de la parution aux Etats Unis du livre de Roger Lipsey.
Ce livre m’impressionna et me nourrit pour plusieurs raisons : d’abord, parce que , au sein de toute la bonne littérature gurdjevienne dans laquelle il a d’ores et déjà pris une place de choix, il s’agit un objet singulier , unique , difficilement identifiable : il ne s’agit pas de mémoires, d’un livre de souvenirs, puisque l’auteur n’a pas connu le maître de son vivant. Pas non plus d’une biographie, d’un commentaire, d’une analyse critique, ni même d’une synthèse pédagogique , mais un peu de tout cela à la fois, constituant un ensemble qui s’avère bien plus que la somme de ces parties. Ce livre , en fin de compte, tient les promesses de son titre : Il propose bien un nouveau regard , une perspective à la fois très rigoureusement documentée mais fraiche sur un homme et un enseignement dont , après la lecture d’une bonne quarantaine d’ouvrages , je pouvais m’imaginer en savoir beaucoup.
Tout en situant la figure de Gurdjieff dans la lignée des empêcheurs de vivre en rond tels Pythagore ou Diogène, Lipsey retrace son parcours , depuis les mystérieuses recherches de ses débuts jusqu’aux dernières années parisiennes en passant par l’épopée du Prieuré et la période de relatif retrait où il se consacre à un groupe d’intellectuelles homosexuelles ; il revient sur sa relation à certaines grandes figures , notamment Katherine Mansfield. Il s’interroge aussi sur cette mauvaise réputation qui le poursuit . Il en cerne les origines et ce faisant démontre comment de non négligeables esprits peuvent vite succomber à la malhonnêteté intellectuelle dès lors que leur précieuse image d’eux mêmes se trouve mise en cause.
Enfin et surtout, Lipsey fait vivre Gurdjieff sous nos yeux au fil des pages. Le tour de force de l’auteur est qu’il parvient à mettre l’érudition, l’abondance des citations, la rigueur de l’universitaire, au service d’une évocation , je dirais même plus d’une invocation. Car la présence de Monsieur Gurdjieff imprègne ces pages du début à la fin , donnant l’impression d’une nouvelle rencontre avec lui. Aussi ce livre, tout en constituant une manière de « somme »peut-il très bien servir d’introduction à Gurdjieff. Voilà à mon sens tout ce qu’il y a à dire à propos de cet ouvrage sans le paraphraser.
Américain, Roger Lipsey est aussi un francophile acharné parlant parfaitement notre langue et séjournant chaque année un certain temps à Paris. Ce n’est pas un détail si l’on songe que c’est en France que Gurdjieff s’est établi et a enseigné jusqu’à sa mort , tout en essaimant aussi au Etats Unis où il fit de longs séjours et eut beaucoup d’élèves. Roger bénéficie pour ainsi dire d’une « double culture » bien utile pour traiter de son sujet.
La bibliographie de cet historien d’art de formation, professeur d’université et auteur réputé a de quoi étonner et forcer l’admiration par sa richesse et sa variété. Alors que tant d’universitaires se cantonnent toute leur vie à un seul auteur ou sujet dont ils font leur chasse gardée, l’éclectisme de ses publications , témoigne d’un esprit à forte capacité d’émerveillement et à la curiosité insatiable. Il est vrai que , derrière cette apparente diversité d’intérêts, le lecteur attentif décèlera un fil commun : la quête de la beauté, de la vérité , de l’éthique et le culte- dans le bon sens du terme- d’hommes et de femmes qui y vouèrent leur existence.
Jugeons en plutôt :
Outre plusieurs ouvrages sur l’art, Lipsey a commis une biographie de référence du deuxième Secrétaire Général des Nations Unies , Dag Hammarskjöld, ainsi qu’un petit livre sur son éthique en politique.
Il est également un spécialiste du cistercien écrivain Thomas Merton, ayant consacré un livre passionnant à l’examen de ses relations compliquées avec son abbé , et un autre à son oeuvre artistique (calligraphie) peu connue .
Au cas où cela ne suffirait pas, Roger fait aussi autorité au sujet de l’historien et philosophe Ananda K Coomaraswami à qui il a consacré une trilogie (biographie et sélection de textes).
Le public anglophone lui doit la traduction d’une sélection de lettres de René Daumal axées sur sa quête intérieure, ainsi que celle du livre d’Henriette Lannes, disciple éminente de Gurdjieff … 

A toutes ces impressionnantes qualifications vient s’en ajouter une qui fait la différence et confère à ce livre ce que j’ai appelé sa dimension d’invocation. Ayant rencontré les Groupes dans sa jeunesse, Roger a derrière lui toute une vie de travail sur lui même et de partage en leur sein. S’il n’a pas physiquement connu le maître, il a bénéficié de contacts , en France comme aux Etats Unis, avec tout ce que « la galaxie Gurdjief » compte d’enseignants éminents qui furent ses disciples directs, et dont la quasi totalité ne sont désormais plus de ce monde. Il fut plus particulièrement l’élève de Lord Pentland, à qui Gurdjieff avait confié la responsabilité du « travail » en Amérique du Nord.
Alors oui, remarqueront les esprits méfiants, Roger n’est pas « objectif » en ce qui concerne Gurdjieff . Oui, et Dieu merci ! Car l’ « objectivité » quand il s’agit d’écrire sur le « travail », quelque forme qu’il prenne , n’est qu’un mythe inutile. Ce n’est que de l’intérieur qu’il est possible d’écrire et de dire quoi que ce soit à propos du « travail », à moins de se contenter de descriptions superficielles et de jugements manifestant une ignorance des lois à l’oeuvre. Tel est le paradoxe : les lois qui régissent toute forme de travail - par « travail », je n’entends pas seulement celui qui prend place dans la lignée de Gurdjieff mais toute modalité de maturation intérieure menée dans un cadre authentique- sont objectives, en cela qu’elles ne procèdent pas de la subjectivité du maître , des instructeurs, même si elles sont ensuite mises en oeuvre selon le style propre à chacun. Mais toute approche prétendument objective d’un processus initiatique est vouée à la superficialité.
Aussi est ce avec tout le poids de décennies d’investissement que Roger Lipsey se lance dans son entreprise de regard nouveau sur Gurdjieff. Ce qui ne le prive pas pour autant de sa formation universitaire.
Le regard nouveau qu’il propose participe ainsi à la fois d’un regard savant, celui de l’universitaire rompu à la navigation entre les textes et documents , et celui de « l’insider », l’élève de très longue date à même de comprendre et véhiculer la dimension intérieure de son sujet. Sans doute est ce la combinaison de toutes ces qualifications qui à travers ce livre, fait revivre la puissante figure de Monsieur Gurdjieff.
Outre sa vaste culture, Roger est de ces aînés qui méritent le terme d’ »ancien » . Une présence l’habite ; celle que le connaisseur (celui qui a lui même oeuvré dans cette ligne) retrouvera chez les êtres humains, pas si nombreux, ayant authentiquement « travaillé ». Force, intensité, sensibilité, en même temps que grande discrétion et pudeur.
Je me réjouis donc beaucoup de voir ce livre paraître en France, le pays d’adoption de Monsieur Gurdjieff, dans une traduction menée avec le plus grand soin , qui plus est revue par l’auteur lui même.
Au moment de clore cette préface, j’ai une pensée pour notre si cher ami Yvan Amar, fondateur des Editions du Relié. Il vouait une profonde révérence à Gurdjieff (« Monsieur Gurdjieff ! », corrigeait il quand quelqu’un se référait familièrement à lui) et je sais qu’il se serait lui aussi profondément réjoui de cette publication.
Voici un livre de fonds, un ouvrage de référence qui n’est pas destiné à vivre une saison mais à nourrir des générations de lecteurs sensibles à la puissance du vrai. Qu’un tel livre paraisse plus de cent ans après que Monsieur Gurdjieff ait commencé à enseigner en Russie et plus de soixante ans après sa mort à Paris témoigne d’une présence dont on n’a pas fini de mesurer la portée.
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05/11/2020

Deux nouveaux titres en cours d'impression...

aux Editions Le Clos Jouve !

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Le nouveau recueil poétique de Gilles Farcet et le premier livre en français consacré au cinéaste Mauro Bolognini !

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Commandables dès maintenant ici et ici...

 

12/06/2017

"La joie qui avance chancelante..."

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La vie, man, la vie. Du jamais vu, je te le dis, de l’inédit jusqu’à aujourd’hui. Contemple et apprends, contemple et apprends. Tiens-toi tranquille et sache que la vie n’est que le bavardage de Dieu. Souvent, ce bavardage n’est que ça : du bavardage. Dieu divague, ou plutôt il semble divaguer. Il fait comme s’il divaguait, la canaille, ça fait partie de son éternel jeu de cache-cache. Un débit ininterrompu de situations, de collisions en apparence sans queue ni tête, de drames et de merveilles, parfois, entre surexcitation et abattement. Et puis il arrive que tout d’un coup, si tu regardes, si tu te tiens tranquille et que tu regardes calmement, la cohérence se fait jour. Le sens de ce discours selon toute apparence insensé se révèle et te foudroie. Le monde cesse d’être ce conte plein de bruit et de fureur raconté par un idiot et qui ne signifie rien. Ou, plus précisément, il demeure un conte plein de bruit et de fureur, mais plein de silence et d’amour, aussi, dit par une incommensurable intelligence et dont le sens fulgurant échappe à toute appréhension rationnelle, mais qui est pourtant bien là, de toute éternité.

 

10/02/2005

Ginsberg en sa cuisine

Une lecture. Pas une de plus. De quoi intéresser et faire hurler nombre de mes amis. De quoi me nourrir longtemps. Sur Ginsberg, sa poésie, sa cuisine, la méditation et le reste, un entretien ici.