12/06/2017
"La joie qui avance chancelante..."
La vie, man, la vie. Du jamais vu, je te le dis, de l’inédit jusqu’à aujourd’hui. Contemple et apprends, contemple et apprends. Tiens-toi tranquille et sache que la vie n’est que le bavardage de Dieu. Souvent, ce bavardage n’est que ça : du bavardage. Dieu divague, ou plutôt il semble divaguer. Il fait comme s’il divaguait, la canaille, ça fait partie de son éternel jeu de cache-cache. Un débit ininterrompu de situations, de collisions en apparence sans queue ni tête, de drames et de merveilles, parfois, entre surexcitation et abattement. Et puis il arrive que tout d’un coup, si tu regardes, si tu te tiens tranquille et que tu regardes calmement, la cohérence se fait jour. Le sens de ce discours selon toute apparence insensé se révèle et te foudroie. Le monde cesse d’être ce conte plein de bruit et de fureur raconté par un idiot et qui ne signifie rien. Ou, plus précisément, il demeure un conte plein de bruit et de fureur, mais plein de silence et d’amour, aussi, dit par une incommensurable intelligence et dont le sens fulgurant échappe à toute appréhension rationnelle, mais qui est pourtant bien là, de toute éternité.
08:45 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gilles farcet, farcet, la joie qui avance chancelante le long de la rue, maelstrÖm
Les commentaires sont fermés.