19/01/2019
Posté ce jour, sur Facebook
Bon… Comme le dit la chanteuse éternelle des années 80, « Juste une mise au point ». Mais comme le dit également Clint Eastwood, « les avis, c’est comme les trous du cul, tout le monde en a un ». J’en ai donc un sur la première (et pas dernière) polémique de ce Printemps des poètes 2019. Je pensais le garder pour moi, me contenter de coller mes belles z’images sur mon mur Facebook (qui ressemble de plus en plus à un vaste album Panini). Pas par crainte de me griller à l’égard… des officiels de la poésie (ça, c’est fait depuis un bail), mais… Quand bien même on m’assurerait que les bains de boue sont très bons pour la peau, floc-floquer dans la gadoue, ça ne me dit pas plus que ça.
Seulement, voilà… Au-delà des histoires d’égos et de chapelles, il y a quelques enjeux face auxquels il me paraît impossible de ne pas se positionner (à moins d’être… quoi ?). Surtout quand il est question de poésie.
Les deux premières personnes que j’ai vu courageusement monter au créneau sur les réseaux sociaux… sont des femmes (une bibliothécaire et une poétesse). Puis, il y a eu Julien d'Abrigeon (du groupe « Boxon ») qui, depuis plusieurs années, pointe là où ça fait mal concernant ce fameux « Printemps des poètes ».
Pour ceux qui ne comprennent pas de quoi je parle, je rembobine la cassette (les gens de ma génération savent faire ça avec un simple crayon) :
Cette semaine, comme nombre d’entre vous, j’ai reçu un mail très officiel présentant la nouvelle édition du « Printemps des Poètes ». J’ai découvert le méchant dessin de Bilal (qu’a-t-il fait de bon depuis vingt ans ? Combien d’argent public a-t-il gratté pour son bâclage ?), le poème hallucinant de médiocrité de S.Nauleau, et… vous savez quoi ?
Je n’y ai pas cru.
J’ai cru à un fake. J’ai pensé que l’un de mes amis poètes qui me savent de plus en plus critique au sujet de cette manifestation, m’avait fait une blague, adressé un faux mail, etc.
Je n’y ai pas cru. Tout simplement.
La morale de cette histoire ? Il n’y en a pas. Démerdez-vous mais, s’il vous plaît, ne bonimentez pas ou ne laissez pas bonimenter au nom de la poésie trop longtemps. Sinon, le « Printemps des poètes » spécial « Beauté », ça ne va pas être joli-joli.
Je vous laisse, j’ai un roman à finir d’écrire et des recettes de tartes à la crème à trouver.
09:18 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon !, où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : le printemps des poètes
14/01/2019
MAGIE DU COUPLE
l’alpiniste escalade la montagne
quand il rejoint sa copine au camp de base
il lui parle de ce à quoi il a goûté là-haut
de cette réalité profonde
évanouie comme un rêve
depuis qu’il est redescendu
sa copine en bonne scientifique
ne trouve à lui parler que de l’hypoxie
rabaisse son expérience à une forme d’ivresse des hauteurs
facilement explicable
ils se disputent
fort
très fort
ils se réconcilient autour d’une bonne raclette
et d’une bouteille de bergeron
au son d’une avalanche
05:09 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avalanche, alpinisme, leonard cohen, cohen
12/01/2019
Après toutes ces années...
05:29 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon !, où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bruno doucey, poésie, chat
09/01/2019
Réponse à Moix
« - A vos yeux, quelle est, toutes générations confondues, l’actrice qui symbolise la beauté ?
- Vanessa Redgrave. Je viens de la voir au théâtre, à Toronto. (…) Elle est incroyable de beauté (à 74 ans), après tout ce qu’elle a vécu : sa fille, son fils, sa sœur, son frère, tous morts, morts, morts. Si les jeunes et belles actrices d’aujourd’hui ne trafiquent pas leur visage, et moi-même je ne l’ai jamais fait, elles deviendront peut-être un jour aussi sublimes que Vanessa Redgrave. »
Charlotte Rampling, in « Le Progrès », fin 2011
08:50 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rampling, redgrave, le progrès, vanessa redgrave, charlotte rampling, moix
08/01/2019
Permis bateau (suite)
06:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : permis bateau, bateau, mer, poésie officielle
07/01/2019
FRAISE (ET PLUS SI AFFINITÉS)
peut-être allais-je connaître
une intense expérience spirituelle
allongé sur le fauteuil du dentiste
à l’instar de Ron Hubbard
à la veille de créer sa secte
et de glaner plein de sous
au lieu de cela
le dentiste a posé la main sur mon épaule
et m’a dit
il va falloir que l’on s’occupe sérieusement
de votre couverture sociale
(extrait d'un recueil à paraître)
04:53 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : dentiste, ron hubbard
04/01/2019
Remise à niveau (english) #109
17:57 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brian de palma, de palma, cinéma
02/01/2019
Biscuits # 4
Lectures z'& relectures z'& zique la veille de Noël
(la preuve : les clémentines) !
17:24 Publié dans où je lis, où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
31/12/2018
L’AURORE
je l’ai quittée
à l’heure où tous partaient pour le travail
comme si cela ne suffisait pas
c’était jour de rentrée scolaire
tout le monde traînait des pieds
je marchais deux mètres au-dessus du sol
les gens étaient trop plombés par leur propre malheur
pour le remarquer
et cela valait mieux pour moi
inutile de crier sur les toits
que j’avais baisé une martienne toute la nuit
c’était faux
c’était l’inverse qui s’était produit
elle m’avait opéré sous toutes les coutures
et je n’allais pas me vanter de ses caresses impossibles
de sa façon de glisser ses doigts sous ma peau
les gens ne sont pas prêts de croire que vous vous trimballez
avec un implant extraterrestre dans la tête
quand bien même vous auriez une
radio du crâne
à leur exhiber
la journée s’annonçait
comme souvent
difficilement résumable
(extrait d'un recueil à paraître)
06:04 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : extrait d'un recueil à paraître