05/04/2023
"Et son prénom, c'est... Boni"
Je ne pouvais pourtant pas imiter mon ami le duc de B… qui ne sachant comment terminer ses réponses à ses fournisseurs, mettait : "Je me porte bien".
On juge du cas qu’ils faisaient de cette information.
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04/04/2023
Remise à niveau (english) #174
09:21 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : english, lecture, livre
01/04/2023
Le journal de René Fallet
Mon œuvre aurait pu être tout autre. Mais il aurait fallu travailler davantage. Merci bien ! J’ai voulu écrire justement pour ne pas travailler. Bah ! Il y a là-dedans de beaux morceaux choisis, comme dans le bœuf.
Je n’écris plus de poèmes. Manque d’émotion. Ecrire pour quatre lecteurs, non, ce n’est pas possible. Pour moi seul, passe encore. De plus, je n’étais pas un grand poète, je ne perds pas grand-chose. On peut empiler sa poésie aux hasards d’un roman.
Léautaud parlait en son temps de littérature de professeurs. Nous en sommes à la littérature d’étudiants.
Léautaud a raison de manquer d’indulgence [vis-à-vis de ses confrères]. Employé, il n’a jamais eu à tirer à la ligne, défaut majeur de tous les écrivains ou journalistes professionnels. Je n’ai pas, moi, choisi la littérature, mais la liberté. La littérature mène à tout à condition d’y rester.
Ne pas offrir ses livres aux amis. Je ne les donne pas à Georges*, qui s’en passe admirablement mais s’en tire avec humour : « La chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les livres, sauf les tiens. »
Les autres les empochent et ne m’en parlent plus, pour m’éviter sans doute la pêche – et la bredouille – aux compliments.
(…) Au début, ils sont contents voire flattés, de vous connaître. Devenus intimes, ils s’en foutent, plus rien de vous ne les étonne. Bien sûr, si je deviens Anouilh, leur intérêt se réveillera : ils seront les copains d’Anouilh, et lui taperont sur le ventre, de préférence en public. Excepté Georges, qui est déjà Anouilh.
* : Brassens
Georges, à une heure du matin, s’affirme gaulliste. Je me dis, s’il est gaulliste, c’est qu’on est bourrés. On l’était.
A ses tout débuts, Canetti, patron des Trois Baudets, pria Brassens de se choisir (on se demande bien pourquoi) un pseudonyme. « D’accord, fit Georges, je chanterai sous le nom de PÉPIN CADAVRE. » Et on ne parla plus de pseudonyme.
Oui, Brassens est un type exceptionnel. Ce qui ne me réconcilie pas avec le reste de l’humanité.
J’aurais bien donné un grand jour d’amour de ma vie pour être l’auteur du "Vieil homme et la mer", ce bouquin devant lequel nos intellectuels font une moue de bon aloi.
Un ami de cent ans : Baudelaire. Nous sommes restés très copains.
J’ai laissé ma vieille Olivetti rouge. J’ai acheté une modeste Brother japonaise. Sous le gaullisme, j’achète le moins possible français.
Vous qui vous levez, pensez à ceux qui dorment.
Vous qui dormez, pensez à ceux qui se lèvent.
Il n’y a que deux sortes de littérature, l’ennuyeuse et l’autre. On me passionnerait si on m’entretenait avec primesaut de la fabrication des verres de lampe en Tchécoslovaquie. Si mes romans ont ennuyé quelqu’un, je lui demande pardon, c’est qu’ils n’ont pas atteint leur but.
Le principal intérêt d’une vie d’écrivain : nul besoin d’être intelligent toute l’année. Quatre ou cinq mois, et même moins, c’est bien assez.
-Tu sens bon.
- C’est parce que je t’aime.
Elle n’en porte pas. J’ôte les miennes et murmure : « Tu es mieux sans lunettes. »
Oui, les hommes sont égoïstes. Ils ne pensent qu’à elles.
La gauche, la vraie, est un mythe. Tout est de droite, dans la nature et dans l’homme. Surtout les gouvernements de gauche.
Je ne veux pas manquer de moutarde, et j’en cache un tube dans ma bibliothèque, derrière la collection Seghers des Poètes d’aujourd’hui.
05:47 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fallet, brassens, journal de 5 à 7, éditions des équateurs, seghers, poètes d'aujourd'hui
27/03/2023
Morale de l'histoire...
06:41 Publié dans SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : magnifique livre, palais de la bourse, lyon, signature, chez elle, dures comme le bois, sous le sceau du tabellion
25/03/2023
Mes "Ardoises"...
Parce que je sais très bien quel(s) auteur(s) m'ont tendu la main, et à quel(s) moment(s)... Voici la contribution que l'on m'a demandée pour un nouveau site consacré à Philippe Djian.
04:15 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : djian, philippe djian
24/03/2023
Signatures à Lyon & à Saint-Etienne
Je serai ce week-end du 25-26 mars au Palais de la Bourse (Lyon, métro Cordeliers), à l'occasion du salon Magnifique Livre, sur le stand des éditions Sous le Sceau du Tabellion pour signer aussi bien DURES COMME LE BOIS que CHEZ ELLE.
Mes créneaux :
Samedi, de 15 à 17h, avec Judith Wiart.
Dimanche de 15 à 17h.
Le week-end suivant, le premier du mois d'avril, je serai à Saint-Etienne et dans La Gueule du Livre (Bourse du Travail). Si je ne suis pas en train de signer sur le stand des éditions Sous le Sceau du Tabellion, c'est que je suis quelques mètres plus loin, à tenir celui des éditions Le Clos Jouve.
Au plaisir de nous y retrouver !
22/03/2023
"... l'enfance retrouvée à..."
11:44 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, basic instinct
15/03/2023
Lu en Suisse !
10:19 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : chez elle, le courrier, suisse, genève, pittteloud, sous le sceau du tabellion, éditions sous le sceau du tabellion, houdaer
13/03/2023
Paru en juillet 1980
16:06 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bilal, la foire aux immortels