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02/06/2023

"chambre secrète"

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Puis elle s’enferma dans une chambre secrète où personne n’entrait, et y prépara une pomme empoisonnée, superbe à voir, blanche et rose de peau, fraîche à croquer. 
 
Jacob et Wilhem Grimm, Contes allemands du temps passé, traduction de Félix Franck & E.Asleben
 

30/05/2023

Garcia Marquez

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Vous qui connaissez le laisser-aller de ces royaumes, vous savez bien que nul n'obéit aux lois plus de trois jours. 

 

27/05/2023

Pour être prêt...

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- Tu fais quoi ?
- Je fais le maximum pour être prêt en l'an 2000.
 

25/05/2023

Sur le trottoir...

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Au sortir d'un rendez-vous poétique en hommage à l'éditeur Yves Artufel (de son vivant), cette photo d'anthologie prise devant le tunnel de Perrache où le Gang des Lyonnais a braqué un fourgon il y a longtemps.
De gauche à droite, donc (ou à peu près) : Emanuel Campo, Sammy Sapin, Fabien Drouet, (Chéri-)Bibi, Jean-Baptiste Happe, Grégoire Damon, Pauline Catherinot, Judith Lesur, Yves Artufel !

 

23/05/2023

Trop méchante !

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23 mai 1961, première apparition de Miss Tick inventée par le grand Carl Barks (surnommé "le maître des canards") !

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22/05/2023

Lyon en mai

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Ce soir, je marchais dans Lyon, qui est une ville magnifique- elles ne le sont pas toutes- et c'était un moment vraiment précieux, et assez beau. J'ai vu des tas de villes, j'ai même vécu dans certaines, et toutes ne sont pas si belles. Mais je suis venu dix ou quinze fois à Lyon et je vois ses collines, ses bâtisses parmi les arbres, la tenaille de ses fleuves, le plaisir si doux de ses apéros au bord de l'eau, ses rues cossues (rien n'est bourgeois comme Lyon) ses rues lourdes de vin et de charcuterie, et les autres aussi, rues sèches au contraire, comme des cicatrices. J'ai retenu tout ça. Vraiment, ça n'est pas rien, une bonne ville, qui a des boutiques, des charcutiers, des rades, des brasseries, des voyous et des piscines et même des îles, de la jeunesse dans tous les coins et des parcs où manger une glace, des péniches et des ponts, un opéra dont on se fout, une gare infâme et de l'eau qui coule, comme coulent les vies sur les quais et dans les rades justement. Et ce soir, alors que mai se prenait pour juillet, la vie était particulièrement spacieuse et facile sur les terrasses de Lyon. On aurait pu se croire ailleurs, tellement la vie, pour un soir, était fruitée, ouverte, quémandeuse, presque italienne, voire pire. Il n'y avait plus ni masque ni menace imminente. Et les gens, ouais les gens, s'étaient retrouvés. Or tous prenaient un plaisir affreux à s'être retrouvés de la sorte, à l'heure où la bière est moins chère et la lumière ténue, et pour tout dire, comme tous ces endroits où l'on va bien, ce soir, Lyon ressemblait assez au centre du monde. 
 
Nicolas Mathieu (mai 2022)
 

18/05/2023

Ce dimanche...

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Ce dimanche 17h, au Périscope, à l'occasion de la Grosse soirée Gros Textes, parmi d'autres poètes, je lirai des extraits de ces deux recueils :

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Entrée gratuite

 

17/05/2023

"Il y allait..."

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Parfois, on lui parlait d'une région où on ne lapidait pas les nymphes.
Il y allait, il en revenait.
Il coloriait de gris un nouveau canton, un nouveau département, un nouveau pays sur le planisphère de son bureau.
On se moquait de lui.
Tant de voyages pour rien.
 
Jérôme Leroy, Le Petit Nulle Part, Aérolithe Editions
 

11/05/2023

Sous mes fenêtres croix-roussiennes...

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Sous mes fenêtres croix-roussiennes (à l’angle de la rue Hénon et de la rue Dangon), on a installé un silo à compost. Puis, quelques semaine plus tard, on a abattu l’arbre en bonne santé qui le jouxtait (je connaissais le nombre de ses nids). Chez moi, il y a eu la colère, l’incompréhension. Mon « Idéfix intérieur » réagissait tant qu’il pouvait.

A présent, je me dis que pour que mon père vive, il fallait que cet arbre meure. Comprenne qui voudra.