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04/05/2023

Mes premiers pas avec ChatGPT

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Comme d'autres avant moi, je commence par interroger le "prototype d'agent conversationnel utilisant l'intelligence artificielle spécialisé dans le dialogue"... à mon sujet.
Voici sa réponse :
 
Frédérick Houdaer était un poète et écrivain français contemporain, né le 8 janvier 1971 à Paris et mort le 6 janvier 2012 à Suresnes.
Sa poésie était profondément ancrée dans la vie quotidienne, l'amour et la nature, mais également dans des sujets plus sombres tels que la mort et la douleur. Houdaer a publié plusieurs recueils de poésie, notamment "Le Secret des origines" et "Le Chant de la blessure".
Il était également passionné par la littérature et la philosophie, et a enseigné la philosophie pendant plusieurs années.
Houdaer était connu pour son style d'écriture complexe et lyrique, ainsi que pour sa capacité à exprimer des émotions intenses à travers ses poèmes.
Il a reçu plusieurs prix pour ses travaux, dont le Prix Maurice Carême en 2004 et le Prix Paul Verlaine de l'Académie française en 2007.
Malheureusement, Houdaer est décédé prématurément en 2012, à l'âge de 40 ans, laissant derrière lui une œuvre poétique importante et influente dans la littérature contemporaine française. 
 
Je ne sais ce qui m’a le plus attristé dans ce tissu de conneries. Si, je le sais… Ce n’est pas d’apprendre mon décès il y a une dizaine d’années, mais bien les titres des parutions dont je suis censé être responsable.
Je ne sais plus dans quel livre j’avais trouvé cette définition de l’ego (de mémoire) : « c’est ce qui vous pousse fébrilement à chercher votre visage dans une photo de classe que vous venez de retrouver, à tenter de reconnaître vos traits au sein de tout un groupe ».
On pourrait dire maintenant que l’ego, c’est ce qui amène à ouvrir votre premier échange avec une I.A. par une question sur votre C.V. Et à en être récompensé par un fake plus ou moins long.
 

02/05/2023

Remise à niveau (english) #175

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30/04/2023

Un problème avec mon nouveau roman

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- Fred, y'a un problème avec ton nouveau roman...


- Si je t'ai demandé de le lire, alors qu'il n'est pas achevé, c'est bien que j' ai besoin d'un retour, critique si possible.


- Oui, mais non. Les scènes de port sont... très bien. Très bien, tes scènes de port. Mais tes personnages...


- Mes personnages ?


- C est leur façon d'interagir... On a l'impression, à chaque scène, qu'ils lisent dans les pensées des uns et des autres...


- C'est exactement ce qu'ils font, où est le problème ?


- Non, mais... Prends l'histoire d'amour que tu racontes, par exemple. C'est de la télépathie H24.


- Ben, oui. Pourquoi ? C'est pas comme ça que ça se passe ? T'as jamais vécu ça ?


- Là, tu me fous la trouille...

 

24/04/2023

Les années 2000 s'annoncent terribles !

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23/04/2023

Il est temps...

... de brûler tous nos vieux calendriers !

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19/04/2023

Au crépuscule de la Beat Generation

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Les seules histoires qui vaillent la peine d’être racontées sont celles de rencontres. Elles n’ont pas toujours lieu sur les pentes d’un volcan ou au bord d’un lac, elles se produisent parfois sur un bout de trottoir.
En septembre 87, au croisement de deux rues de la ville de Québec, le jeune auteur français Gilles Farcet tombe sur une légende vivante, “considéré pendant 30 ans comme un danger national par la CIA” : Allen Ginsberg himself, en personne !
Cette rencontre s’avéra féconde au point de nourrir deux ouvrages de Gilles Farcet : un récit (Allen Ginsberg, Poète et Bodhisattva Beat*, et un roman (La joie qui avance chancelante le long de la rue**).
Ce ne sont pas de ces livres dont il sera ici question, mais d’un troisième Au crépuscule de la Beat Generation***, bande dessinée au long cours, véritable trip graphique signé Etienne Appert qui fait littéralement sienne l’expérience de Farcet (si tant est que l’on puisse faire sienne l'expérience d’un autre). De la Beat Generation, il sera question, of course. Pas par cette nostalgie que Dylan comparait purement et simplement à la mort. Ni par une hagiographie de ses fantômes. Peter Orlovsky fait une apparition d’épouvante entre les murs de Ginsberg. Et personne n’oublie la fin pathétique de Kerouac entre sa bouteille et sa mère.
Quand Farcet demande à Allen pourquoi il est devenu (et resté) l’élève de Chögyam Trungpa, maître spirituel tibétain certes génial mais inclassable et mort d'alcoolisme, la réponse fuse : “Pour que tu ne te fasses pas d’idées romantiques à propos du bouddhisme”.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Que les poètes vieillissent et meurent ?

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Appert, au dessin, n’a peur de rien et saute à pieds joints là où les flammes sont les plus hautes, les vortex les plus puissants, quitte à ce que son trait déborde de la page et qu’explosent les couleurs. Il n’est pas de la génération de Farcet qui n’est pas de la génération d’Allen… et ce qui circule entre ces trois-là est d’une remarquable fluidité et lisibilité. Rarement un trip graphique de chaque instant, de chaque planche (ou presque) aura été aussi sensé, aussi documenté… Il n’est que de voir la visite de l’appartement de Ginsberg que nous offre Appert, véritable plongée dans le quartier général des opérations Beat. Sans crainte d’effaroucher ou de déconcerter les fascinés de la beat generation.

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appert,farcet,ginsberg,beat generation,corso,kerouac,Au crépuscule de la Beat Generation

Si Farcet met ses pas dans ceux d’Allen, ce n’est pas pour “gloser sur la littérature, mais pour glaner des leçons de vie”. Et les voici qui pleuvent, comme aimantées. Ginsberg joue avec une sorte de Playmobil à son effigie (le représentant nu) pour évoquer la candeur, l’honnêteté foncière de sa poésie… Ginsberg, entre téléphone et photocopieuse, se démultipliant pour aider mille et une personnes (car, oui, il y a bien un rapport entre la disponibilité permanente de Ginsberg aux autres et la qualité de sa poésie).

 

Une seconde rencontre va marquer le périple américain de Farcet : celle de Hank, poète sauvage, saint clandestin, bodhisattva de quartier… Au fil de leurs petits déjeuners va se jouer une autre transmission. Hank ne se contente pas de pointer qu’à New-York “les fruits frais sont cent mille fois plus courants qu’un regard frais”, ou que les mots du poète ne sont pas ceux “des profs, des journalistes ou des psys”. Hank arrache les derniers masques, les dernières illusions que pourrait avoir un “petit français” sur la beat generation.

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Le danger pour Appert aurait été de représenter Farcet sous les traits d’un “Tintin au pays du beat”. Il n’en est rien (Moloch et la cruauté de certains destins s’invitent dès les premières planches), d’autant plus qu’Appert ose une ellipse finale où l’on voit Farcet réussir quelque chose dont Tintin est parfaitement incapable : vieillir.
Si les épisodes avec Ginsberg sont passionnants, ils pourraient rester anecdotiques sans l’éclairage intérieur que donnent sur l’esprit beat les rendez-vous avec Hank. Et Appert fait dialoguer ces différentes séquences, les fait résonner entre elles bien au-delà de ses cases… que l’énergie beat fait voler en éclat.
Précisons que cet album n’est pas réservé aux seuls initiés fans de la “bande à Kerouac” mais qu’il saura plonger le lecteur le plus novice dans le torrent du “beat” (qui n’a pas attendu la “Beat Generation” pour commencer à couler).
 
* : Editions Le Relié
** : Editions Maelström
*** : Editions La Boîte à Bulles
 

15/04/2023

Le 15 avril 1974...

... la caméra d'une banque de San Francisco filme l'ex-otage fille de milliardaire Patricia Hearst en plein hold-up.

ephéméride,hearst

 

 

10/04/2023

Des "catégories" de ce blog...

Il y en a 26 (colonne de gauche). Cela peut sembler beaucoup (trop), mais quand on songe qu'elles me servent à classer près de 1500 notules...

La dernière en date, je viens de la (re)nommer "Boussole".

branloire pérenne

 

05/04/2023

"Et son prénom, c'est... Boni"

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Ses voyages avaient été rocambolesques ; sa situation financière paraissait désespérée, sa santé démolie. En un mot, il était bien hypothéqué.

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Me trouvant soudain en rapport avec un monde tout à fait différent du mien, je me heurtais à des difficultés imprévues comme de choisir des formules pour la fin des lettres.
Je ne pouvais pourtant pas imiter mon ami le duc de B… qui ne sachant comment terminer ses réponses à ses fournisseurs, mettait : "Je me porte bien".
On juge du cas qu’ils faisaient de cette information. 
 
Marquis Boni de Castellane, L'art d'être pauvre