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11/04/2024

"Pour vivre ici"

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Aucun homme n’est invisible
Aucun homme n’est plus oublié en lui-même
Aucune ombre n’est transparente.
Je vois des hommes là où il n’y a que moi
Mes soucis sont brisés par des rires légers
J’entends des mots très doux croiser ma voix sérieuse
Mes yeux soutiennent un réseau de regards purs
Nous passons la montagne et la mer difficiles
Les arbres fous s’opposent à ma main jurée
Les animaux errants m’offrent leur vie en miettes
Qu’importe mon image s’est multipliée
Qu’importe la nature et ses miroirs voilés
Qu’importe le ciel vide je ne suis pas seul. 

Paul Eluard, Pour vivre ici 

 

20/12/2023

Dans le script

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- Tu as vu, Alain, ce qu’ils me réservent dans la scène ?
- Mmmh ?
- Non, mais… LIS. Lis-moi ça, c’est dans le scénar' qu’ils m’ont filé, hein… J’invente rien…
- Mmmh…
- Tu vois ce que je veux dire ? Tu vois ce qu’ils me font… Dans la scène, là, c’est bien marqué, ce que le raptor me fait quand il m’attrape ?!
- ‘fectivement, c’est malaisant.
- Ils me croient pas capable d’en venir à bout de leur raptor, ou quoi ?
- Ne t’inquiète pas, c’est de l’animatronique.
- De la quoi ?
- Ça ne fait pas mal.
- Tu es sûr ? Sûr et certain ?
- C’est mou, le latex.
 

01/01/2014

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Françoise Fabian qui, toute jeune, prenait des cours de danse chez Lucette Destouches. A l'étage, y'avait un type qui écrivait...