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30/01/2009

LA phrase du procès Siné

... puisqu'il s'est tenu à Lyon.

Cette phrase rallie les pro comme les anti-Siné d'une certaine façon. Elle a été prononcée par M° Malka, défenseur de Philippe Val. Au procureur qui avait demandé si l'on pourrait encore rire des sketches de Desproges et de Coluche aujourd'hui, M° Malka a répondu "NON, NI COLUCHE NI DESPROGES NE POURRAIENT FAIRE LEURS SKETCHES", avant de rajouter "la société a évolué. Peut-être ne faut-il pas forcément le regretter".

Moi, je le regrette absolument.

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19/11/2008

En vrac...

... Je serai au salon du livre de Colmar ce week-end du 22-23 novembre, sur le stand des éditions "A plus d'un titre" (Hélène Dassavray y signera ses "Ruines de la future maison").

... Le week-end dernier, j'étais au salon de Grigny où l'on a décerné le prix Léo Ferré au dernier et remarquable livre de Serge Rivron, "La chair".

... Après la lecture du dernier Todd...

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... un article de Libé m'oriente vers un autre texte.

Allez, un peu de zique pour se changer les idées (quoique...):

13/05/2008

Bonheurs du jour

Une écrivaine d'hier (voir la liste des tags pour trouver son nom si vous ne l'avez pas reconnue)...

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 ... une écrivaine d'aujourd'hui qui se demande fort justement "Jusqu'où cette ville?" (sautez l'intro chiante de François Bon)... 

et de la musique parfaite pour lier le tout :

26/03/2008

Pré-faire-part de naissance…

… ou une tentative de définition de la nouvelle collection, aux éditions « À plus d’un titre ».

La collection « À Charge » est dédiée à une littérature noire, vibrante et contemporaine (Soulages définit le « noir » comme une couleur contenant toutes les autres couleurs).

Dans la collection « À Charge » se croisent, s’entrechoquent différentes voix, différents styles, différentes fictions qui ne craignent pas de se frotter au monde réel. Pour preuve, les deux premiers romans qui y sont publiés explorent deux marges bien différentes : l’une rurale (« LES RUINES DE LA FUTURE MAISON », roman solaire d’Hélène Dassavray), l’autre urbaine (« CURTIS », coup de hache signé Dominique Salon).

Sans Hubert Selby jr, Dominique de Roux ou Bukowski (pour n’en citer que trois), la collection « À Charge » n’existerait pas. Sans Alain Léger non plus.

01/03/2008

A Lyon, on chasse la gargouille

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Nicolas ouvre enfin son petit laboratoire de tératogenèse, à la veille de la parution de son nouveau roman (cette fois, sous son vrai nom).

Je lui fais pleine confiance pour savoir nous balader au royaume des monstruosités.

Tout cela se passe dans les rues de Lyon, et chez Les Moutons électriques.

23/12/2007

avant Noël

Des nouvelles de la collection de romans noirs dont je m’occupe, pour les Editions « A Plus d’Un Titre » :

Naissance officielle début 2008, avec la parution de deux titres. Six titres prévus dans l’année.

Diffuseur : Court-Circuit (qui, entre autres, diffuse les films de Pierre Carles).

Le fait que je tienne avec moins de régularité ce blog, que je tarde à répondre aux uns et aux autres, n’est évidemment pas mauvais signe. Au contraire.

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16/11/2007

ANKOU, LEVE-TOI

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ANKOU, LEVE-TOI  
Roman   Editions A.K, collection « Polar Grimoire »  
9,50 €, ISBN 978 2 916 184 09 8

 

 

" En Bretagne, la "bataille des ports" est engagée. Le VIIIe Corps d’armée américain marche sur Brest, détruite par quatre années de bombardements. Tout le pays de Léon est sillonné par les GI. Sur les routes défoncées, les accidents se multiplient… Une nuit, une jeep US percute la charrette d’un paysan. Drôle de paysan… Voulant secourir leur victime, les soldats découvrent un être squelettique portant chapeau, agrippé à sa faux… Confiée à la hiérarchie militaire, la « dépouille » est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet… 2007. Éric Jaillet, journaliste lyonnais, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou – « l’ouvrier de la mort » – filmé par les Américains ! L’enquête commence en Bretagne et se poursuit aux États-Unis. Mais la traversée de l’Atlantique n’est rien à côté de celle qui attend Jaillet… Du personnage le plus emblématique du légendaire breton aux Sorcières de Salem américaines, c’est à un grand télescopage des mythes que nous invite ce malicieux polar féerique. "

Le commander? C'est ici.

 

Ce qu'en dit la presse et la toile :

« ANKOU, ES-TU LÀ ?

Quel curieux roman que ce livre de Frédérick Houdaer ? « Ankou, lève-toi » est une variation fantastico-policière sur le thème de l’Ankou, personnage mythique des contes bretons. L’histoire de cette quête oscille entre deux époques, la nôtre et la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le roman débute dans un bistrot lyonnais, où un dialogue se noue entre une vieille alcoolique et un journaliste. « Où il est question d’une mystérieuse collision entre un chariot et une jeep », « Où il est question de Roswell et des sorcières de Salem »… L’écrivain s’amuse à tisser une trame effilochée de toutes parts – un bel imbroglio-, émaillant son écriture très imagée de clins d’œil en tous genres. Ce style fait naître une ambiance brumeuse propice à cette histoire de faucheuse, de brouillards bretons et de désert blanc, avec des phrases qui oscillent entre une poésie légère et des descriptions dramatiques, une pointe d’humour en sus. Bref, cet « Ankou, lève-toi » est fort réjouissant, mi-roman noir mi récit fantastique, et, toutes proportions gardées, fait penser à certaines nouvelles du grand Edgar Allan Poe. »

Gallia Valette-Pilenko

« LIVRE & LIRE », juin 2007

« (…) Frédérick Houdaer est un petit lutin facétieux qui a concocté une intrigue au ficelage éhontément provocateur. Le voyage en montgolfière rappelle évidemment Jules Verne. Les cinq semaines ne dépassent pas cinq heures. Le crash est retentissant et aussitôt on est plongé sous terre dans un voyage vers son centre, au milieu d’une gigantesque coulée de lave pour un ultime affrontement avec « l’ouvrier de la mort »

Julien Vedrenne sur "lelitteraire.com"

"Ombre familière, symbole de la fatalité plutôt que de la mort pure et simple, “l’homme à la faux” porte un nom en Bretagne : l’Ankou. Sinistre, mais pas si terrifiant, sa légende n’admet que des aventures d’exception. C’est dans cet esprit que l’auteur relate le voyage en Amérique de l’Ankou. Sur ses traces, le journaliste navigue entre mystères, dangers et hypothèses véridiques. L’imagination poétique de Frédérick Houdaer mêle avec astuce “le cavalier sans tête de Sleepy Hollow”, les sorcières de Salem, les secrets de l’armée états-unienne, et les mythes celtiques. Morbide ? Sûrement pas ! Le récit est plein d’inventivité, évoquant l’éternelle dualité entre vie et mort, tel un jeu complice. Un captivant roman insolite."

Claude Le Nocher sur "Rayon Polar"

 

Ce qu'en dit Nicolas Montard sur "Sortir Grand Lyon" :

« Croiser la légende de l’Ankou, l’extraterrestre de Roswell et l’immigration brestoise à Lyon, voilà le pari difficile dans lequel s’est lancé le Lyonnais Frédérick Houdaer. Dans "Ankou, lève-toi", la recette fonctionne à merveille.  

Les souvenirs d’enfance peuvent être tenaces. Pour Frédérick Houdaer, auteur lyonnais, les albums de Spirou en sont un. Notamment celui qui s’intéressait à l’Ankou, cette drôle de créature fantastique bretonne dont on dit qu’elle était le serviteur de la Mort.
C’est en partant de cette légende qu’est né le dernier roman de l’habitant de la Croix-Rousse. Mais Ankou, lève-toi, 173 pages publiées dans la nouvelle collection Polar Grimoire, ne se contente pas d’explorer le folklore breton. C’est aussi le point de départ d’une trame bien menée entre Lyon, Brest et le Nouveau-Mexique.
Une trame qui débute par la rencontre d’un journaliste avec Maryvonne, une Brestoise devenue Lyonnaise pendant la Seconde guerre mondiale. Celle-ci lui dévoile la légende de l’Ankou qui aurait été capturé par l’armée américaine. La créature aurait ensuite été ramenée au Nouveau-Mexique pour y pratiquer des expériences, donnant ainsi naissance à l’extraterrestre de Roswell. Débute ainsi une enquête et une errance du narrateur entre ces différents lieux, les pièces du puzzle s’emboîtant peu à peu.
 
 
CHAPITRES COURTS ET ÉCRITURE ALERTE
Compliqué et un peu trop tiré par les cheveux ? A la lecture du roman de Frédérick Houdaer, on ne le ressent pas. L’auteur, par des chapitres courts et une écriture alerte, nous tient constamment en éveil et tisse des liens qui au final n’apparaissent pas si incongrus que cela. En ajoutant une nouvelle version à l’extraterrestre de Roswell. « Mais je me sers d’archives, de ce qui existe ou a été dit, précise-t-il. J’y rajoute juste l’Ankou. » De belle manière.


N.M.
TROIS QUESTIONS À FRÉDÉRICK HOUDAER
Sortir Grand Lyon : Frédérick Houdaer, comment vous est venue l'idée d'écrire Ankou, lève-toi ?

Frédérick Houdaer : Enfant, j'étais passionné par Spirou. Lorsque j'avais 7 ou 8 ans, j'ai lu un des albums où était évoquée la figure de l'Ankou. Puis, il y a quelque temps, au fil des rencontres, je me suis lié à Renaud Marhic. Il voulait créer une nouvelle collection, Polar Grimoire, un croisement de plusieurs « mauvais » genres littéraires. C'est comme cela que je me suis lancé dans l'écriture d'Ankou, lève-toi. C'est d'ailleurs l'un des deux premiers livres de la collection avec Terminus Brocéliande de Renaud Marhic, justement.

Sortir Grand Lyon : L'écriture du roman a dû être plaisante...

F. H. : Oui, j'y ai pris énormément de plaisir. ça m'a notamment permis de tirer mon chapeau à Jules Verne et Hugo Pratt ! En plus de croiser le thème de l'Ankou et de Roswell, j'ai également ajouté les origines de toute ma famille à ce roman.  Et malgré les recherches, je n'ai jamais eu l'impression de devenir un rat de bibliothèque. J'ai découvert les liens entre Lyon et Brest (beaucoup de Brestois sont venus à Lyon pendant la guerre), ainsi que l'histoire du Nouveau-Mexique au milieu du siècle dernier avec Roswell.


Sortir Grand Lyon : Être dans les premiers auteurs d'une nouvelle collection est gratifiant ?

F.H. : Bien sûr. Mais vraiment, je tiens à souligner le travail avec Renaud Marhic. J'ai plusieurs années d'expérience dans le monde de l'édition (Frédérick Houdaer a déjà publié sept romans, Ndlr).  Pour Ankou, lève-toi, il y a vraiment eu une collaboration avec l'éditeur. Il a été très pertinent, très juste, il a vraiment participé à la création du livre.

Nicolas Montard » 

Ce qu'on en dit sur la "13ème Rue":

 «  (...) Sur une histoire très originale qui se déroule en Bretagne et qui retrace le parcours des légendes bretonnes, un journaliste lyonnais du nom de Eric Jaillet va enquêter sur une affaire étrange.
Cela se passe en 1944. Des GI auraient percuté avec leur jeep un paysan étrange et squelettique portant une faux et un chapeau noir. Il semblerait qu'il s'agisse de l'Ankou, le personnage emblématique des légendes bretonnes. Confiée à la hiérarchie militaire, la "dépouille" est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet...

L’histoire se poursuit aux Etats-Unis lorsque Eric Jaillet, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou, filmé par les américains...

Un bon suspense, de l’action et de la féerie.
 »


Si votre libraire ne dispose pas du livre, n'hésitez pas à le lui commander.

A Lyon, vous êtes certains de le trouver à "A plus d'un titre" (quai de la pêcherie) et "Au bonheur des ogres" (Grande Rue de Vaise).

21/07/2007

Fantaisie urbaine (2)

SAINT-PAUL & JOSEPH

Vous souvenez-vous du feuilleton « Mickey à travers les siècles » ? A la fin de chaque épisode, notre brave souris prenait un coup derrière ses deux grandes oreilles, se faisait assommer pour se réveiller… à une autre époque.

La première impression lors d’une visite à la Prison Saint-Paul est du même ordre. D’abord, le coup d’assommoir. Ensuite, les vieilles pierres, l’espèce de donjon dans la cour d’entrée, le moyen-âge carcéral. On se surprend à constater que les surveillants ne portent pas d’armure.

Une nouvelle louche d’histoire : Saint-Paul et Saint-Joseph, deux prisons sises en lieu et place du Palais Impérial que Napoléon voulait faire construire (projet qu’il ne put concrétiser en raison d’une excursion moscovite à entreprendre).

On l’ignore également, mais le tunnel sous la Manche a été creusé à Lyon il y a plusieurs dizaines d’années. Il relie les deux prisons mentionnées plus haut. Le personnel pénitentiaire l’emprunte tous les jours, évitant les flaques d’eau et tout ce qui peut suinter du mur et des plafonds, de la ville et de la société. Marcher dedans ne porte pas bonheur.

Aujourd’hui, la prison Saint-Paul est en sursis. Comme les gars qui croupissent dans son ventre, qu’elle n’en finit pas de digérer comme s’il s’agissait de grattons.

Demain, Saint-Paul sera devenue une musée-prison à l’instar de celles qui existent au Canada. On y organisera des visites pour les scolaires, pour les seniors… On louera ses murs pour des tournages de films historiques, des navets coûteux du style « La revanche du Masque de fer contre le fils de Monte-Christo » avec l’aide de Rhône-Alpes Cinéma et les prestations du petit-fils de Gérard Depardieu ainsi que de la fille de Vanessa paradis. Le premier coup de manivelle sera donné par l’increvable Josée Dayan.

Monseigneur Barbarin aime à rappeler, de sa voix de Daffy Duck possédé, que « aller à Saint-Paul, c’est aller à la Vérité ». Il ne précise pas s’il évoque l’apôtre ou la voisine honteuse du centre de Perrache. Ne doutons pas qu’il s’adresse à quelques notables. Question : ses coups de crosse sont-ils assénés à fin de réveiller ou d’endormir son monde ?

06/07/2007

Fantaisie urbaine (1)

ICÔNES X-ROUSSIENNES

Au cœur de la Vogue, je discute de l’Islam avec Gnafr’, un ami. Je me dispute avec lui. J’en lâche la peluche Pinkie qui m’encombrait les bras, le Churros qui me pendait des lèvres. J’essaye de me faire entendre, malgré le vacarme des manèges. Je hurle « Je ne veux pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! », puis c’est au tour d’un forain de me hurler qu’il n’est pas sourd.

La pluie commence à tomber. Des housses jaunes apparaissent sur les manèges, semblables à des cirés bretons que les mômes auraient abandonnés sur les chevaux de bois, les motos vrombissantes et les éléphants roses. Une fillette pleure en voyant les gouttes trouer sa barbapapa. 

L’histoire ne s’arrête pas là. Mon amitié avec Gnafr’ non plus. Je lui offre une jolie phrase de Cioran (« Connaître, au milieu d’une foire, des sensations dont auraient été jaloux les Pères du désert » ), et nous traversons tout le plateau jusqu’à chez moi. Nous passons rue Bonnet, devant l’immeuble du 26, là où la Vierge est apparue au XIXe siècle.

Aujourd’hui, on y trouve les cabinets d’un orthophoniste et d’une psychomotricienne ainsi qu’un appartement aux fenêtres ouvertes d’où s’échappe du jazz jour et nuit, été comme hiver.

-         Tu te rends compte que notre quartier, notre ville a failli devenir un Lourdes bis ! Il s’en est fallu de peu…

Gnafr’ n’a pas la moindre idée du phénomène que j’évoque, même s’il a lu mon polar censé se dérouler à Lourdes.

-         Lourdes, en fréquentation annuelle, c’est plus important que Bénarès ou la Mecque. Est-ce que tu te représentes l’ampleur du truc ?

-         Et pourquoi le plateau de la Croix-Rousse n’a pas viré Lourdes # 2 ?

-         Une décision de l’Église, qui aurait trouvé ça trop lourd à gérer.

-         Et pourtant, la Vierge Marie est apparue ici ?

-         Bien sûr que oui. Tout ça est historique.

-         Je sais ce que tu regrettes… Le plateau transformé en gros méchant Lourdes, ça aurait empêché l’arrivée des bobos, c’est ça ?

-         Pas les effets collatéraux qui m’intéressent. J’essaye juste de lui trouver un visage à cette Vierge lyonnaise.

-         Et ?

-         J’ai trouvé. Christine Pascal. L’actrice. La réalisatrice. Avec son visage de madone croix-roussienne. Elle a passé son adolescence dans le quartier, Gnafr’. Entre le lycée Saint-Ex et Saint-Bruno des Chartreux.

-         O.K, elle était canon, c’est pas pour ça que Benoît XVI va la canoniser.

-         Qui sait ? On peut toujours se fendre d’une lettre à Barbarin. En s’y mettant à deux…

F.Houdaer (publié dans « Lyon-Capitale # 547 )

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