07/01/2013
2012
cette jeune femme
qui a aimé un ami écrivain
qui s’en défend
qui se contredit
qui lâche à un moment
que de toute façon
elle déteste ce qu’il écrit
qu’il est comme les autres
comme tous ces types qu’elle lit
sans savoir pourquoi
sans aimer une seule ligne d’eux
cette jeune femme
enfin sincère au finish
08:08 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (2)
05/12/2012
PUBLICATION
Tout savoir sur ces drôles d'Amours jaunes ? ICI.
09:03 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0)
30/11/2012
A la volée...
Le week-end dernier, Festival International de Poésie à Grenoble & Saint-Martin d'Hères...
... organisé par la Maison de la Poésie Rhône-Alpes...
... également éditrice de la revue "Bacchanales" (vous pourrez retrouver l'un de mes textes dans son dernier numéro).
Merci à toute l'équipe présente sur le pont pendant ces deux jours, et des remerciements tout particuliers à l'adresse de Delphine et de Thérèse, mes interprètes et mes traductrices.
06:37 Publié dans a.2) MES TEXTES, planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grenoble, saint-martin d'hères, maison de la poésie rhône-alpes, delphine labes
26/11/2012
Parution
Vous trouverez un (long) texte de moi dans cette anthologie. J'y suis en TRES bonne compagnie. Vous voulez connaître le générique complet, commander l'ouvrage ? ICI.
10/08/2012
Pendant ces vacances...
... l'acquisition (et la lecture) de ces deux ouvrages...
... sont vivement recommandées pour vous protéger des méduses (qui font plus de morts chaque année que les requins), de l'insolation et des programmes télés sportifs.
Plus de renseignements sur le livre de Thomas Vinau ? Ici.
Plus de renseignements sur le mien d'ouvrage ? Là.
Autrement, on me signale une incroyable nouvelle : j'aurais posé un orteil en territoire "remue.net" (un peu comme la machine Bidule qui a posé une roue sur la planète Truc).
04:38 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vinau, houdaer, le pédalo ivre, engeances, les derniers seront les derniers, remue.net, curiosity, mars
08/08/2012
JUBILÉ
il est historien de formation
si l’on en croit la légende qui figure sous sa photo
dans le journal
il se fait fort de nous expliquer
le pourquoi de certaines superstitions
son analyse est censée mettre à mal
des légendes populaires qui se perdent dans la nuit des temps
à mieux regarder son portrait
on lit dans son regard une tristesse incommensurable
et sa veste rouge n’y peut rien changer
extrait de mon prochain recueil à paraître (fin 2012)
05:55 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (2)
12/07/2012
GRAINS
elle trace des huit
dans le sable
avec l’unique sandale
que les flots lui ont laissée
sous les mats et les mouettes
ses parents sont trop occupés à se disputer
pour l’avoir vue se noyer
08:59 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2012
VAR # 1
En guise de carte postale toulonnaise, cet extrait de mon polar (inédit) « TRACEUSES » qui se déroule… devinez où.
« Midi à l’horloge de la gare. Façades noircies par la pollution comme par un monstrueux fusain. Parfois, quelques tâches de rouge ayant viré au rose, des fringues qui sèchent aux balustrades, couleurs passées au soleil. Un, dix, cent volets fermés laissent filtrer vers l’extérieur les lumières inquiétantes de postes de télévision. Chaque pâté d’immeuble sert de coffrage à une centrale nucléaire en plein accident Tchernobyl.
Marion avance. Marche. Trace. La laideur comme un feu d’artifice permanent. Fausse blonde à l’âge indéterminé, Cine Sex Video, fausse blonde mangeant pizza, Elegance Canine, fausse blonde portant de vraies chaînes en or, Parfumerie Sandy, fausse blonde avec un méchant coquard, cinoche à la programmation 100% américaine, fausse blonde engueulant une autre fausse blonde, aloès albinos, fausse blonde sortant d’un hammam, plaque commémorative « Membres de l’Eglise Réformée de France morts pour la Patrie », fausse blonde crachant dans une fontaine à sec, bagarre dans le local des Associations des Harkis du Var, fausse blonde s’arrachant la peau bronzée de son bras droit contre le tronc d’un palmier, des fringues impossibles, toute une mode vestimentaire exhibant des zones érogènes parfaitement cramées, fausse brune… »
10:56 Publié dans a.2) MES TEXTES, polar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toulon
30/05/2012
Parutions en revue
(...) Les quatre poèmes présentés ici relèvent de ce que l'on appelle communément la "poésie du quotidien" et visent à mettre en valeur toutes ces petites transformations du monde qui ont lieu sans que, la plupart du temps, nous y prêtions attention. Or, mieux qu'une photographie ou qu'un tableau - tous deux évoqués à plusieurs reprises -, le poème de Frédérick Houdaer permet de rendre vie à ce qui passe. Il peut s'agir de nous-mêmes, passants anonymes de ce monde dans "Triomphe intime", où le poème devient la mémoire paradoxale de ce qui semble avoir vocation à s'effacer, nos pas, notre présence en ce monde. De regardé, le "nous" devient ensuite "je"-regard dans "Making-off" qui montre littéralement le monde en train de se faire. Ce qui peut paraître en soi un non-évènement ("un chantier tout frais") devient un évènement pour le poète dont le "je" n'a de raison d'exister que par ce mouvement entre intérieur et extérieur, et il s'affirme second par rapport au réel, brisant, dans un clin d'oeil malicieux à Apollinaire, toute tentation lyrique : "je n'aurai plus qu'à partir". Car il y a de la malice dans ces poèmes, qui va parfois aussi jusqu'à l'autodérision ("mon ordinateur fait de plus en plus de bruit / pas mes livres"). Ce n'est pas que le poème ne soit pas chose sérieuse - même s'il ne semble pas interdit chez ce poète d'effleurer la question -, ce qui est visé concerne plutôt tous ces gestes faits machinalement et dont nous perdons le sens, tel celui de "double-cliquer", "comme une double prosternation", nous dit l'auteur. Les poèmes de Frédérick Houdaer sont donc une invitation à désapprendre les gestes courants, comme avec la langue de tous devenue sienne, il fait "des portraits / pour apprendre à gommer / la technique acquise".
Blandine Poinsignon-Douailler, "PLACE DE LA SORBONNE, revue internationale de poésie de Paris Sorbonne"
Site de la revue "Dissonances" ICI.
14:32 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : p.l.s, revue dissonances, revue, sorbonne