06/08/2015
Remise à niveau (anglais) # 31
07:52 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, lecture, book
05/08/2015
Entre nous soit dit... # 1
Un ami, responsable d’une programmation poétique mensuelle dans un lieu institutionnel, m’avoue la somme symbolique qu’on lui verse chaque année pour la mission qu’il assume : moins de 200 euros. Il me dit que cela ne fait pas cher payé pour se fâcher avec toutes les personnes qu’il n’invitera pas (et qui sauront le lui rendre).
Et moi, de lui répondre qu’avec le Cabaret Poétique, c’est pareil en pire, cela revient à ne pas être payé pour me fâcher avec un max de gens… etc.
Et je n’ai même pas évoqué devant lui le fait d’avoir une quelconque responsabilité éditoriale dans une petite structure d’édition… De cela, l’ami en question s’est bien gardé, et je ne puis lui donner tout à fait tort.
06:28 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (1)
04/08/2015
UNE POMME ET DES POIRES
Perdre son ego ne signifie pas perdre sa vie, rassurez-vous, braves gens.
N’avoir plus d’ego n’entraîne pas inexorablement qu’on vous piétine la gueule, croyez-moi sur parole.
Des individus venus d’Orient, les bouddhistes, affirment que l’ego n’est rien du tout, du pipi de chat…
Ils sont dangereux… Si on les prend au sérieux, on est dans la merde… D’ailleurs, ils ont un défaut, ils ont des yeux bridés…
Si vous me dites que vous étudiez Spinoza, Kant , Hegel ou Heidegger, c’est bien, c’est sérieux, nous sommes entre nous, mais si vous me parlez de bouddhisme, laissez-moi rigoler…
C’est une simple mode, qui passera comme toutes les modes…
Nous avons une pomme et nous en sommes fiers, notre but est de la faire reluire, elle est inoxydable, c’est du béton, elle va devenir imputrescible, admirable et célèbre, nous réussirons, elle brillera jusqu’à la nuit des temps…
Voici un très beau poème descendu d’une étoile, Véga…
C’est un poème de ma pomme…
Alfonso Jimenez, « On ignore l’heure du train », éd. Gros textes
08:53 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alfonso jimenez, on ignore l’heure du train, gros textes
03/08/2015
Remise à niveau (anglais) # 30
20:45 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : à nos amours, maurice pialat, pialat, sandrine bonnaire, bonnaire
02/08/2015
"Lus par personne"
" Les plus grands poètes ne sont lus par personne. Ils ne servent qu’à « fournir » des titres merveilleux à des romans. En vitrine de la Maison de la Presse de Chinon aujourd’hui : L’espoir d’aimer en chemin de… peu importe. "
Jean-Pierre Georges, "L’éphémère dure toujours", éd. Tarabuste
23:46 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : soul williams, jean-pierre georges
01/08/2015
Perros # 3
« On disait autrefois que pour
écrire de façon valable
il fallait être parisien
sinon c’était foutu d’avance
nous n’étions pas dans le vrai bain
de la poétique jouvence
Je n’ai pas été peu surpris
quand par la suite j’ai appris
que l’homme en question qui disait
à Paris seul trouver remède
à ses maux intellectuels
se retirait en Italie
pour finir ses romans »
George Perros, « Une vie ordinaire »
00:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : george perros, une vie ordinaire, perros
31/07/2015
Vrac de vrac # jenesaisplus
D'abord, du local, une photo de ma chère place de la X-Rousse. Elle date de 1860, on y relève la présence de quelques spectres. Et cette question : nous, les membres du "Syndicat des poètes qui vont mourir un jour", à quel moment apparaîtrons-nous à l'état de fantômes ?
Une brève revue de presse, ensuite. Un brin sérieuse.
Cet article consacré à la loi sur le renseignement qui vient d'être votée.
Cet autre sur "La déconnexion volontaire, nouvelle fracture numérique".
Ce troisième papier sur la souffrance animale (mais pas que) en été.
Pour "alléger" cette notule, un avertissement adressé à quelques amis grâce à un moustachu et à une guitare :
08:44 Publié dans LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loi sur le renseignement, croix-rousse, place croix rousse, fracture numérique, souffrance animale, corine pelluchon, georges brassens, brassens
28/07/2015
Remise à niveau (anglais) # 29
05:07 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (1)
26/07/2015
Le miel de la sieste
" Bab-el-Kamar est un village renommé pour sa poésie métrique et pour la manière unique avec laquelle les lecteurs de Coran la chantent. Dans le village, trente-deux poètes cohabitaient, nourrissant entre eux une rivalité ancestrale. Tous s'appelaient Souleymane. En outre, vivaient sept lecteurs du Coran, eux-mêmes en concurrence épuisante. A tour de rôle, sept jours sur sept, ils ne cessaient de psalmodier la Parole Divine selon la lecture berbéro-andalouse inimitable, vibrante entre le sacré et le profane, entre la danse et la prière. Ils étaient tous aveugles et polygames. Les sept lecteurs, à l'instar des trente-deux poètes, avaient, eux aussi, le même prénom : Souleymane. "
Pitch de l'éditeur :
"Le miel de la sieste" d'Amin Zaoui, sortie octobre 2014
Anzar Afaya souffre d’une malformation : ses testicules ont la particularité d’être asymétriques. Loin d’être une tare, cette anomalie se révèle un bienfait. Quand il malaxe ses deux boules, son esprit vagabonde et se peuple de réminiscences. Surgissent alors l’oncle Wardane, le coiffeur Langlizi, Hana-la-dodue ou encore At-taureau ; mais aussi Rachel, Ghita, Khira, les femmes aimées, semblant toutes se confondre en une seule : Malika sa cousine, ou peut-être sa sœur…
Dans ce roman jubilatoire, Amin Zaoui se joue du lecteur. Il le conduit dans les méandres de récits enchâssés les uns dans les autres – divagations, fantasmes ou souvenirs réels ? – et pousse loin l’expérience du grotesque : Anzar, au crépuscule, hurle comme un loup ; un vrai chien, du nom de Socrate, jappe des slogans socialistes ; un homme, dans une photo, s’anime et prend la parole. Succession de métamorphoses, de situations absurdes, inquiétantes parfois et souvent loufoques.
Ce livre est une célébration de l’outrance et de la poésie, un hommage érudit et ludique aux Mille et une nuits.
02:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amin zaoui, le miel de la sieste, éditions barzakh