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27/09/2015

Le film du dimanche soir # 4

Le meilleur film sur les chauves réalisé à ce jour !

25/09/2015

Hyvernaud

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« Je ne me moquerai pas de ce garçon roux, volubile et maladroit qui m’a donné ce matin un cahier bleu en me demandant de jeter un regard sur ça. Ça, c’est une vingtaine de poèmes qu’il a écrits ici. Surtout, que je lui dise sincèrement ce que j’en pense, sans complaisance. Il en a assez des compliments automatiques qu’on lui fait d’habitude (si souvent ?).

Je feuillette le cahier. Honnêtes descriptions de paysages bretons, avec rochers, phares, genêts et ajoncs. Paysanneries sentimentales : le promis et sa promise, la veste neuve et la coiffe du dimanche. Méditations sur la vie, sur la mort. Poèmes d’amour, surtout, avec caresses et tendresses, de l’azur, de la pureté, des cheveux blonds et des mains douces.

C’est pâle, c’est fade, c’est niais. On reconnaît des voix trop connues : celle du vieil Hugo, celle de Verlaine, celle –hélas- d’Albert Samain. Et dans ce pauvre écho, elles paraissent bien misérables.

Mais je ne veux pas me moquer de lui. Bien que cela m’agace de ne trouver que des mièvreries chez cet homme qui a traversé la guerre et la prison. Ces choses-là, quand même, auraient dû le délivrer des romances et des pastiches, tirer de lui autre chose que des chansons d’automne, des complaintes d’amour et des peintures consciencieuses de décors pour cartes postales.

Il faut croire que ces expériences violentes que nous vivons ne servent exactement à rien, puisqu’on peut en sortir inchangé, serein, avec au cœur les mêmes sentiments de tout repos, et aux lèvres la même bonne chanson, la sempiternelle chanson qu’on eût murmurée pendant toute une existence  d’immobilité et de quiétude bourgeoise. »

 

 Georges Hyvernaud, « Carnets d’oflag »

 

23/09/2015

En attendant Corbière # 1

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Parution très prochaine de mon essai sur Tristan Corbière (qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent ses "Amours jaunes" qu'à ceux qui ne les ont jamais lues) aux Éditions Le Feu Sacré !

22/09/2015

Bientôt...

Ce jeudi...

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Quant à samedi, vous me trouverez à tenir le stand des éditions Le Pédalo Ivre lors du "Jour du Livre" à Vénissieux. Merci à l'Espace Pandora pour l'invitation !

Le deuxième dimanche d'octobre, le Cabaret Poétique rouvre ses portes !

le syndicat des poètes qui vont mourir un jour,korova bar,cabaret poétique,le jour du livre vénissieux,le périscope

 

 

21/09/2015

Présentation des Éditions « LE PÉDALO IVRE » (3ème partie)

 

Où il est question de Leonard Cohen et du recueil d’Hélène Dassavray « C’est gentil d’être passé »...

 

   

 

18/09/2015

Présentation des Éditions « LE PÉDALO IVRE » (2ème partie)

Où il est question du pourquoi & du comment l’on créée une collection de poésie, des alliés que l’on peu trouver et d’un recueil de poèmes signé Jean-Marc Flahaut...

 

17/09/2015

Présentation des éditions Le Pédalo Ivre (première partie)

 

La première vidéo d'une série que j'espère longue (vous pouvez vous abonner à ma chaîne YouTube), faite avec des bouts de ficelle (pas même un micro externe)... mais dans le genre "gros nez-gros sourcils et lumière Zulawskienne" pour éclairer les cernes, c'est assez réussi.

 

16/09/2015

Thierry Radière

Nous ne reviendrons plus

dans cette maison où tu pleures

en cachette dès qu’on y séjourne

même quelques heures les coffres-forts

sont bien cachés : près de l’océan

on ne sait jamais du monde circule

et de plus en plus maintenant

que la route principale du village passe

devant chez eux

tu es sûre que c’est une vengeance du maire 

il a voulu emmerder le propriétaire 

c’est-à-dire ton père qui lui avait piqué

sa maîtresse et qu’il ne l’a jamais digéré.

 

Thierry Radière,

"Poèmes géographiques", à paraître tout prochainement au Pédalo Ivre !

11/09/2015

Aujourd'hui, 11 septembre...

... ma main (droite) passe sur le billard. Quand le chirurgien m'a annoncé la date de l'opération, il m'a demandé "Vous n'êtes pas superstitieux, au moins ?". J'ai menti en lui répondant par la négative.

 

Ce qui se cache derrière cette opération ? Mes éditeurs ont fait pression pour que je me fasse greffer une main bionique. "Pour écrire mieux" m'ont-ils dit. On verra bien.