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07/10/2015

Ce dimanche...

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Le Cabaret Poétique rouvre ses portes !

Autrement ? Il s'est passé quelque chose cette semaine ?

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" Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. [...] Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité. »

Jean Jaurès, discours devant la Chambre des députés, séance du 19 juin 1906.

 

04/10/2015

En attendant Corbière # 2

Parution très prochaine de mon essai sur Tristan Corbière (qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent ses "Amours jaunes" qu'à ceux qui ne les ont jamais lues) aux Éditions Le Feu Sacré !

En attendant, Corbière vu (en 1958) par Jean Rollin, le futur champion de la série B érotico-vampirique en France !

corbière,tristan corbière,jean rollin

02/10/2015

Présentation des Éditions « LE PÉDALO IVRE » (5ème partie)

Où il est question de l’ouvrage de Samantha Barendson « LE CITRONNIER » (et en guest-stars Joséphine Baker, Georges Simenon, Joan Sfar, Serge Gainsbourg & Guillaume A.) 

 

01/10/2015

CE QUE JE SAIS DE QUELQUES POÈTES

 

ils ne convoiteront jamais la femme de leur prochain

 

ils ne tueront jamais leur prochain

 

pas plus qu’ils ne se sacrifieront pour lui

 

ils sont capables d’un certain goût

 

mais ne croient pas en l’existence du diable

 

je leur souhaite une belle carrière

 

à animer des ateliers d’écriture

 

avec un peu de chance

 

ils ne finiront pas complètement pauvres

 

et feront de vieux os

 

 

 

 

 

extrait de mon prochain recueil (parution aux Editions Les Carnets du Dessert de Lune début 2016)

 

30/09/2015

Chaque poète est "une femme à la buche"...

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Catherine Coulson (1943-2015) dans "TWIN PEAKS"

 

 

29/09/2015

ECHEC DE LA POLITIQUE DE PROHIBITION

" A plusieurs reprises, le gouvernement de ce pays, animé des meilleures intentions du monde et d'un idéal progressiste, a voulu interdire la mort. Peine perdue. Les gens continuaient de mourir, en cachette, et dans de très mauvaises conditions sanitaires. " 

 

Jean-Jacques Nuel, "Billets d'absence"

 

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28/09/2015

Présentation des Éditions « LE PÉDALO IVRE » (4ème partie)

L'épisode GREGOIRE DAMON !

27/09/2015

Le film du dimanche soir # 4

Le meilleur film sur les chauves réalisé à ce jour !

25/09/2015

Hyvernaud

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« Je ne me moquerai pas de ce garçon roux, volubile et maladroit qui m’a donné ce matin un cahier bleu en me demandant de jeter un regard sur ça. Ça, c’est une vingtaine de poèmes qu’il a écrits ici. Surtout, que je lui dise sincèrement ce que j’en pense, sans complaisance. Il en a assez des compliments automatiques qu’on lui fait d’habitude (si souvent ?).

Je feuillette le cahier. Honnêtes descriptions de paysages bretons, avec rochers, phares, genêts et ajoncs. Paysanneries sentimentales : le promis et sa promise, la veste neuve et la coiffe du dimanche. Méditations sur la vie, sur la mort. Poèmes d’amour, surtout, avec caresses et tendresses, de l’azur, de la pureté, des cheveux blonds et des mains douces.

C’est pâle, c’est fade, c’est niais. On reconnaît des voix trop connues : celle du vieil Hugo, celle de Verlaine, celle –hélas- d’Albert Samain. Et dans ce pauvre écho, elles paraissent bien misérables.

Mais je ne veux pas me moquer de lui. Bien que cela m’agace de ne trouver que des mièvreries chez cet homme qui a traversé la guerre et la prison. Ces choses-là, quand même, auraient dû le délivrer des romances et des pastiches, tirer de lui autre chose que des chansons d’automne, des complaintes d’amour et des peintures consciencieuses de décors pour cartes postales.

Il faut croire que ces expériences violentes que nous vivons ne servent exactement à rien, puisqu’on peut en sortir inchangé, serein, avec au cœur les mêmes sentiments de tout repos, et aux lèvres la même bonne chanson, la sempiternelle chanson qu’on eût murmurée pendant toute une existence  d’immobilité et de quiétude bourgeoise. »

 

 Georges Hyvernaud, « Carnets d’oflag »