09/08/2015
"Raisonnez" trompettes...
08:16 Publié dans oreillettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françoise hardy, si vous n'avez rien à me dire, robert plant, hey joe
08/08/2015
RIEN D’IMPORTANT
Je ne désire pas être profond
je voudrais simplement écrire des idioties
pour les dire en public
J’écris pour les têtes en l’air
dont la cervelle
est restée accrochée à un portemanteau
avec ou sans la casquette
Rien n’est plus agréable
que de dire ses poèmes à de simples gens
tels que vous mes amis
sans exigence d’aucune sorte
Vous êtes gentils
Je ne voudrais ennuyer personne
Vous trouverez ci-joint
un trou
un simple trou
Avec une petite lumière
Il n’y a rien d’autre.
Alfonso Jimenez, « On ignore l’heure du train », éd. Gros Textes
08:55 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alfonso jimenez, on ignore l’heure du train, gros textes, éditions gros textes
07/08/2015
" Une seule cigarette... "
00:23 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre georges, cigarette, fumer
06/08/2015
Remise à niveau (anglais) # 31
07:52 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, lecture, book
05/08/2015
Entre nous soit dit... # 1
Un ami, responsable d’une programmation poétique mensuelle dans un lieu institutionnel, m’avoue la somme symbolique qu’on lui verse chaque année pour la mission qu’il assume : moins de 200 euros. Il me dit que cela ne fait pas cher payé pour se fâcher avec toutes les personnes qu’il n’invitera pas (et qui sauront le lui rendre).
Et moi, de lui répondre qu’avec le Cabaret Poétique, c’est pareil en pire, cela revient à ne pas être payé pour me fâcher avec un max de gens… etc.
Et je n’ai même pas évoqué devant lui le fait d’avoir une quelconque responsabilité éditoriale dans une petite structure d’édition… De cela, l’ami en question s’est bien gardé, et je ne puis lui donner tout à fait tort.
06:28 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (1)
04/08/2015
UNE POMME ET DES POIRES
Perdre son ego ne signifie pas perdre sa vie, rassurez-vous, braves gens.
N’avoir plus d’ego n’entraîne pas inexorablement qu’on vous piétine la gueule, croyez-moi sur parole.
Des individus venus d’Orient, les bouddhistes, affirment que l’ego n’est rien du tout, du pipi de chat…
Ils sont dangereux… Si on les prend au sérieux, on est dans la merde… D’ailleurs, ils ont un défaut, ils ont des yeux bridés…
Si vous me dites que vous étudiez Spinoza, Kant , Hegel ou Heidegger, c’est bien, c’est sérieux, nous sommes entre nous, mais si vous me parlez de bouddhisme, laissez-moi rigoler…
C’est une simple mode, qui passera comme toutes les modes…
Nous avons une pomme et nous en sommes fiers, notre but est de la faire reluire, elle est inoxydable, c’est du béton, elle va devenir imputrescible, admirable et célèbre, nous réussirons, elle brillera jusqu’à la nuit des temps…
Voici un très beau poème descendu d’une étoile, Véga…
C’est un poème de ma pomme…
Alfonso Jimenez, « On ignore l’heure du train », éd. Gros textes
08:53 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alfonso jimenez, on ignore l’heure du train, gros textes
03/08/2015
Remise à niveau (anglais) # 30
20:45 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : à nos amours, maurice pialat, pialat, sandrine bonnaire, bonnaire
02/08/2015
"Lus par personne"
" Les plus grands poètes ne sont lus par personne. Ils ne servent qu’à « fournir » des titres merveilleux à des romans. En vitrine de la Maison de la Presse de Chinon aujourd’hui : L’espoir d’aimer en chemin de… peu importe. "
Jean-Pierre Georges, "L’éphémère dure toujours", éd. Tarabuste
23:46 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : soul williams, jean-pierre georges
01/08/2015
Perros # 3
« On disait autrefois que pour
écrire de façon valable
il fallait être parisien
sinon c’était foutu d’avance
nous n’étions pas dans le vrai bain
de la poétique jouvence
Je n’ai pas été peu surpris
quand par la suite j’ai appris
que l’homme en question qui disait
à Paris seul trouver remède
à ses maux intellectuels
se retirait en Italie
pour finir ses romans »
George Perros, « Une vie ordinaire »
00:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : george perros, une vie ordinaire, perros