13/08/2015
Jean-Pierre Georges # 2
Un été qui ne se confie pas, une inquiétude
qui avoue enfin son nom...
Fenêtre fourbe il échappe
(de justesse) à une tête de loup !
Tous les bouchers sont fermés.
Dès qu'il le peut il compare ses genoux
Très rares incursions dans le tragique, peu de drames
On le reconnaît il avance masqué
et toujours tenant en laisse le désir
imprévisible.
Jean-Pierre Georges ("Où être bien", éd. Le Dé Bleu)
00:46 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre georges, où être bien, éditions le dé bleu
12/08/2015
Jeux de plage
00:02 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plage, bukowski, charles bukowski, marcello mastroianni, fellini, federico fellini
11/08/2015
Où je ne vous raconte pas ma vie... # 1
00:37 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : madagascar 3, edith piaf
10/08/2015
Jean-Pierre Georges # 1
Petite féérie matinale, neige partout
je décline toute responsabilité, je ne suis
qu’un front sur un carreau.
La mobylette zézayante du facteur
porte en elle-même un message destiné
aux seules vieilles dames
et aux poètes !
(mais ce serait un hasard si grand…)
Le cerisier, la table de jardin restent stoïques
sous tant de blanc
quand on songe au peu de poids d’une pensée
on en est consterné.
« OÛ ÊTRE BIEN » de Jean-Pierre Georges, éd. « Le dé bleu »
14:57 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean-pierre georges, éditions le dé bleu, où être bien
09/08/2015
"Raisonnez" trompettes...
08:16 Publié dans oreillettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françoise hardy, si vous n'avez rien à me dire, robert plant, hey joe
08/08/2015
RIEN D’IMPORTANT
Je ne désire pas être profond
je voudrais simplement écrire des idioties
pour les dire en public
J’écris pour les têtes en l’air
dont la cervelle
est restée accrochée à un portemanteau
avec ou sans la casquette
Rien n’est plus agréable
que de dire ses poèmes à de simples gens
tels que vous mes amis
sans exigence d’aucune sorte
Vous êtes gentils
Je ne voudrais ennuyer personne
Vous trouverez ci-joint
un trou
un simple trou
Avec une petite lumière
Il n’y a rien d’autre.
Alfonso Jimenez, « On ignore l’heure du train », éd. Gros Textes
08:55 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alfonso jimenez, on ignore l’heure du train, gros textes, éditions gros textes
07/08/2015
" Une seule cigarette... "
00:23 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre georges, cigarette, fumer
06/08/2015
Remise à niveau (anglais) # 31
07:52 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, lecture, book
05/08/2015
Entre nous soit dit... # 1
Un ami, responsable d’une programmation poétique mensuelle dans un lieu institutionnel, m’avoue la somme symbolique qu’on lui verse chaque année pour la mission qu’il assume : moins de 200 euros. Il me dit que cela ne fait pas cher payé pour se fâcher avec toutes les personnes qu’il n’invitera pas (et qui sauront le lui rendre).
Et moi, de lui répondre qu’avec le Cabaret Poétique, c’est pareil en pire, cela revient à ne pas être payé pour me fâcher avec un max de gens… etc.
Et je n’ai même pas évoqué devant lui le fait d’avoir une quelconque responsabilité éditoriale dans une petite structure d’édition… De cela, l’ami en question s’est bien gardé, et je ne puis lui donner tout à fait tort.
06:28 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (1)