24/08/2015
Péret
« Le paysan breton, en disant devant une giboulée que « le diable bat sa femme », témoigne [...] qu’il sait encore voir la nature d’un œil poétique. Encore ! car la société barbare qui fait vivre (vivre ?) l’immense majorité des hommes de boîtes de conserve et les conserve dans des boîtes, logements de la dimension d’un cercueil, tarifant le soleil et la mer, cherche à les ramener aussi intellectuellement à une époque immémoriale, antérieure à la reconnaissance de la poésie. »
Benjamin Péret, “La Parole est à Péret”, 1943.
07:43 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : benjamin péret, péret