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21/08/2010

Foulées

Plaisir de courir dans les rues de Lyon après la pluie. Au milieu de la chaussée pour commencer (les bagnoles observent encore une relative grève aoûtienne), puis sur les berges du Rhône. Y ai croisé x véhicules lunaires censés cleaner les lieux, une foultitude de volatiles au plumage plus ou moins noble, l'ancienne péniche de Fabienne Swiatly, trois notables sur bicycles escortés de motards avec gyrophares… Pour finir, dans ma propre rue, un sdf était occupé à NETTOYER les trottoirs (il chassait les détritus pour les balancer dans une poubelle). N'en jetez plus.

 

12/01/2010

La course ?

 
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" La beauté ne prend plus le temps de naître sous nos yeux, puisque l'accélération et le gâchis que l'on fait de tout nous empêchent de regarder autour de  nous et surtout en nous. (...) Les cinéastes qui comptent sont ceux qui nous rappellent à l'ordre. Ils nous aident à voir plus clair et plus près. Ils nous enseignent la patience et la vigilance. Ils nous fortifient pour nous aider à ouvrir les yeux sur un monde qui doit de toute façon poursuivre sa trajectoire, même si la désillusion et la mort figurent parmi les étapes du voyage. "

Gérard Blain

01/01/2010

Dernier coup de rétro

En 2009, j’ai lu à peu près 300 livres ou manuscrits, re-relu la biographie de Dominique de Roux, publié « AUX VENTS ! » de Marc Pellacoeur (un chef d’œuvre), non-fêté mon quarantième anniversaire, perdu six kilos (dans ce seul mois de décembre), publié « ROCOCO TOKYOÏTE » de Clément Bulle, lancé une procédure de divorce, vu les trois saisons de « Deadwood », refusé de me faire vacciner contre la grippe A, quitté le plateau de la Croix-Rousse pour la Guillotière, cherché un nouvel appart’ sur le plateau de la Croix-Rousse (en vain, pour l’heure), mis la touche finale à « ENGELURES » (mon prochain recueil à paraître en février 2010… si vous avez aimé « ANGIOMES », restez à l’écoute), constaté que j’avais trois autres recueils prêts à être publiés, signé un paquet d’articles sous mon nom ou sous divers pseudos, fait avancer laborieusement deux romans en cours d’écriture (un roman noir et de la fantasy adulte), animé de nombreux ateliers d’écriture, fait le nègre, souri, eu mon lot de bonnes et de mauvaises surprises, oizqedjeidxxricfnc, Facebooké de la plus addictive des façons, pédalé comme un champion mais dans la semoule… ou dans le lait… même que j’espère le voir se transformer en fromage, à force.

 

07/03/2009

feuilleton des feuilletons

Mon feuilleton préféré à l'âge de 9 ans :

... quoique le générique qui me faisait chialer tout gone était celui-ci.

Et mon feuilleton préféré, à 39 ans :

 

13/06/2008

ça finit à la page des faits-divers...

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... mais avant, qu'est-ce que c'est beau !
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L'indice + deux articles à lire après avoir vu le film

05/07/2007

Peckinpah, Nietzsche et le rire

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Comme précisé dans ma note bio-biblio, suis sorti du ventre de ma mère le jour où "La horde sauvage" sortait sur les écrans. 

D’une certaine façon, cela faisait plusieurs années que j’attendais la parution du (grand) petit livre de Fabrice Revault. Je viens de le trouver par hasard à la librairie « Au Bal des Ardents ».4fdab96c3d2a3489db91c44ae12ed2ae.jpg Merci de lire l'article en lien pour plus de précisions.

"La tragédie est justement la preuve que les Grecs n'étaient pas pessimistes."

Nietzsche

02/12/2005

Bienvenue à Palma

« Bienvenue à Palma », le site de l’ami Dominique où l’on retrouve LE plaisir du cinéma. Ou comment glisser « la lettre au voyant » de Rimbaud dans une critique de « Dead zone » !

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12/05/2005

SOIRÉE TÉLÉ (« Le loup-garou de Paris »)

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j’écris ces phrases

pendant que mes amis rigolent grassement

devant la télé où

Julie Delpy se transforme en loup-garou

c’est bien dommage

ce joli corps qui se couvre de poils

les ongles qui s’allongent à vue d’œil

ne me dérangent pas

mais les poils qui émergent

de cette poitrine si gracieuse

comme si elle était transpercée

de fils de fer

non vraiment

cela me donne plus envie

de pleurer que de rire

je me contiens

je suis un homme qui passe la soirée

au milieu d’autres hommes

l’un d’eux cherche à me rassurer

Julie Delpy a trouvé là

un vrai rôle de composition

me dit-il

personnellement

j’aurais préféré la voir

dans la peau de Mata-Hari

plutôt que dans celle d’un loup-garou

 

le film de ce soir est censé se dérouler

à Paris

à voir la façon dont l’on nous cache

la nudité de l’actrice

il est américain

 

Julie exceptée

c’est mon poème

j’ai le droit de l’appeler Julie

Julie exceptée disais-je

il n’y a pas un acteur pour sauver l’autre

dans ce film

et ceux qui les doublent en français

ne sont guère meilleurs

aussi

je donne raison à Julie de se transformer

en monstre pour

bouffer tout ce petit monde parisien

j’ai fait plusieurs salons du livre

porte de Versailles

et des loups-garous

j’en ai croisé quelques uns

mais mon témoignage

n’est pas pour intéresser mes amis

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11/03/2005

Vendredi 11 mars

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 « 9 songs » bien moins intéressant que « Intimité » de Chéreau (dans les deux cas, sex in London). Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est une question d’âge ! À 20 ans, j’aurais aussi préféré le Chéreau (son meilleur film).

Ce que j’ai le plus apprécié dans le film de Winterbottom, c’est la fermeté avec laquelle il s’en tient à son parti-pris de départ : une scène de concert, une scène de sexe, une scène de concert, une scène de sexe... Refus de tout ressort dramatique.

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