18/10/2013
" ... un vieux moine me lisait la Légende de Novgorod... "
06:29 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (1)
11/09/2013
Encore un effort, petit scarabée !
21:30 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dark krystal, jim henson
16/02/2013
Est-ce ainsi que les hommes meurent ?
- Ça te dirait que je te prête les trois saisons de " Deadwood " ?
- Je sais pas. Ma copine…
- T’as raison. C’est une série HBO qu’on ne déguste pas avec n’importe qui. Vaut peut-être mieux être seul pour l’apprécier.
- Ma copine en a entendu parler comme d’un western très sale. Mais sale… sur tous les plans.
- Réputation méritée. Les images, les personnages sont crades, même les plus illustres : les Calamity Jane, les Wild Bill Hickok, et les autres. On les voit tous s’éclabousser dans ce trou du cul du monde qu’est Deadwood en 1870.
- Un western sale et bavard…
- Sûr. Les cow-boys n’arrêtent pas de s’insulter, de se menacer en buvant. Un record de « cocksucker » à la minute. Et quand ils s’arrêtent, c’est pour tuer. S’ils sont encore en état. S’ils ne roulent pas direct sous la table. Le verbe… c’est quelque chose, dans « Deadwood ». Parfois, c’est tout ce qui leur reste. Dans « Deadwood », t’as même un personnage qui soliloque dans un saloon pendant qu’une pute le suce …
- Là, tu parles du fabuleux acteur…
- Ian Mac Shane.
- On m’a conseillé de voir la série rien que pour lui.
- Pas ça qui convaincra ta copine. Pas un exposé sur « le logos & les colts dans Deadwood ». Et puis… sache qu’il y a pire dans Deadwood...
- C’est… politique ?
- Vous avez vu « Gangs of New-York » ?
- Ma copine a détesté, malgré Di Caprio.
- « Deadwood », c’est le film de Scorcese sur une trentaine d’heure, mais dans une version bien plus radicale et bouseuse, dans une version plus vulgaire… et moins pute.
- Tu parles de quoi, là ?
- Je te parle de boue et de naissance de l’Amérique. Je te parle d’une putain de genèse filmée sans chichi. Avec les plus longues agonies jamais montrées dans une série. Je te parle du capitalisme filmé à poil dès ses premiers cris.
- C’est avec ce genre d’arguments que je vais convaincre ma copine ?
- On est bien d’accord, là ? On parle d’une série « faite pour quelques uns » ?
- T’as réponse à tout sur « Deadwood », c’est chiant.
- Non. Par exemple, j’ignore comment une série pareille a pu voir le jour. C’est comme un sale miracle.
- Et ?
- Et embrasse ta copine de ma part.
F.Houdaer
Texte publié dans l’avant-dernier numéro de « L’Indic ». D’autres critiques sur d’autres séries ? Ici. Celles-ci sont signées Nicolas Le Breton.
21:59 Publié dans a.2) MES TEXTES, où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deadwood, l'indic, série, western, nicolas le breton, ian mac shane, h.b.o
29/12/2012
questions / réponses
« - Sont où, les gens ?
- Hein ?
- Sont plus dans les usines, sont plus dans les églises… Alors, y sont où ?
- Sont chez eux. Sont tous seuls et y sont chez eux. »
B.Poelvoorde & A.Dupontel in « LE GRAND SOIR » (Delépine / Kervern)
23:21 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poelvoorde, dupontel, kervern, delépine, le grand soir
22/08/2012
Pour saluer (tardivement) Michel Polac
... parce que (tout de même) le premier "Droit de réponse" maté du haut de mes quatorze ans...
... parce que le bonhomme m'a fait découvrir plus d'un auteur (Fante, Gombrowicz...) avant ma majorité...
... parce que je me souviens, quelques années plus tard, de Pierre-Jean Balzan - excellent éditeur (La Fosse aux ours) et voisin - m'expliquant comment Polac a sauvé sa toute jeune structure éditoriale, alors ignorée des libraires, grâce à l'une de ses chroniques sur France-Inter.
"Autodidacte, hypocondriaque, bonimenteur et adepte de Gombrowicz devant l'éternel, j'aurais pu être vraiment un écrivain si j'avais accepté d'être isolé du monde pour développer une pensée originale. Mais j'ai refusé de m'ennuyer, de m'oublier, j'ai cédé à l'actualité, à la facilité et, par peur de la solitude".
M.Polac
06:08 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : polac, droit de réponse, choron, fante, gombrowicz, lycéen, éditions la fosse aux ours, pierre-jean balzan, balzan
27/05/2012
Commentaire sur le palmarès Cannois de cette année
"La tante Mélina était une très vieille et très méchante femme, qui avait une bouche sans dents et un menton plein de barbe. Quand les petites allaient la voir dans son village, elle ne se lassait pas de les embrasser, ce qui n'était déjà pas agréable, à cause de la barbe, et elle en profitait pour les pincer et leur tirer les cheveux. Son plaisir était de les obliger à manger d'un pain et d'un fromage qu'elle avait mis à moisir en prévision de leur visite. En outre, la tante Mélina trouvait que ses deux petites nièces lui ressemblaient beaucoup et affirmait qu'avant la fin de l'année elles seraient devenues ses deux fidèles portraits."
Marcel Aymé, "Les contes du chat perché"
22:10 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cannes, aymé, les contes du chat perché
26/03/2012
Festival Hors Cadre
Dans le cadre de ce Festival touchant à la fois à la littérature et au cinéma, j'animerai trois ateliers d'écriture trois soirées consécutives (ne cherchez pas à vous inscrire, c'est complet)... et j'aurai la joie de vous présenter le samedi 7 mars, au cinéma Gérard Philippe (belle salle, bel écran), l'un de mes films préférés :
Quand les responsables m'ont donné carte blanche pour le choix du film, j'ai souhaité évoquer "Série noire". Faute de copie disponible, j'ai proposé "Le bal des vampires", et cela n'avait rien d'un choix par défaut ! Attention, merveille ! A samedi 20h30 donc, vous savez où !
21:32 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hors cadre, vénissieux, cinéma gérard philippe, le bal des vampires, polanski, série noire
21/08/2010
Foulées
Plaisir de courir dans les rues de Lyon après la pluie. Au milieu de la chaussée pour commencer (les bagnoles observent encore une relative grève aoûtienne), puis sur les berges du Rhône. Y ai croisé x véhicules lunaires censés cleaner les lieux, une foultitude de volatiles au plumage plus ou moins noble, l'ancienne péniche de Fabienne Swiatly, trois notables sur bicycles escortés de motards avec gyrophares… Pour finir, dans ma propre rue, un sdf était occupé à NETTOYER les trottoirs (il chassait les détritus pour les balancer dans une poubelle). N'en jetez plus.
06:39 Publié dans LyonnÈseries, où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jogging, course, berges du rhône, lyon, pluie, s.d.f, mauvais sang, carax, swiatly, binoche, lavant
12/01/2010
La course ?
" La beauté ne prend plus le temps de naître sous nos yeux, puisque l'accélération et le gâchis que l'on fait de tout nous empêchent de regarder autour de nous et surtout en nous. (...) Les cinéastes qui comptent sont ceux qui nous rappellent à l'ordre. Ils nous aident à voir plus clair et plus près. Ils nous enseignent la patience et la vigilance. Ils nous fortifient pour nous aider à ouvrir les yeux sur un monde qui doit de toute façon poursuivre sa trajectoire, même si la désillusion et la mort figurent parmi les étapes du voyage. "
12:52 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : blain, beauté, ordre, accélération, course, the host, voyage, mort, cinéma, cinéaste