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25/07/2015

Birthday

turn him over

oh, no

 

do not drink wine nor strong drink

thou, nor thy sons with thee

lest ye shall die

look not thou upon the wine when it is red

and when it bringeth his color in the cup, when it moved itself aright

at the last it biteth like a serpent

and stingeth like an adder

now, folks

that’s from the Good Book

but in this here town

it’s five cents a glass

five cents a glass

does anyone really think that that is the price of a drink

the price of a drink ? let him decide

who has lost his courage and his pride

who lies a groveling heap of clay not far removed

 

all’s quiet, sir

let’s fall in

follow me

i beg your pardon, ma’am

i’m sorry. i’m so sorry

allow me, ma’am

thank you

may i ?

thank you

 

thornton, wake up ! soldiers !

take a look

 

i don’t care what you meant to do

it’s what you did i don’t like

you inconvenienced this lady, and made a fool of yourself

and this railroad in the bargain

now, i want you to apologize to this…

yes, sir, can I help you ?

 

if they move, kill them

 

 

the wild bunch

 

 " Me voici donc à mi-chemin, ayant eu vingt années

En gros vingt années gaspillées, les années de l'entre-deux-guerres

Pour essayer d'apprendre à me servir des mots, et chaque essai

Est un départ entièrement neuf, une différente espèce d'échec

Parce que l'on n'apprend à maîtriser les mots

Que pour les choses que l'on n'a plus à dire, ou la manière

Dont on n'a plus envie de les dire. Et c'est pourquoi chaque tentative

Est un nouveau commencement, un raid dans l'inarticulé

Avec un équipement miteux qui sans cesse se détériore

Parmi le fouillis général de l'imprécision du sentir,

Les escouades indisciplinées de l'émotion. "

 

T.S.Eliot

 

 

28/06/2015

Le film du dimanche soir # 4

La première version de "MAD MAX" !!!

 

Ce sera mieux avant !

 

25/05/2015

Si on m'avait dit un jour que Jacques Audiard décrocherait la palme d'or...

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... et que je n'en aurais plus rien à foutre...

 

22/04/2015

Deep...

 

Un des plus beaux films du monde...

12/04/2015

Vrac de vrac # 28

Quelques textes de moi et (surtout) des articles intéressants à lire sur le site du GRAIN DE SEL (le journal des communistes de la Croix-Rousse).

Autrement, cette semaine... Ce jeudi par exemple, si vous voulez vérifier que mon accent italien est meilleur que mon accent anglais (pas difficile)...

les ailes du désir,wim wenders,le grain de sel,le journal des communistes de la croix-rousse

Et ce dimanche surtout, immanquable (et toujours gratuit) :

les ailes du désir,wim wenders,le grain de sel,le journal des communistes de la croix-rousse

En résumé :

 

18/10/2013

" ... un vieux moine me lisait la Légende de Novgorod... "

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Werner Herzog, sur le tournage de "Nosferatu".

Titre de la notule piqué à Fred Sauser

11/09/2013

Encore un effort, petit scarabée !

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16/02/2013

Est-ce ainsi que les hommes meurent ?

 

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- Ça te dirait que je te prête les trois saisons de " Deadwood " ?

- Je sais pas. Ma copine…

- T’as raison. C’est une série HBO qu’on ne déguste pas avec n’importe qui. Vaut peut-être mieux être seul pour l’apprécier.

- Ma copine en a entendu parler comme d’un western très sale. Mais sale… sur tous les plans.

- Réputation méritée. Les images, les personnages sont crades, même les plus illustres : les Calamity Jane, les Wild Bill Hickok, et les autres. On les voit tous s’éclabousser dans ce trou du cul du monde qu’est Deadwood en 1870.

- Un western sale et bavard…

- Sûr. Les cow-boys n’arrêtent pas de s’insulter, de se menacer en buvant. Un record de « cocksucker » à la minute. Et quand ils s’arrêtent, c’est pour tuer. S’ils sont encore en état. S’ils ne roulent pas direct sous la table. Le verbe… c’est quelque chose, dans « Deadwood ». Parfois, c’est tout ce qui leur reste. Dans « Deadwood », t’as même un personnage qui soliloque dans un saloon pendant qu’une pute le suce …

- Là, tu parles du fabuleux acteur…

- Ian Mac Shane.

- On m’a conseillé de voir la série rien que pour lui.

- Pas ça qui convaincra ta copine. Pas un exposé sur « le logos & les colts  dans Deadwood ». Et puis… sache qu’il y a pire dans Deadwood...

- C’est… politique ?

- Vous avez vu « Gangs of New-York » ?

- Ma copine a détesté, malgré Di Caprio.

- « Deadwood », c’est le film de Scorcese sur une trentaine d’heure, mais dans une version bien plus radicale et bouseuse, dans une version plus vulgaire… et moins pute.

- Tu parles de quoi, là ?

- Je te parle de boue et de naissance de l’Amérique. Je te parle d’une putain de genèse filmée sans chichi. Avec les plus longues agonies jamais montrées dans une série. Je te parle du capitalisme filmé à poil dès ses premiers cris.

- C’est avec ce genre d’arguments que je vais convaincre ma copine ?

- On est bien d’accord, là ? On parle d’une série « faite pour quelques uns » ?

- T’as réponse à tout sur « Deadwood », c’est chiant.

- Non. Par exemple, j’ignore comment une série pareille a pu voir le jour. C’est comme un sale miracle.

- Et ?

- Et embrasse ta copine de ma part.

 

F.Houdaer

Texte publié dans l’avant-dernier numéro de « L’Indic ». D’autres critiques sur d’autres séries ? Ici. Celles-ci sont signées Nicolas Le Breton.

 

29/12/2012

questions / réponses

« - Sont où, les gens ?

- Hein ?

- Sont plus dans les usines, sont plus dans les églises… Alors, y sont où ?

- Sont chez eux. Sont tous seuls et y sont chez eux. »

 

B.Poelvoorde & A.Dupontel in « LE GRAND SOIR » (Delépine / Kervern)