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26/02/2014

Le Pédalo Ivre (collection poésie), bilan (provisoire) & prospectives

Dans la famille "déjà parus (depuis la mi-2012)" :

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ICI

 

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ICI

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ICI

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ICI

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ICI

 

Dans la famille "à paraître" (en 2014) :

" Le Cow-Boy de Malakoff " de Thierry Roquet (Parution imminente)

" Le citronnier " de Samantha Barendson

" Muséhomme " de Pierre Soletti & Valère Argué (préface de Katia Bouchoueva)

" La vie est trop vraie " de Simon Allonneau.

Et merci à... beaucoup de gens (en commençant par Jean-Marc Luquet).

03/02/2014

Mon nom est personne, comme tout le monde

Avant de faire cow-boy ici

je n’étais rien

pas grand-chose

en tout cas

un employé sans                                                

envergure

un salarié sans

ambition

un chômeur au bout

du rouleau

un atome perdu

dans cette immensité

sans but

je vous l’assure :

on vit bien mieux

la fin de quelque chose

et le début d’une autre

en comptant sur ses doigts

le goutte-à-goutte

d’une folie

qui s’écoulerait

hors des sentiers battus

 

Extrait de "LE COW-BOY DE MALAKOFF" de Thierry Roquet, à paraître prochainement aux éditions Le Pédalo Ivre

 

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29/01/2014

Rencontres avec des z'hommes remarquables # 1 : JEAN-MARC LUQUET

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Lassé de ne pas lire dans la presse le moindre entrefilet sur les éditeurs que j’estime, j’ouvre un nouvel espace sur mon blog pour y questionner quelques « z’hommes remarquables » comme le disait Tonton Gurdjie. Le premier, à tout seigneur tout horreur, n’est autre que Jean-Marc Luquet qui, après s’être occupé pendant des années de la collection « La ligne d’horizon » aux éditions "A plus d’un titre", a créé les éditions Le Pédalo Ivre (et a poussé le vice jusqu’à m’y confier une collection de poésie !).

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Jean-Marc Luquet, tu as créé les éditions « Le Pédalo Ivre » il y a deux ans (on se dit « tu », je ne vais pas jouer à Anne Sinclair interviewant DSK à « 7 sur 7 »)… Mais avant cela, avant de commettre cette fatale erreur qui te poussera à hypothéquer ta piscine, quel a été ton parcours professionnel, intellectuel, politique… Oui, cet entretien vise à fournir à la N.S.A. de nouvelles données, mais pas seulement…

Mon parcours professionnel est simple : je suis informaticien depuis une trentaine d'années, et j'ai été libraire pendant deux ans. Quant à mon parcours politique, j'aurais tendance à sortir mon joker, à l'exception de quelques informations. Je suis sensible à l'écologie, je suis bénévole à la revue Silence et antinucléaire de longue date. Je me suis également intéressé à la critique du développement, du reste mes deux expériences d'édition sont consacrées à cela. Enfin, concernant mon parcours intellectuel, je n'aurai que deux choses à déclarer : j'ai attendu d'être quinquagénaire pour lire Albert Camus (c'est en cours), et mon rapport à la poésie contemporaine est, disons, particulier, puisque mon poète de chevet est François Villon.

Informaticien, libraire, militant antinucléaire, ton intérêt pour la critique du développement... De là à devenir éditeur, il y a un pas que tous ne franchissent pas. Tu t'es d'abord occupé de cette fameuse collection "La ligne d'horizon" aux éditions A plus d'un titre. Combien de temps a duré cette expérience ? Qu'est-ce qui l'a caractérisée ? Dans quelle mesure a-t-elle préparé la naissance des éditions Le Pédalo Ivre ? Que te restait-il à apprendre sur le tas, après tout ce que tes précédentes activités t'avaient apporté ?

En fait, tout vient de mon intérêt pour la critique du développement en général, et pour François Partant en particulier. Partant était un économiste précurseur du tiers-mondisme. Après son décès, s'est constitué l'association "La ligne d'horizon" qui tente de poursuivre son oeuvre. Dans cette association, l'une de mes activités était d'éditer des brochures et des actes de colloque, avec les moyens du bord et des résultats pas très pros. Au bout de quelques années, j'ai eu envie de faire de "vrais" livres, diffusés en librairie. 

Sur ces entrefaites, j'ai accepté la proposition de gérer une collection aux éditions "A plus d'un titre". Sont parus une demi douzaine de livres, d'abord d'auteurs avec qui j'avais travaillé, comme Ingmar Granstedt, François de Ravignan ou Serge Latouche, puis un auteur plus ancien et redécouvert, Bernard Charbonneau. J'ai d'ailleurs rencontré à cette occasion un autre directeur de collection… nommé Frédérick Houdaer. Et c'est là que j'ai vraiment appris à éditer un livre, à traquer un peu sérieusement les coquilles et à réfléchir à un tirage.  Cette expérience à duré de 2007 à 2011, quelque chose comme ça. Et c'est quand elle s'est achevée que j'ai voulu poursuivre en créant "Le pédalo ivre".

 

jean-marc luquet,éditions le pédalo ivre,françois partant,la ligne d'horizon

 

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Au catalogue du Pédalo Ivre, aujourd’hui, on trouve certes des livres critiques sur le développement mais aussi deux collections, l’une consacrée à la poésie et l’autre –plus récente- aux textes de chansons. Peux-tu nous présenter cette (petite) dernière ?

J'ai eu l'idée de créer cette collection suite à des discussions avec des amis poètes. Je m'étonnais de ne voir paraître que des textes poétiques écris en vers libres (ou en prose), jamais sous forme versifiée et avec un nombre de pieds répétitifs. Réponse : "ça, c'est de la chanson". Bon, j'avais l'air fin avec mon Villon ciseleur de vers à renfort d'acrostiches pour corser un peu la difficulté. Donc, autant j'ai aimé tous les ouvrages parus dans ta collection Poésie, autant j'avais aussi envie de publier des textes versifiés plus classiquement. Alors, allons-y pour une collection Textes de chanson. La formule est simple, proche de la collection Poésie : des textes de chanson, un livre au format de poche, un prix raisonnable (10 euros), diffusion en direct. Si certaines des chansons figurent sur de CD, l'ouvrage y fait référence. Un premier livre est sorti, titré "Chansons poético-tralala", de François Mallet (un lyonnais), du groupe Otchoz. Le suivant, en préparation, s'intitulera "Bons grains, cargo d'ivraie" et est écrit par un auteur de Rive de Gier sous le pseudo de Oak. Et il n'est pas impossible que paraissent un jour des recueils de chanson de certains auteurs de la collection poésie.

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Existent-ils, pour toi, des modèles de maisons d’édition ou d’éditeurs (à part Gérard de Villiers) ? Quel avenir pour le Pédalo Ivre espères-tu (dé)raisonnablement ?

Question difficile. La particularité du Pédalo ivre est d'être une "micro" maison d'édition (pas de salaire, peu de livres par an). Mes références, sans parler de modèle, sont plutôt de "petits" éditeurs qui vivent (souvent mal) de leur activité. Il y en a beaucoup en France, c'est d'une richesse et d'une diversité étonnantes. S'il faut citer des nom, et seulement à titre d'exemple, disons Parangon ou Le passager clandestin, les deux faisant un travail qui me plaît bien.

Quant à l'avenir du Pédalo ivre, il est très incertain. Il est déjà lié à l'avenir de l'objet livre papier, lui-même incertain. Ensuite, l'avenir dépend de la vente des livres, qui est modeste voire insuffisante. Mais pour l'instant, il y a encore un petit peu d'argent dans la caisse, donc tous les espoirs sont permis !

 

06/01/2014

Entretien sur remue.net

ICI. Merci à Fabienne Swiatly d'avoir lu le livre de Grégoire Damon publié au Pédalo Ivre et de m'avoir posé quelques questions. L'occasion pour moi de citer des poètes et/ou éditeurs rarement ou jamais défendus sur ce site (mais si les lignes bougent, tant mieux).

Et une vidéo d'humeur pour boucler cette notule :


17/12/2013

Ce qu'on ne ferait pas pour boire de la Chimay (bleue)...

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Il est à l'impression ! Qui, que, quoi ? Le 81ème numéro de la revue "Microbe". J'en ai préparé le menu, en y glissant de vrais morceaux de Fabienne Bergery, d'Heptanes Fraxion, de Katia Bouchoueva & de Simon Allonneau (rien que des très bons poètes qui n'avaient jamais publié dans la revue belge).

Plus de précisions ? ICI. Et c'est ainsi qu'Eric Dejaeger est grand !

A signaler : Simon Allonneau sera publié aux éditions Le Pédalo Ivre l'an prochain. Quant à Katia Bouchoueva, elle signe la préface du recueil de Pierre Soletti que je publierai également au Pédalo Ivre (second  semestre 2014).

11/12/2013

DASSAVRAY (le retour)

Après "Les ruines de la future maison" et "Le dimanche, je m'appelle Olivier", je publie un nouveau titre d'Hélène Dassavray. Je ne le fais pas aux éditions A plus d'un titre mais aux éditions Le Pédalo Ivre, puisqu'il s'agit d'un recueil de poèmes. Le commander ? ICI

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" Je n’aime pas celle que tu aimes

Je ne l’aime pas

Même si c’est moi

C’est le moi que je n’aime pas

Trop docile

Trop curieuse

Trop fragile

Même si c’est moi

Ce n’est pas moi

Bien trop soumise

Bien trop taiseuse

Ce n’est pas cette femme là

Que j’attends de moi "

 

Hélène Dassavray est née au milieu du siècle dernier dans le plus petit département de France. Ses écrits sans fioritures racontent sans dire, dévoilent avec une tendre ironie une humanité parfois blessée à vif, mais toujours espérante. Elle écrit et vit entre le Lubéron et Paris.

 

Une critique signée Christian Cottet-Emard

 

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13/10/2013

Pourquoi publier de la poésie ? # 1

 

C’est la question que je me suis posée un peu plus intensément ces derniers jours, après avoir renoncé à publier un(e) poète(sse) au dernier moment (le re-travail sur le manuscrit avait été fait, les contrats étaient prêts).

Pour commencer à y répondre, j’ai envie d’évoquer une expérience marquante dans mon petit parcours éditorial. L’anecdote (aussi cruelle que fondatrice pour moi) remonte à ce jour où, au terme d’une aventure éditoriale de presque quatre ans, je cessai de m’occuper d’une collection de romans francophones chez un petit éditeur (les éditions A plus d’un titre). L’aventure prenait fin pour moi, pour des raisons strictement personnelles, sans rapport avec le relatif insuccès des huit titres que j’avais sortis (un seul avait rencontré son public, « Les ruines de la future maison » d’Hélène Dassavray, critique élogieuse dans le Canard Enchaîné, premier tirage de 1500 ex. épuisé… le Pérou).

L’aventure prenait donc fin et j’essayais de faire un bilan en présence de certains des auteurs que j’avais défendus. Si j’avais sans doute commis des erreurs, je n’avais aucun regret (n’avais-je pas aidé à la parution de deux ouvrages aussi formi-formidables et opposés que « Aux vents » de M.Pellacoeur et « Shopping Bang Bang ! » du tandem Flahaut-Labedan ? J’en étais et en suis toujours fier). J’étais - cette fois - également convaincu que publier des romans dans la petite édition était une mission vaine (pour des raisons que je ne développerai pas ici),  qu’il y avait autre chose à faire dans la petite édition. Alors que je dressais ce bilan à voix haute, j’ai lâché comme une évidence que, de toute façon, n’ayant jamais gagné le moindre euro dans cette aventure, je n’avais jamais raboté ma liberté d’initiative, etc, etc.

Je me suis sans doute écouté parler à cet instant, et n’ai pas tout de suite compris la réaction des personnes autour de moi. Je ne l’ai pigée que plus tard. J’ai pigé que certains de mes proches ne m’avaient tout simplement… pas cru quand j’avais rappelé ne pas m’être fait un centime dans l’histoire.

Et alors, me  direz-vous ? Et alors, je crois que c’est l’un des souvenirs les plus cuisants de ma vie. Que de nombreux auteurs ignorent la réalité économique de la petite édition, c’est une chose (même si je leur trouve de moins en moins d’excuse). Que des proches me méconnaissent à ce point en est une autre (voir "Fire Notice" pge 26).

Aujourd’hui, grâce au soutien de Jean-Marc Luquet, c’est la poésie que je veux défendre au Pédalo Ivre. Pas n’importe laquelle. Dans le jeu des sept familles de la poésie, il y en a deux qui me tiennent particulièrement à cœur (lesquelles ? Ben, lisez ce qui est déjà publié au Pédalo Ivre pour vous faire une idée). Et il y a beaucoup, beaucoup de choses à faire (des éditeurs aussi remarquables que Les Carnets du dessert de lune, Gros Texte, Les Etats Civils, Le Pont du Change, Pré Carré, Color Gang, La Passe du Vent, Cousu Main et quelques autres ne peuvent y suffire).

Les enjeux financiers de la poésie étant à peu près nuls, j’ai cru pouvoir avancer sur un terrain relativement déminé. Erreur. Bien sûr, il y a les egos. Mais je n’ai jamais craint les egos un peu forts, du moment qu’ils s’accompagnaient d’une véritable générosité, d’une prise de risque authentique.

Je publie donc des poète(sse)s, pas des princes(sses) au petit pois. Des gens qui prennent et qui donnent, pas ceux qui se croisent les bras au bord de la piscine, pas ceux qui sortent de la cuisse de Jupiter (qu’ils y retournent). Exit, les petits malins qui n’ont jamais lu un titre publié au Pédalo Ivre et qui m’envoient leurs z’œuvres en pièce jointe sans me demander si je ne préfèrerais pas une version papier.  À cette engeance, je dis simplement : je ne suis pas là pour vous servir.

Bref, donc, en résumé, au milieu des derniers hommes et des princesses au petit pois, pourquoi publier de la poésie ? Pour prouver que la vie est autre chose qu’une course de rats. Mais peut-être que j’ai tort, peut-être que c’est Ptiluc qui a raison.

 

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Mauvais exemple... À bien y réfléchir, je pense avoir trouvé beaucoup de poésie, gamin, dans les B.D de Ptiluc.

 

12/08/2013

"MON VRAI BOULOT"...

... de Grégoire Damon. Le quatrième titre de poésie publié aux éditions Le Pédalo Ivre.

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Pour le commander, c'est ICI.

Une première critique :

" Une poésie « coup de poing et cocktail molotov », qui envoie ou qui déménage, qui dénonce et souhaite en découdre. Une écriture qui me réconcilie avec une certaine idée de la poésie engagée d'hier, en la dépoussiérant, avec un jeu de jambes tonique et des attaques digne d'un champion de Kick-boxing !

Telle m'est apparue, au fil d'une lecture enthousiaste, la poésie urgente et instinctive de Grégoire Damon.

Je vous suggére de lire au plus vite le premier livre-manifeste de ce jeune poète - sans concession - qui alterne poèmes courts et longs, revendicatifs et extrêment bien torchés.

En 1969, le livre « Oiseaux mohicans » de Daniel Biga fit l'effet d'une bombe dans le milieu poétique. En 2013, Grégoire Damon frappera-t-il aussi fort ?

François-Xavier Farine

 

 

La critique complète...

 

 

 

Une deuxième critique .

 

Déjà parus dans la collection Poésie du "Pédalo Ivre" dont Jean-Marc Luquet m'a confié la responsabilité :

- "LE LIVRE POUR SORTIR AU JOUR" de Jean-Baptiste Cabaud & Magali Mélin.

- "NOUVELLES DU FRONT DE LA FIEVRE" de Jean-Marc Flahaut.

- "LES DERNIERS SERONT LES DERNIERS" de Thomas vinau

12/05/2013

Vrac de vrac # 8

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Vous pouvez (enfin !) commander sur le site des éditions "Le Pédalo Ivre" le dernier titre de la collection de poésie, le formidable "Livre  pour  sortir au jour" signé Jean-Baptiste Cabaud / Magalin Mélin !

Autrement ? Dimanche prochain ?

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Autrement ? Le dimanche suivant (le 26 mai)? Je participerai à un formidable Charivari place Sathonay, à Lyon, pour vous plonger dans l'aventure de "Peer Gynt".

Autrement ? Le reste (de ma vie) en image ?

 

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