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30/01/2012

Compile Face-Bouquienne # 2

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Frédérick Houdaer

aime Leslie Grange. / a rêvé que le jeune Lulu Gainsbourg était mort, mais son père bien vivant. A rêvé que le père rendait hommage au fils. /  Ames sensibles, s'abstenir ! / Faut-il en finir avec les maisons d'édition ? / Un retour sur la-notre lecture de vendredi dernier. / sait ce qu'il doit, littérairement parlant, à Mattel :

 

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28/01/2012

"LE BLOC" de Jérôme Leroy

 

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« C’était Brou qui conduisait. Il avait une Fiat Polski verte, une vraie caisse à savon, qui n’avait aucune tenue de route. L’habitacle puait le tabac et l’alcool. Tu montas à l’arrière avec Simon. Le CRS était le seul du groupe à avoir une carrure encore plus impressionnante que la tienne.

C’était un garçon mélancolique qui vivait tout le temps à la caserne de Darnétal, contrairement à nombre de ses collègues. Il en devenait populaire car il était toujours prêt à rendre service pour les astreintes du week-end ou des jours fériés.

Simon était persuadé, sincèrement persuadé, que les Soviétiques allaient franchir le Rhin et que Giscard était un agent du KGB, tout comme Mitterrand. La gauche avait perdu les dernières législatives, celles de 78, mais ça ne le rassurait pas. Il souffrait de fait d’une légère paranoïa et passait ses loisirs à lire dans sa chambrée des magazines de cul comme ses collègues : il n’aurait pas voulu qu’on le prenne pour une tafiole. Mais, dès qu’il se retrouvait seul, il se gavait de romans d’espionnage avec une prédilection pour les SAS que lui prêtait Brou. Pour aggraver les choses, Brou lui prêtait aussi des romans de Saint-Loup et de Jean Mabire.

Il te demanda de sa voix douce ce que tu lisais et sans que tu saches au juste ce qui te prit, tu lui lus un extrait d’ « Union libre » :

Ma femme aux jambes de fusée

Aux mouvements d’horlogerie et de désespoir

Ma femme aux mollets de moelle de sureau

Ma femme aux pieds d’initiales

Aux pieds de troupeaux de clés aux pieds de calfats qui boivent

Ma femme au cou d’orge imperlé

Ma femme à la gorge de Val d’or

De rendez-vous dans le lit même du torrent

Aux seins de nuit »

Tu fus presque gêné par sa réaction.

Là, au milieu des clients, du bruit de la rue qui couvraient brièvement les conversations à chaque entrée ou sortie d’un client, les yeux du CRS s’étaient emplis de larmes et il répétait mécaniquement :

- Qu’est-ce que c’est beau, qu’est-ce que c’est beau, qu’est-ce que c’est beau.

Depuis, tu lui prêtais ou lui offrais très régulièrement de la poésie. Après Breton, ce fut Alcools qu’il aima moins, René Char qu’il n’aima pas du tout, Verlaine, Rimbaud, Musset. Inexplicablement, Simon eut une véritable passion pour Michaux dont il ne se lassait pas. Bien qu’il t’ait demandé de garder cette dilection secrète, « ils vont se foutre de ma gueule », et que tu n’aies rien dit, cela finit par se savoir.

Jean Emile fut effondré. Il trouvait de très mauvais aloi que l’homme d’action s’émollie avec des vers.

Brou, lui, fut plus tolérant et indiqua que nous étions là dans une vieille tradition occidentale, celle des guerriers poètes. Il parla de Charles d’Orléans ou de Drieu.

Simon, rassuré, n’eut plus à se cacher mais il était très étrange, tout de même, de l’entendre murmurer comme une prière des extraits de Misérable Miracle, alors que vous incendiez au cocktail Molotov la permanence d’un conseiller général communiste du côté du Petit-Quevilly. »

 

« LE BLOC » de Jérôme Leroy (lien vers le site de l'auteur dans la colonne "Passerelles" à gauche), éd. Gallimard, Série Noire.

Une critique du livre par Thierry Marignac, auteur du récent et tout aussi excellent "MILIEU HOSTILE".

Une autre critique du livre signée Christopher Gérard.

Je vous épargne les papiers parus dans la presse traditionnelle, aussi nombreux qu'insignifiants.

 

23/01/2012

LA FRANCE N'EXISTE PAS (extrait d'un looooong chantier poétique en cours)

Jeanne d'Arc est tombée dans le trou

au milieu de la table

elle y a disparu

emportant avec elle nappe et couverts

avant que l'oncle n'ait eu le temps de servir l'apéro

à moi de jouer maintenant

comment mettre tout cela

à ma main ?

je cherche avec qui commencer

avec quelle couronne

tombée

ramassée

volée

faire sonner le début du premier épisode

je crains les génériques trop longs

pleins de prénoms et de chiffres

je réfléchis à la première bouse de cheval

au premier crottin

dans lequel flanquer mon gaulois d’ancêtre

je subodore le système D requis

pour sauver sa peau au Moyen-Âge

le jeu des chaises musicales

reste de toutes les époques

pour ceux qui ont la chance d’avoir des chaises chez eux

et tous ces artistes officiels

qui n’ont pas toujours manqué de génie

pour servir leurs maîtres

ne m’inspirent qu’une moue polie

je sais bien que

pour finir grand jardinier de Versailles

il vaut mieux naître déjà fils de grand jardinier

j’ai toujours su que les jardiniers étaient des putes

et des fils à papa

au point où j’en suis

de ma relecture

je file tout droit aux incontournables

Napoléon pour commencer

Napoléon qui s’auto-proclame empereur

qui s’auto-sacre

le saint patron de tous les écrivains qui s’éditent à compte d’auteur

et pourquoi pas ?

j’oublie ceux qui l’ont maudit dans toutes les langues

j’oublie les produits dérivés

 

(...)

 

et à Lyon

où je vis aime et écris ?

à Lyon

les Canuts se sont battus

les Canuts ont perdu

et beaucoup de choses qui ont été écrites à leur sujet

relèvent de la très mauvaise littérature

 

(...)

 

dans les années 70

du vingtième siècle

un président de la république française

pond une anthologie de la poésie française

c’est dire s’il est cocu

et malade

 

(...)

 

et il y a tout ce qu’on n’apprend ni en cours d’histoire

ni en cours de français

Casanova

devenu Maçon à Lyon

qui écrit ses Mémoires dans la langue de Poquelin junior

(...)

 

F.Houdaer

22/01/2012

Course à la Présidentielle 2012

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19/01/2012

Vendredi 27 janvier, à 19 heures...

... vous savez où me trouver (cliquez sur l'image pour tout voir-tout lire).

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 Extrait du journal "Topo" :

" En 2012, les Jeux dits de la poésie zoomeront parfois sur un acteur de la poésie vivante ou laisseront carte blanche à un poète. À travers leurs réalisations, leurs textes, leurs univers, ces auteurs, éditeurs, revuistes rencontreront le public pour échanger sur la diversité de la poésie contemporaine. C’est Samantha Barendson qui a été sollicitée pour cette première carte blanche, qui aura lieu exceptionnellement un vendredi. La poétesse franco-argentine Samantha Barendson se fait maître de cérémonie et convie deux autres poètes voyageurs – Robert Notenboom et Frédérick Houdaer – à une lecture des écrits composés à partir des photographies de l’artiste lyonnais F(ak ) Artist. Lecture-vernissage qui laissera ensuite place à la discussion et aux éventuelles questions autour d’un verre. Dans le cadre de cette rencontre spéciale, les oeuvres de F(ak ) Artist seront exposées à la bibliothèque tout le mois de janvier.

Samantha Barendson, née en 1976 est un peu argentine, un peu française, un peu italienne et très poète. Elle écrit des poèmes dans toutes ses langues, seule ou avec ses amis également poètes, peintres, illustrateurs ou photographes, elle écrit à la main des livres d’artiste, des pièces de théâtre aussi et des contes pour enfants. Elle aime à déclamer, crier, hurler ou chanter, elle est parfois un peu comédienne, un peu frustrée de n’être pas une chanteuse de tango.
Bibliographie poétique :
• Coquelicots, Le Pré # carré éditeur, 2011
• Les délits du corps, Christophe Chomant éditeur, 2012
• Le combat, avec Jean de Breyne, collection Duos, 2012

 

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Robert Notenboom est né en 1931 à Paris, entre deux guerres, d’une mère allemande et d’un père néerlandais. Il a connu une vie mouvementée pendant laquelle il a toujours écrit mais ce n’est qu’après avoir traversé les souffrances d’une grave maladie qu’il s’est ouvert aux lecteurs. Il vit sur l’île de Groix depuis 25 ans. La poésie de Robert Notenboom qui se veut
sobre et dépouillée résulte de cette simplicité à laquelle « on arrive malgré soi en s’approchant du sens réel des choses » (Constantion Bràncusi). Puisant aux sources d’une spiritualité
fraternelle, elle privilégie l’expression pure de l’émotion et de l’amour.
Bibliographie :
• À l’embaumée des fleurs, Ed. du Puits Du Roulle, 2011
• Fables et contre-fables, Ed. AG.C., 2010
• Il n’y a pas d’hiver, Librairie Galerie Racine, 2010
• Du silence à l’éveil, Librairie Galerie Racine, 2009

Frédérick Houdaer est né en 1969, année poétique. Et si d’aucuns le cataloguent d’auteur de polars qui écrit de la poésie, d’autres pourraient également le qualifier de poète qui écrit des polars ! Il y a dans la poésie de Frédérick Houdaer des promenades, des scènes volées dans la rue, des interrogations et des doutes qui le rendent universel, mais il y a surtout une grande (auto)dérision, et un humour qui, loin d’être noir, nous réconcilie avec le monde.
Bibliographie poétique :
• Engeances, à paraître aux éditions La Passe du Vent, 2012
• Engelures, Éd. Oniva, 2010
• Angiomes, La Passe du Vent, 2005

Greg B., alias F(ak ) Artist, est né en 1976.
Photographe lyonnais, F(ak ) Artist is a real artist, un vrai artiste à l’imagination polychromée, l’oeil toujours en éveil et l’objectif en bandoulière, indubitablement attiré par les tags, les friches et tous les lieux désaffectés et fantomatiques qui échappent aux regards aseptisés. F(ak ) Artist retrouve ou révèle la poésie urbaine d’un monde qui semblait jusqu’ici abandonné."

En attendant la sortie de mon prochain livre (le mois prochain) ainsi que la parution de quelques uns de mes textes dans la très chic revue annuelle "PLS, Place de la Sorbonne" (la revue de Paris-Sorbonne IV) également le mois prochain...

Bon, c'est pas tout ça, mais je vous laisse pour un petit jogging hivernal.

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15/01/2012

C'était le onzième Cabaret Poétique...

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Ces photos (que vous pouvez agrandir d'un simple clic) sont toutes signées Josette Vial. Pour un retour en mots sur ce Cabaret, c'est ICI. Moralité de l'histoire : le Cabaret Poétique, c'est (presque) une fois par mois. C'est gratuit (carte d'adhésion à l'année : 2 euros). Donc, c'est tant pis pour les absents.

08/01/2012

Où j'aimerais signer pour un hiver froid, sec et lumineux...

Et pourquoi ne pas bien commencer la saison en cliquant ICI... et ICI ?

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L'image ? Girls just wanna have fun.

Autrement ? Le Cabaret Poétique de ce dimanche, comment était-ce ? Un premier retour.

07/01/2012

REEDITION-RESURRECTION !

Mon "ANKOU, LEVE-TOI !" reparaît... et c'est aux éditions "Terre de Brume" où Renaud Marhic prolonge l'aventure de la collection "Polars & Grimoires" !

Ankou lève-toi !, Houdaer

 

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" En Bretagne, la "bataille des ports" est engagée. Le VIIIe Corps d’armée américain marche sur Brest, détruite par quatre années de bombardements. Tout le pays de Léon est sillonné par les GI. Sur les routes défoncées, les accidents se multiplient… Une nuit, une jeep US percute la charrette d’un paysan. Drôle de paysan… Voulant secourir leur victime, les soldats découvrent un être squelettique portant chapeau, agrippé à sa faux… Confiée à la hiérarchie militaire, la « dépouille » est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet… 2007. Éric Jaillet, journaliste lyonnais, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou – « l’ouvrier de la mort » – filmé par les Américains ! L’enquête commence en Bretagne et se poursuit aux États-Unis. Mais la traversée de l’Atlantique n’est rien à côté de celle qui attend Jaillet… Du personnage le plus emblématique du légendaire breton aux Sorcières de Salem américaines, c’est à un grand télescopage des mythes que nous invite ce malicieux polar féerique. "

 

Ce qu'on disait de ce livre lors de sa première édition :

" Ce conte (car au final, c’est une forme de conte que ne dénierait pas un Tim Burton avec ses Noces funèbres) tient tellement la route et sa forme narrative de thriller vous entraîne malgré vous sur des voies terreuses, de...s ornières quasi celtiques, à la poursuite d’une vérité qui ne fait que s’enfuir […] La trame est émaillée de références authentiques à la Seconde Guerre mondiale qui renforcent l’impression que tout y est véridique. Second roman de cette collection qui vous laisse comme un goût d’infini (après Renaud Marhic), l’impression subtile d’avoir pu effleurer quelque chose mais de ne pas encore savoir vraiment ni ce que c’est, ni si vous avez envie de savoir vraiment ce que c’est… "
Véronique De Laet – Phénix Mag

« ANKOU, ES-TU LÀ ?

Quel curieux roman que ce livre de Frédérick Houdaer ? « Ankou, lève-toi » est une variation fantastico-policière sur le thème de l’Ankou, personnage mythique des contes bretons. L’histoire de cette quête oscille entre deux époques, la nôtre et la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le roman débute dans un bistrot lyonnais, où un dialogue se noue entre une vieille alcoolique et un journaliste. « Où il est question d’une mystérieuse collision entre un chariot et une jeep », « Où il est question de Roswell et des sorcières de Salem »… L’écrivain s’amuse à tisser une trame effilochée de toutes parts – un bel imbroglio-, émaillant son écriture très imagée de clins d’œil en tous genres. Ce style fait naître une ambiance brumeuse propice à cette histoire de faucheuse, de brouillards bretons et de désert blanc, avec des phrases qui oscillent entre une poésie légère et des descriptions dramatiques, une pointe d’humour en sus. Bref, cet « Ankou, lève-toi » est fort réjouissant, mi-roman noir mi récit fantastique, et, toutes proportions gardées, fait penser à certaines nouvelles du grand Edgar Allan Poe.»

Gallia Valette-Pilenko

« LIVRE & LIRE », juin 2007

« (…) Frédérick Houdaer est un petit lutin facétieux qui a concocté une intrigue au ficelage éhontément provocateur. Le voyage en montgolfière rappelle évidemment Jules Verne. Les cinq semaines ne dépassent pas cinq heures. Le crash est retentissant et aussitôt on est plongé sous terre dans un voyage vers son centre, au milieu d’une gigantesque coulée de lave pour un ultime affrontement avec « l’ouvrier de la mort »

Julien Vedrenne sur "lelitteraire.com"

"Ombre familière, symbole de la fatalité plutôt que de la mort pure et simple, “l’homme à la faux” porte un nom en Bretagne : l’Ankou. Sinistre, mais pas si terrifiant, sa légende n’admet que des aventures d’exception. C’est dans cet esprit que l’auteur relate le voyage en Amérique de l’Ankou. Sur ses traces, le journaliste navigue entre mystères, dangers et hypothèses véridiques. L’imagination poétique de Frédérick Houdaer mêle avec astuce “le cavalier sans tête de Sleepy Hollow”, les sorcières de Salem, les secrets de l’armée états-unienne, et les mythes celtiques. Morbide ? Sûrement pas ! Le récit est plein d’inventivité, évoquant l’éternelle dualité entre vie et mort, tel un jeu complice. Un captivant roman insolite."

Claude Le Nocher sur "Rayon Polar"

 

Ce qu'en dit Nicolas Montard sur "Sortir Grand Lyon" :

« Croiser la légende de l’Ankou, l’extraterrestre de Roswell et l’immigration brestoise à Lyon, voilà le pari difficile dans lequel s’est lancé le Lyonnais Frédérick Houdaer. Dans "Ankou, lève-toi", la recette fonctionne à merveille.  

Les souvenirs d’enfance peuvent être tenaces. Pour Frédérick Houdaer, auteur lyonnais, les albums de Spirou en sont un. Notamment celui qui s’intéressait à l’Ankou, cette drôle de créature fantastique bretonne dont on dit qu’elle était le serviteur de la Mort.
C’est en partant de cette légende qu’est né le dernier roman de l’habitant de la Croix-Rousse. Mais Ankou, lève-toi, 173 pages publiées dans la nouvelle collection Polar Grimoire, ne se contente pas d’explorer le folklore breton. C’est aussi le point de départ d’une trame bien menée entre Lyon, Brest et le Nouveau-Mexique.
Une trame qui débute par la rencontre d’un journaliste avec Maryvonne, une Brestoise devenue Lyonnaise pendant la Seconde guerre mondiale. Celle-ci lui dévoile la légende de l’Ankou qui aurait été capturé par l’armée américaine. La créature aurait ensuite été ramenée au Nouveau-Mexique pour y pratiquer des expériences, donnant ainsi naissance à l’extraterrestre de Roswell. Débute ainsi une enquête et une errance du narrateur entre ces différents lieux, les pièces du puzzle s’emboîtant peu à peu.
 
 
CHAPITRES COURTS ET ÉCRITURE ALERTE
Compliqué et un peu trop tiré par les cheveux ? A la lecture du roman de Frédérick Houdaer, on ne le ressent pas. L’auteur, par des chapitres courts et une écriture alerte, nous tient constamment en éveil et tisse des liens qui au final n’apparaissent pas si incongrus que cela. En ajoutant une nouvelle version à l’extraterrestre de Roswell. « Mais je me sers d’archives, de ce qui existe ou a été dit, précise-t-il. J’y rajoute juste l’Ankou. » De belle manière.


N.M.

TROIS QUESTIONS À FRÉDÉRICK HOUDAER

Sortir Grand Lyon : Frédérick Houdaer, comment vous est venue l'idée d'écrire Ankou, lève-toi ?

Frédérick Houdaer : Enfant, j'étais passionné par Spirou. Lorsque j'avais 7 ou 8 ans, j'ai lu un des albums où était évoquée la figure de l'Ankou. Puis, il y a quelque temps, au fil des rencontres, je me suis lié à Renaud Marhic. Il voulait créer une nouvelle collection, Polar Grimoire, un croisement de plusieurs « mauvais » genres littéraires. C'est comme cela que je me suis lancé dans l'écriture d'Ankou, lève-toi. C'est d'ailleurs l'un des deux premiers livres de la collection avec Terminus Brocéliande de Renaud Marhic, justement.

Sortir Grand Lyon : L'écriture du roman a dû être plaisante...

F. H. : Oui, j'y ai pris énormément de plaisir. ça m'a notamment permis de tirer mon chapeau à Jules Verne et Hugo Pratt ! En plus de croiser le thème de l'Ankou et de Roswell, j'ai également ajouté les origines de toute ma famille à ce roman.  Et malgré les recherches, je n'ai jamais eu l'impression de devenir un rat de bibliothèque. J'ai découvert les liens entre Lyon et Brest (beaucoup de Brestois sont venus à Lyon pendant la guerre), ainsi que l'histoire du Nouveau-Mexique au milieu du siècle dernier avec Roswell.


Sortir Grand Lyon : Être dans les premiers auteurs d'une nouvelle collection est gratifiant ?

F.H. : Bien sûr. Mais vraiment, je tiens à souligner le travail avec Renaud Marhic. J'ai plusieurs années d'expérience dans le monde de l'édition (Frédérick Houdaer a déjà publié sept romans, Ndlr).  Pour Ankou, lève-toi, il y a vraiment eu une collaboration avec l'éditeur. Il a été très pertinent, très juste, il a vraiment participé à la création du livre.

Nicolas Montard » 

Ce qu'on en dit sur la "13ème Rue":

 «  (...) Sur une histoire très originale qui se déroule en Bretagne et qui retrace le parcours des légendes bretonnes, un journaliste lyonnais du nom de Eric Jaillet va enquêter sur une affaire étrange.
Cela se passe en 1944. Des GI auraient percuté avec leur jeep un paysan étrange et squelettique portant une faux et un chapeau noir. Il semblerait qu'il s'agisse de l'Ankou, le personnage emblématique des légendes bretonnes. Confiée à la hiérarchie militaire, la "dépouille" est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet...

L’histoire se poursuit aux Etats-Unis lorsque Eric Jaillet, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou, filmé par les américains...

Un bon suspense, de l’action et de la féerie.
 "

MON PROCHAIN LIVRE SORTIRA AU TOUT DEBUT 2012. J'en ai déjà parlé ICI

04/01/2012

ONZIEME CABARET POETIQUE, CE DIMANCHE !

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(Agrandir l'image ? C'est possible en cliquant dessus)