09/02/2021
Mahabharata
" Arjuna :
- Si la guerre, comme un orage indécis, nous menace et ne crève jamais, dois-je perdre toute ma vie à la préparer et mourir à la fin inutile et déçu ?
Krishna :
- Arjuna, je te le dis avec certitude : tu n’auras pas le choix entre la paix et la guerre.
- Quel sera mon choix ?
- Entre une guerre et une autre guerre.
- Cette autre guerre, où va-t-elle se dérouler ? Sur un champ de bataille ou au fond de mon cœur ?
- Je n'y vois pas une vraie différence. "
08:17 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mahabharata, carrière, brooks, lyon, arjuna, krishna, guerre, paix, coeur
19/11/2020
Qui reviendre ?
13:03 Publié dans LyonnÈseries, où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : un revenant, autant-lara, jouvet, réveil, rêve, lyon, jeanson
01/11/2020
Et ?
Lors du premier confinement, j’avais fait une liste de six-sept actions à mener « après ». Je les ai toutes accomplies au moment du déconfinement (toutes sauf une : « changer de médecin référent »).
En ce début de deuxième confinement, je commence une nouvelle liste. Et ce par quoi elle débute… ne plaira pas à la plupart de mes ami(e)s.
Je n’oublie pas que le 14 juillet 2016, j’aurais dû être sur la promenade des anglais, avec mes enfants, pour le feu d’artifice niçois (je le leur avais promis). Et que seul un « hasard » m’avait empêché de nous y conduire. Et, à l’époque, cela ne m’avait PAS servi de leçon.
J’ai habité dix ans à deux cents mètres de l’église « grecque » où un islamiste a ouvert le feu sur un prêtre orthodoxe hier (après avoir pris soin de scier le canon de son arme). J’adorais cette église (même si son accès n’était pas facile, elle n’était ouverte que lors des offices).
Et ?
Et vous pouvez lire ce livre.
Et ?
Je ne vous ferai pas un procès en déni de réalité, parce que j’ai largement de quoi balayer devant ma porte.
Et ?
Vous pouvez lire ce livre.
10:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : attentat, 19 tonnes, vimal, nice, promenade des anglais, lyon, église
01/05/2020
Parce que c'était lui...
Qui est Romain Colomb ? Un lyonnais fonctionnaire des Impôts qui, sans jamais se prétendre historien, nous a laissé de précieux écrits consacrés à son cousin : Henri Beyle dit « Stendhal ».
« Un jour, quelque écrivain de talent s’occupera de Beyle ; j’aurais mis les matériaux sous ses yeux (…). Mon ambition se bornera à avoir été pour lui un chroniqueur sincère. »
L’homme nous narre l’enfance de celui dont il a été « le premier ami », à commencer par leurs attentats de jeunesse (tirer au pistolet sur un « arbre de la Fraternité »). Devenu l’exécuteur testamentaire de Stendhal, Colomb fera graver sur son monument funéraire la mention « Milanais », l’écrivain ayant « abdiqué sa qualité de français » dès 1840 pour quelques obscures raisons politiques.
Toute une vie… Que Beyle batte la campagne (d’Italie, de Russie) ou le pavé parisien, son cousin est toujours là pour nous le montrer en train d’accumuler le matériau indispensable à sa future œuvre… mais pas seulement. Le Stendhal qu’il nous dépeint aime aussi à « défigurer son nom, en y ajoutant quelque lettre », à « s’attribuer un titre ou une profession supposés », à passer pour une « fashion victim » à juste titre ou pour un « hypocrite méchant » sans jamais l’être réellement. Oui, Stendhal voit s’évanouir sa fortune en même temps que celle de Napoléon, et il prend « gaiement la chose », oui, il survit en signant des articles littéraires pour des magazines anglais, oui, il rédige une statistique du Sacré Collège afin d’aider Charles X à faire élire un pape français, oui, il ne voit absolument pas venir certains bouleversements politiques majeurs, oui, il lui arrive de « hurler avec les loups » aux dires même de son cousin, et cela ne l’empêche pas de se juger sévèrement dans le même temps (on songe à Drieu), « au fond, cher lecteur, je ne sais pas ce que je suis ; bon, méchant, spirituel, sot. Ce que je sais parfaitement, ce sont les choses qui me font peine ou plaisir, que je désire ou que je hais. », oui, Stendhal reçoit plus de ses amis qu’il ne leur donne, bien qu’il rende « le bâillement impossible dans le salon où il se trouve », oui, il enchaîne les séjours italiens et s’aperçoit… qu’il va avoir cinquante ans, oui, il rêve de recevoir la croix de la légion d’honneur en qualité « d’administrateur » et s’avoue blessé de la décrocher comme écrivain…
Oui, Romain Colomb aime son cousin, et il est conscient de sa valeur, mais jamais il ne sombre dans l’hagiographie. Oui, d’une certaine façon, Colomb n’a pas démérité de Stendhal.
F.Houdaer
« Notice sur la vie et les ouvrages de Henri Beyle dit Stendhal rédigée en 1854 par son cousin Romain Colomb »
(introd. de Gérard Guégan)
Éditions À Rebours
170p., 17 euros
ISBN : 2 915114 03 X
07:03 Publié dans C.A.P de lettres, où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stendhal, lyon, drieu la rochelle, napoléon, beyle, a rebours, guégan
27/02/2020
Où François Bon nous raconte Led Zep à Lyon...
Le premier concert, à Lyon, le 26 mars 1973, c’est dans un stade de onze mille places où on a laissé entrer quinze mille jeunes, mais les portes sont forcées par quelques centaines d’autres qui prétendent à la gratuité des concerts (ce sera un vrai mouvement, quoique mineur, à l’époque). Grant explique au groupe que c’est une suite de ce que la France a connu en 1968, enfin pour la connaissance vague qu’il en a, et dont ils se contentent. Finalement, c’est les roadies de Led Zeppelin que Grant charge de bloquer les portes : on est quarante-quatre pour la tournée, si on retranche le groupe et les techniciens, l’avocat et le chargé de presse, ça en laisse deux bonnes douzaines qui, selon Gee, weren’t afraid to fight – si lui ne va pas au contact des gate crashers, c’est qu’il a peur d’en tuer un, dit-il. Mais quand des bouteilles vides viendront éclater sur la scène, Cole et lui repèreront le type qui les lance, et, dans la coulisse (tiré dans les escaliers par les cheveux en toute simplicité), on lui fera la fête.
Le lendemain, on joue à Nancy. La bonne ville de Lyon, sous la pluie, les a déçus : trop province, ça roupille, et on a encore la baston en tête. Ça pue les complications, dépôts de négociations, mieux vaut mettre un peu d’espace entre eux et Lyon (…).
François Bon, « Rock’n roll, un portrait de Led Zeppelin »
14:10 Publié dans LyonnÈseries, oreillettes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bon, led zeppelin, lyon, concert, bagarre
31/10/2017
LyonnÈseries # 2
07:05 Publié dans LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crue du rhône, rhône, lyon, inondation
15/09/2017
LyonnÈseries # 1
01:06 Publié dans LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, croix-rousse, clos-jouve, rue gorjus, lyonnèseries
29/06/2017
Arcus sur Lyon
09:19 Publié dans LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lyon, orage
25/06/2017
À quelques centaines de mètres de chez moi...
00:22 Publié dans LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : san-antonio, frédéric dard, dard, lyon, croix-rousse, rue calas