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10/08/2012

Pendant ces vacances...

... l'acquisition (et la lecture) de ces deux ouvrages... 

vinau,houdaer,le pédalo ivre,engeances,les derniers seront les derniers,remue.net,curiosity,mars

 

 

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... sont vivement recommandées pour vous protéger des méduses (qui font plus de morts chaque année que les requins), de l'insolation et des programmes télés sportifs.

Plus de renseignements sur le livre de Thomas Vinau ? Ici.

Plus de renseignements sur le mien d'ouvrage ? .

Autrement, on me signale une incroyable nouvelle : j'aurais posé un orteil en territoire "remue.net" (un peu comme la machine Bidule qui a posé une roue sur la planète Truc). 

26/03/2012

C'était le treizième Cabaret Poétique...

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Bernard Deglet

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Barbie Tue Rick

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Grégoire Damon

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Laurence Loutre-Barbier & Gérard Torres

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12/03/2012

Ce dimanche...

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Pour ma part, j'y lirai des extraits de "ENGEANCES", mon nouveau recueil aux éditions La Passe du Vent...

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... ainsi que de "LES DERNIERS SERONT LES DERNIERS" de Thomas Vinau, le premier titre de la collection de poésie dont je m'occupe au éditions Le Pédalo Ivre.

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Plus de précisions sur ces deux livres (où, quand, comment se les procurer en dehors du Cabaret Poétique) tout bientôt...

07/01/2012

REEDITION-RESURRECTION !

Mon "ANKOU, LEVE-TOI !" reparaît... et c'est aux éditions "Terre de Brume" où Renaud Marhic prolonge l'aventure de la collection "Polars & Grimoires" !

Ankou lève-toi !, Houdaer

 

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" En Bretagne, la "bataille des ports" est engagée. Le VIIIe Corps d’armée américain marche sur Brest, détruite par quatre années de bombardements. Tout le pays de Léon est sillonné par les GI. Sur les routes défoncées, les accidents se multiplient… Une nuit, une jeep US percute la charrette d’un paysan. Drôle de paysan… Voulant secourir leur victime, les soldats découvrent un être squelettique portant chapeau, agrippé à sa faux… Confiée à la hiérarchie militaire, la « dépouille » est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet… 2007. Éric Jaillet, journaliste lyonnais, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou – « l’ouvrier de la mort » – filmé par les Américains ! L’enquête commence en Bretagne et se poursuit aux États-Unis. Mais la traversée de l’Atlantique n’est rien à côté de celle qui attend Jaillet… Du personnage le plus emblématique du légendaire breton aux Sorcières de Salem américaines, c’est à un grand télescopage des mythes que nous invite ce malicieux polar féerique. "

 

Ce qu'on disait de ce livre lors de sa première édition :

" Ce conte (car au final, c’est une forme de conte que ne dénierait pas un Tim Burton avec ses Noces funèbres) tient tellement la route et sa forme narrative de thriller vous entraîne malgré vous sur des voies terreuses, de...s ornières quasi celtiques, à la poursuite d’une vérité qui ne fait que s’enfuir […] La trame est émaillée de références authentiques à la Seconde Guerre mondiale qui renforcent l’impression que tout y est véridique. Second roman de cette collection qui vous laisse comme un goût d’infini (après Renaud Marhic), l’impression subtile d’avoir pu effleurer quelque chose mais de ne pas encore savoir vraiment ni ce que c’est, ni si vous avez envie de savoir vraiment ce que c’est… "
Véronique De Laet – Phénix Mag

« ANKOU, ES-TU LÀ ?

Quel curieux roman que ce livre de Frédérick Houdaer ? « Ankou, lève-toi » est une variation fantastico-policière sur le thème de l’Ankou, personnage mythique des contes bretons. L’histoire de cette quête oscille entre deux époques, la nôtre et la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le roman débute dans un bistrot lyonnais, où un dialogue se noue entre une vieille alcoolique et un journaliste. « Où il est question d’une mystérieuse collision entre un chariot et une jeep », « Où il est question de Roswell et des sorcières de Salem »… L’écrivain s’amuse à tisser une trame effilochée de toutes parts – un bel imbroglio-, émaillant son écriture très imagée de clins d’œil en tous genres. Ce style fait naître une ambiance brumeuse propice à cette histoire de faucheuse, de brouillards bretons et de désert blanc, avec des phrases qui oscillent entre une poésie légère et des descriptions dramatiques, une pointe d’humour en sus. Bref, cet « Ankou, lève-toi » est fort réjouissant, mi-roman noir mi récit fantastique, et, toutes proportions gardées, fait penser à certaines nouvelles du grand Edgar Allan Poe.»

Gallia Valette-Pilenko

« LIVRE & LIRE », juin 2007

« (…) Frédérick Houdaer est un petit lutin facétieux qui a concocté une intrigue au ficelage éhontément provocateur. Le voyage en montgolfière rappelle évidemment Jules Verne. Les cinq semaines ne dépassent pas cinq heures. Le crash est retentissant et aussitôt on est plongé sous terre dans un voyage vers son centre, au milieu d’une gigantesque coulée de lave pour un ultime affrontement avec « l’ouvrier de la mort »

Julien Vedrenne sur "lelitteraire.com"

"Ombre familière, symbole de la fatalité plutôt que de la mort pure et simple, “l’homme à la faux” porte un nom en Bretagne : l’Ankou. Sinistre, mais pas si terrifiant, sa légende n’admet que des aventures d’exception. C’est dans cet esprit que l’auteur relate le voyage en Amérique de l’Ankou. Sur ses traces, le journaliste navigue entre mystères, dangers et hypothèses véridiques. L’imagination poétique de Frédérick Houdaer mêle avec astuce “le cavalier sans tête de Sleepy Hollow”, les sorcières de Salem, les secrets de l’armée états-unienne, et les mythes celtiques. Morbide ? Sûrement pas ! Le récit est plein d’inventivité, évoquant l’éternelle dualité entre vie et mort, tel un jeu complice. Un captivant roman insolite."

Claude Le Nocher sur "Rayon Polar"

 

Ce qu'en dit Nicolas Montard sur "Sortir Grand Lyon" :

« Croiser la légende de l’Ankou, l’extraterrestre de Roswell et l’immigration brestoise à Lyon, voilà le pari difficile dans lequel s’est lancé le Lyonnais Frédérick Houdaer. Dans "Ankou, lève-toi", la recette fonctionne à merveille.  

Les souvenirs d’enfance peuvent être tenaces. Pour Frédérick Houdaer, auteur lyonnais, les albums de Spirou en sont un. Notamment celui qui s’intéressait à l’Ankou, cette drôle de créature fantastique bretonne dont on dit qu’elle était le serviteur de la Mort.
C’est en partant de cette légende qu’est né le dernier roman de l’habitant de la Croix-Rousse. Mais Ankou, lève-toi, 173 pages publiées dans la nouvelle collection Polar Grimoire, ne se contente pas d’explorer le folklore breton. C’est aussi le point de départ d’une trame bien menée entre Lyon, Brest et le Nouveau-Mexique.
Une trame qui débute par la rencontre d’un journaliste avec Maryvonne, une Brestoise devenue Lyonnaise pendant la Seconde guerre mondiale. Celle-ci lui dévoile la légende de l’Ankou qui aurait été capturé par l’armée américaine. La créature aurait ensuite été ramenée au Nouveau-Mexique pour y pratiquer des expériences, donnant ainsi naissance à l’extraterrestre de Roswell. Débute ainsi une enquête et une errance du narrateur entre ces différents lieux, les pièces du puzzle s’emboîtant peu à peu.
 
 
CHAPITRES COURTS ET ÉCRITURE ALERTE
Compliqué et un peu trop tiré par les cheveux ? A la lecture du roman de Frédérick Houdaer, on ne le ressent pas. L’auteur, par des chapitres courts et une écriture alerte, nous tient constamment en éveil et tisse des liens qui au final n’apparaissent pas si incongrus que cela. En ajoutant une nouvelle version à l’extraterrestre de Roswell. « Mais je me sers d’archives, de ce qui existe ou a été dit, précise-t-il. J’y rajoute juste l’Ankou. » De belle manière.


N.M.

TROIS QUESTIONS À FRÉDÉRICK HOUDAER

Sortir Grand Lyon : Frédérick Houdaer, comment vous est venue l'idée d'écrire Ankou, lève-toi ?

Frédérick Houdaer : Enfant, j'étais passionné par Spirou. Lorsque j'avais 7 ou 8 ans, j'ai lu un des albums où était évoquée la figure de l'Ankou. Puis, il y a quelque temps, au fil des rencontres, je me suis lié à Renaud Marhic. Il voulait créer une nouvelle collection, Polar Grimoire, un croisement de plusieurs « mauvais » genres littéraires. C'est comme cela que je me suis lancé dans l'écriture d'Ankou, lève-toi. C'est d'ailleurs l'un des deux premiers livres de la collection avec Terminus Brocéliande de Renaud Marhic, justement.

Sortir Grand Lyon : L'écriture du roman a dû être plaisante...

F. H. : Oui, j'y ai pris énormément de plaisir. ça m'a notamment permis de tirer mon chapeau à Jules Verne et Hugo Pratt ! En plus de croiser le thème de l'Ankou et de Roswell, j'ai également ajouté les origines de toute ma famille à ce roman.  Et malgré les recherches, je n'ai jamais eu l'impression de devenir un rat de bibliothèque. J'ai découvert les liens entre Lyon et Brest (beaucoup de Brestois sont venus à Lyon pendant la guerre), ainsi que l'histoire du Nouveau-Mexique au milieu du siècle dernier avec Roswell.


Sortir Grand Lyon : Être dans les premiers auteurs d'une nouvelle collection est gratifiant ?

F.H. : Bien sûr. Mais vraiment, je tiens à souligner le travail avec Renaud Marhic. J'ai plusieurs années d'expérience dans le monde de l'édition (Frédérick Houdaer a déjà publié sept romans, Ndlr).  Pour Ankou, lève-toi, il y a vraiment eu une collaboration avec l'éditeur. Il a été très pertinent, très juste, il a vraiment participé à la création du livre.

Nicolas Montard » 

Ce qu'on en dit sur la "13ème Rue":

 «  (...) Sur une histoire très originale qui se déroule en Bretagne et qui retrace le parcours des légendes bretonnes, un journaliste lyonnais du nom de Eric Jaillet va enquêter sur une affaire étrange.
Cela se passe en 1944. Des GI auraient percuté avec leur jeep un paysan étrange et squelettique portant une faux et un chapeau noir. Il semblerait qu'il s'agisse de l'Ankou, le personnage emblématique des légendes bretonnes. Confiée à la hiérarchie militaire, la "dépouille" est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet...

L’histoire se poursuit aux Etats-Unis lorsque Eric Jaillet, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou, filmé par les américains...

Un bon suspense, de l’action et de la féerie.
 "

MON PROCHAIN LIVRE SORTIRA AU TOUT DEBUT 2012. J'en ai déjà parlé ICI

23/05/2011

"La Scène et le Cabaret… PoétiqueS !"

Un article signé Leila Lovato pour le Bloc-Note de la Mapra :

 

" Ce mois-ci, nous retrouvons Patrick Dubost et Frédérick Houdaer, écrivains, agitateurs de littérature et de poésie, déjà invités pour cette page par Gérard Mathie ou moi. C’est vrai qu’ils sont sur plusieurs ponts, et notamment ceux de la Scène pour l’un, du Cabaret pour l’autre… poétiques of course ! Petit échange alors que la Scène Poétique, pilotée par Patrick Dubost, reprend en mai à l’ENS à l’invitation de Eric Dayre (qui dirige le Centre d’Etudes et de Recherches comparées sur la Création), et après son éviction brutale du programme de la Bibliothèque de la Part-Dieu. L’occasion, selon Patrick Dubost, de “repenser certaines choses, de formuler des propositions que je réservais pour la BM. Tout cela verra doucement le jour, mais pas de gros changements sur le fond : donner la parole aux poètes, sans artifice, sans béquille”. Quant au Cabaret Poétique, emmené par Frédérick Houdaer, il fête son premier anniversaire en juin, au Périscope où il a vu le jour, en partenariat avec “L’Université Populaire” que Françoise Bressat a créé il y a quelques années. “Chaîne d’amitiés” qui de fil en aiguille a conduit à ouvrir le Cabaret dans “ce lieu formidable” initialement dévolu à la musique (Jazz). “J'aspirais à un rendez-vous qui ne se prenne pas au sérieux, mais où seraient conviés des personnes qui, elles, prennent l'écriture au sérieux. Pas une scène ouverte, non, le fruit d’une vraie programmation, mais réellement curieuse, avec mélange des genres et des générations. Et à l’arrivée, le contraire d’un zapping stérile”. Suite de l’entretien…

 

L - Pouvez-vous chacun donner une définition du moment de poésie que vous pilotez ?

F - Le Cabaret Poétique, ce n’est pas la messe. Ce n’est pas non plus le lieu du grand n’importe quoi. C’est un lieu (magique, une salle de jazz coincée entre deux prisons désaffectées) où souffle quelque chose qui fait beaucoup de bien aux gens qui y passent… On appellera ça “une brise fraîche” pour ne pas employer de formules trop connotées. C’est fragile. Rythmé. Pas question de s’y ennuyer.

P - La Scène Poétique permet de découvrir, à Lyon, des poètes qui font un travail singulier et fort, dans toute la diversité de la production poétique actuelle. Une attention particulière est portée sur l’oralité, et la capacité dans laquelle se trouve le poète de gérer cette situation de lecture publique, avec sa voix, son corps, son énergie et les différents moyens techniques dont il veut disposer. Je tente de trouver un équilibre entre poètes reconnus et poètes en devenir, hommes et femmes, jeunes ou moins jeunes, de la Région ou venant de loin, d’une modernité batailleuse ou d’une sagesse tranquille, sans oublier les inclassables.

 

L - Et présenter le moment que l'autre pilote ?

F - J’ignore les changements que connaîtra “La scène Poétique” en passant de la Bibliothèque de La-Part-Dieu à l’E.N.S. Penser à retirer à Patrick les poignards que certains lui ont plantés dans le dos.

P - À la différence de la Scène Poétique, le Cabaret Poétique animé par Frédérick Houdaer est beaucoup plus convivial, moins sévère, avec des interventions plus nombreuses et plus courtes, presque exclusivement centré sur des auteurs de la Région, avec une plus grande volonté encore de faire découvrir des jeunes et leur servir de tremplin. Le contexte plus institutionnel de la Scène Poétique (aujourd’hui l’ENS) m’oblige à plus de rigueur, en invitant des poètes avec un parcours déjà solide (sauf rares exceptions) en termes d’édition et d’interventions publiques, à l’échelon national.

 

L - Quelle est votre acception (ou acceptation) du mot “poésie” ?

F - Le lieu, le temps, l’espace de tous les “Why not ?” (dernière phrase prononcée par un cow-boy à la fin de “La horde sauvage”).

P - Cette question est un continent. Je vais livrer ici quelques phrases qui, chacune, mais aussi prises dans leur ensemble, seront toujours trop réductrices. La poésie est avant tout, pour moi, un travail sur la langue. (C’est là où l’on retrouve, souvent, tous les écrivains qu’on ne sait où situer, trop inventeurs dans leur domaine, parfois romanciers ou auteurs de théâtre, mais accueillis bras grands ouverts chez les poètes). C’est le lieu d’une langue utilisée non comme véhicule d’une pensée, ou d’images, mais d’une langue qui devient matière de pensée ou d’images. Une langue qui navigue entre les yeux et la bouche de celui qui écrit / dit, et entre les yeux et les oreilles de celui qui lit / voit / écoute. En situation d’écriture, la question de l’oralité induit des choix parfois difficiles : la parole agissant dans les yeux n’obéit pas toujours aux mêmes contraintes qu’une parole pensée pour la déclamation, ou simplement la voix haute. Enfin, lorsque j’emploie le mot “poésie”, c’est toujours dans un sens “littéraire”. Je distingue fortement dans leurs usages les mots “poésie” et “poétique”. Je me souviens toujours avec un sourire d’avoir lu, autrefois, un article dans un journal qui parlant d’une représentation théâtrale titrait : “Spectacle très poétique, dommage que le texte ne soit pas à la hauteur” !

 

L - La poésie est-elle soluble aujourd'hui ? C'est à dire se désintègre-t-elle, s'intègre-t-elle, ou va-t-elle toujours contre ?

F - Elle a tout l’avenir devant elle. Et le présent ne peut la menacer sérieusement, malgré…

P - Soluble je n’aime pas trop ce mot. Elle se désintègre (dans le sens où elle explose) oui, et se reforme ailleurs. Elle s’intègre, oui, avec le temps. Elle va souvent contre, et souvent profondément avec. Elle est partout et nulle part, et jamais soluble.

L - Y a-t-il une spécificité de la poésie à Lyon aujourd’hui ? Une spécificité du milieu lyonnais de la poésie ? Comment te débrouilles-tu / vous débrouillez-vous avec l’idée de milieu ? À quel milieu poétique (une région, un courant, un temps…) vous affileriez-vous le mieux, le plus volontiers ?

P - Non, je ne crois pas qu’il y ait de spécificité de la création poétique sur Lyon aujourd’hui. J’aimerais. Il faudrait pour cela une plus grande synergie, sur des années. Une ville comme Lyon pourrait certainement jouer un rôle, mais force est de constater que l’imagination et la volonté politique ne sont pas au rendez-vous. Quand au “milieu” de la poésie, il existe certainement, mais il me semble avoir des frontières suffisamment floues pour être supportables. Et j’aime cette richesse, ce territoire étendu. Je ne me sens d’aucune affiliation, sinon mon attention particulière pour la poésie orale, ceux d’aujourd’hui et ceux d’hier, et pour des formes expérimentales ou novatrices qui n’abandonneraient ni le sens ni le sensible. J’ai une grande tendresse pour ce qui sonne juste - juste jusqu’à la singularité - et ce qui, d’une manière ou d’une autre, a quelque chose à voir avec la profondeur.

F - Qui vous dit que nous sommes à Lyon ? Mes affinités ? Thomas Vinau, Jean-Marc Flahaut, Daniel Labedan, etc…

 

L - Quels seraient les invités d’un Cabaret / d’une Scène poétique idéal(e), merveilleuse, révolutionnaire ?…toutes époques confondues.

P - Jolie question. Mais quand je réfléchis plus de quinze secondes, je vois des dizaines de figures qui se bousculent au portillon, certaines venant de la Renaissance ou du XIXe, d’autres de plus en plus nombreuses en avançant dans le XXe, et tous ces anciens noyés dans la foule innombrable de ceux qui, bien vivants, ont encore le pouvoir de regarder leur montre.

F D’Agrippa d’Aubigné à Christian Prigent, avec de nombreuses joutes, des démonstrations d’escrime. Puisque “style” et “stylet” ont la même étymologie. Des musiciens. Des séances de spiritisme (demander au grand Buck combien de bières il a sifflées dans l’au-delà). Et du feu. Du vrai feu (à l’instar de ce qui a été proposé au Parc de la Tête d’Or lors de la dernière Fête des Lumières). Que des trucs “pas aux normes de sécurité”.

 

L - En peu de mots, à quelle expérience langagière, physique, sociale répond le besoin, le désir, d'écrire, d'entendre de la poésie ?

P - Une seule phrase ?…Très courte ?…Alors…Tout cela pour…Ne pas mourir ?!

F - Me souviens du beau texte d’un poète nommé Patrick D. Il s’intitulait “Pour ne pas mourir”.What else ? "

 

06/03/2011

Le sixième épisode...

"Printemps des Poètes" oblige...

dassavray,helleboid,houdaer,lesur,loutre-barbier,cabaret poétique,périscope

 

(Cliquez sur l'image pour la voir dans son intégralité)

23/02/2011

C'était le cinquième Cabaret Poétique...

... et tout s'est passé au Périscope, le dimanche 20 février. Remerciements à Sophie Thenoz, Josette Vial et ? pour les photos (cliquez dessus pour les agrandir).

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Prochain Cabaret, le dimanche 13 mars à 17h, avec Laurence Loutre-Barbier, Hélène Dassavray, Camille Helleboid, Judith Lesur...

13/01/2011

C'était le quatrième Cabaret Poétique...

... et tant pis pour ceux/celles qui n'étaient pas là. Ceci dit, la jauge du Périscope a failli exploser (on est monté à presque cent personnes au milieu du spectacle).

Il y a eu, pour commencer, les lectures de poésie prévues... avec beaucoup plus d'émotions que prévu...

Un résumé en mots ICI. Le résumé en images, c'est juste dessous :

François Beaune et sa fille Mado ont ouvert le bal...

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... suivis d'Anne-Lise Blanchard...

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... de Béatrice Brérot & Carole Hurtado (me manque une photo d'elles)... de Samantha Barendson...

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   ... de Fabienne Swiatly...

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... il y a eu des saluts ô combien mérités...

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... et puis nous avons formé une sorte d'A.G autour de la disparition de "La Scène Poétique" (tout le monde n'est pas resté, mais beaucoup sont restés)...

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... je me suis assis en bord de scène en compagnie de Patrick Dubost et de Pauline Catherinot...

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... on a lancé le débat...

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... dans la salle, il y avait du répondant...

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... on a discuté "stratégie"...

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... c'était juste l'un de ces petits miracles tel que le Cabaret Poétique nous en a fait vivre depuis juin 2010.

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Toutes les photos illustrant cette notule sont l'oeuvre de Josette Vial (que je remercie vivement).

PROCHAIN CABARET POETIQUE LE DIMANCHE 20 FEVRIER, à 17 h !

23/11/2010

Et s'il n'y avait pas que la "branloire" qui soit "pérenne" ?

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 Cliquez sur l'image pour la voir dans son intégralité.