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18/11/2015

Mes "Anges profanes"...

16/11/2015

En attendant Corbière # 4

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Bientôt !

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03/11/2015

En attendant Corbière # 3

 

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Parution très prochaine de mon essai sur Tristan Corbière (qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent ses "Amours jaunes" qu'à ceux qui ne les ont jamais lues) aux Éditions Le Feu Sacré !

 

04/10/2015

En attendant Corbière # 2

Parution très prochaine de mon essai sur Tristan Corbière (qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent ses "Amours jaunes" qu'à ceux qui ne les ont jamais lues) aux Éditions Le Feu Sacré !

En attendant, Corbière vu (en 1958) par Jean Rollin, le futur champion de la série B érotico-vampirique en France !

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23/09/2015

En attendant Corbière # 1

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Parution très prochaine de mon essai sur Tristan Corbière (qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent ses "Amours jaunes" qu'à ceux qui ne les ont jamais lues) aux Éditions Le Feu Sacré !

07/11/2014

Nouvelle critique pour...

 

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" Le rôle de la poésie ? C'est de rouvrir la question de l'être dans une société qui ne sait plus que de l'objet, achetable ou vendable, possédable: le néant même. "
Yves Bonnefoy, L'Inachevable


On pressent l’expert dans le titre: « Passe ton chemin, consommateur, il n’y a rien ici susceptible de t’intéresser… Circule, y a rien à voir. »
La stratégie de détournement éprouvée - version contemporaine de l’ouverture des Essais de Montaigne - marche à tous les coups et capte d’emblée la curiosité piquée au vif du lecteur.
Cette ostensible désinvolture du titre avisant que l’on quitte les autoroutes du conformisme est illustrée en couverture par la photo d’un valeureux grimpeur, pionnier des années 40 s’attaquant avec sa corde de chanvre en travers du corps à l’ascension d’une voie d’escalade – au moins cotée dans le 3 - et tournant le dos au plancher des vaches.
On le suit avec une indulgence amusée sur la voie de l’inconfort non conceptuel, inconclusif et corrosif. Sa paroi, c’est l'étrangeté foncière de sa situation de poète au monde, dont le destin est d’être constamment interloqué, de se poser une foultitude de questions plus saugrenues les unes que les autres.
Mais « que répond le poète ? » Est-ce qu’il consent à l’absurdité de son environnement quand il en révèle quelques facettes tragi-comiques ?
" L’absurde n’a de sens que si l’on n’y consent pas. » (A. Camus)
« Poésieland » est son rêve auto-dérisoire qui fait glisser ses sarcasmes et sa malice torve sur fond d’amertume désabusée.
F. Houdaer est celui qui est non candidat à son anniversaire estival à la laverie.
« Mes origines flamandes me trahissent, engrotesquent chaque épisode de ma vie. »
On n’est pas tout à fait dupe. Il réussit à se dissimuler en décalcomanie sous ses postures et facéties clownesques. Ses poèmes souvent hilarants et grinçants où peut pointer aussi l’indignation, le mettent en scène tel un hérisson cynique.
Celui que j’ai préféré, c’est « Le prologue d’Antigone de Jean Anouilh », métaphore de la scène de la vie qui relève l’effet sans effet des mots sur autrui. Le public reste de toute façon impavide et l’incommunicabilité tisse le fond des échanges. Les contradictions flagrantes énoncées n’étonnent personne. Le sentiment de ridicule qui ne tue pas est assumé.
F. Houdaer épingle également ses contemporains dans le métro, dans les salons de poésie ou les soirées culturelles en y posant de l’intérieur son regard caustique, oblique, latéral, de biais – et c’est cocasse à souhait.
Il sait même, en subtil provocateur, susciter l’irritation féminine avec des phrases incisives et définitives, du genre : « […] Elle est de ces femmes que l’angoisse rend irrésistibles, capables de transformer toute tension qui la traverse en tension érotique. » (sic)
Bref un poète frondeur tout sauf « décevant » qui voue un culte à Léonard Cohen, vit à Lyon où il a crée un Cabaret Poétique que l'on accueillera sans doute bientôt dans nos parages.
Marion (Gazette "Rions de Soleil")

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Plus de précisions sur N.P.N.B ?

08/09/2014

Relance de la consommation

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" NO PARKING NO BUSINESS "

" FIRE NOTICE "

"ENGEANCES "

"ENGELURES "

" ANGIOMES "

& mes romans ? J'en causerai le jour où mes éditeurs daigneront m'envoyer un relevé de compte (même trafiqué).

14/06/2014

Où l'on n'a pas fini de faire le tour de "No Parking No Business"...

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« Et rebelote ! Peu de temps après Fire Notice, l'ami Frédérick avec No Parking No Business nous en rejoue un air, pas de flûtes, bien sûr, au contraire, puisqu'il revient, mais de poésie, et de sa meilleure, celle qu'il garde pour les amis et ne sort qu'à l'occasion. Alors, puisqu'il nous invite, allons voir ce qu'il nous offre.

Qu'y a-t-il dans son livre ?

Eh bien, un peu de tout, en vrac posé là dans les pages, et qui pourrait faire embrouillamini s'il n'y avait un liant, lui, très présent et soucieux de ses invités au point de toujours leur arranger au mieux les douceurs qu'il leur tend. La télé, un article, des choses qui se décantent, des journaux gratuits, un poète, Diane, une dernière phrase, un tatoueur, Drieu, la rue Hénon (au numéro 105 plus précisément), un orage, le marché de la poésie à Paris, une lolita qui pleure, un dos-qui-fait-mal, des problèmes au boulot... Ce n'est pas fini, et j'en passe, j'en oublie dans les petits coins... Lyon, un frigo chinois chargé de drogue, une fillette qui s'étouffe, Antigone (de passage, et à son aise), un ami, un violoniste qui joue du violon, une séance chez le dentiste avec des ouvriers en bas du cabinet qui font la pose sans ôter leur masque à poussières, une fleur de lys (maniée avec précaution), la lune, des verres à moutardes (en guise de madeleines), l'Islam (avec une majuscule et des précautions là aussi), un concert au cours duquel Frédérick s'est gratté le mollet droit (l'importance du fait m'avait échappé, mais, et je le dis sans ironie, je la perçois maintenant), un "Je n'ai pas de temps à perdre avec quelqu'un d'aussi speed que vous ", Louis-Ferdinand (pour une fois pas en train de râler), une quasi noyade en piscine suivie d'un comptage de grains de beauté (49 exactement), la France aussi (bien elle, en quatre pages qui sans enterrer Michelet l'accompagnent), la vie en somme, et vue en poète, une seule et même chose chez Frédérick.

Tout saute chez lui, la ponctuation, les effets, les comédies on pourrait dire, par goût et aussi un peu parce que l'époque le lui demande (bien qu'un jour j'en suis sûr par provocation il nous écrira un sonnet bien musical, deux quatrains, deux tercets, rimes embrassées, les féminines et les masculines), mais il garde toujours, même nue, la langue, il ne la lâche pas. Avec lui on va loin dans l'"international libre", mais tout de même pas jusqu'à la "poésie vroum-vroum".

Le poète est révolutionnaire, sinon il n'est rien, ou journaliste au mieux, mais la révolution, d'autres l'ont déjà dit, il faut savoir l'arrêter. Quatre-vingt-neuf, c'est bien, on peut parler d'un progrès, mais attention, si on pousse un peu arrive quatre-vingt-treize, Guillotin, la Vendée, qui pour le moins gâchent un peu. En poésie, c'est pareil, il faut aller loin, en permanence, avec les autres si possible, mais ne pas franchir l'inhumain, l'abandon du langage en l'occurrence, ce serait criminel. Voilà la position de Frédérick, qu'il nous demande de dire partout, vu que son esthétique et la modernité lui interdisent de le faire dans ses poèmes, il ne peut pas attraper son lecteur à la rime, à l'allitération, à l'assonance, il n'a que le poids des mots avec lui, ce qui à notre époque très légère est un sérieux handicap.

Alors chantons-le partout qu'avec lui on a une poésie du détail, du concret, de l'anecdote, moderne, mais pas en diable, qui ne repousse pas le lecteur, au contraire, qui l'invite plutôt (par un humour en coq-à-l'âne souvent), qui cherche à s'en faire un ami, pour avec lui le temps de quelques pages se retrouver en frères dans le seul lieu où c'est peut-être au fond possible : le langage. »

 Marc Pellacoeur

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29/05/2014

Une nouvelle critique !

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" Avec Frédérick Houdaer, on est dans le court-circuit permanent et cela dès l’exergue de ce livre où voisinent deux citations, l’une de Witold Gombrowicz et l’autre de … Walt Disney ! Un peu plus loin dans le recueil, le journal L’Equipe est en balance avec le dernier recueil de poèmes de l’un de ses amis. Disons que c’est peut-être à cela que l’on reconnaît vraiment un poète affranchi des règles de bienséance dictées par le poétiquement correct. Mais tout cela ne doit pas masquer l’originalité de cette parole actuelle qui ose faire bouger les lignes tout en témoignant de menus faits d’une existence déchirée. Il s’interroge sur le pouvoir que peuvent avoir les poètes face aux situations complexes. « A quoi servent les poètes ? » s’interroge-t-il, et lui, parmi les autres, doutant, observant ses semblables lors de rencontres poétiques ou dans une file d’attente à la CAF, s’interrogeant depuis 44 ans comme il le signale dans l’émouvant dernier poème du livre. Et même si Houdaer déclare « n’écrire que pour quelques-uns », sa poésie est très ancrée dans le réel et pas seulement à la Croix-Rousse à Lyon où plane le fantôme ricaneur de Pierre Autin-Grenier pour qui l’éternité est toujours inutile."

Georges Cathalo, revue Texture

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