31/01/2009
Nouvelle critique
Une nouvelle critique des « Ruines de la future maison » (collection « À charge », éditions « À plus d’un titre »), parue dans le dernier numéro de la revue « Le croquant » et portant la signature de Paola Pigani.
« Les ruines de la future maison »
Hélène Dassavray
Auprès d’un cerisier au tronc bleu, une femme a élu domicile dans une cabane, entourée de ses enfants et de leurs pères ; parce que les gens qui entrent dans mon cœur n’en ressortent jamais. Une vie sur pilotis qui grandit plus sûrement que la construction de cette maison qu’elle espère. Cette chimère que les enfants surnomment les ruines de la future maison, c’est aussi le défi d’une mère, d’une amante, plus déterminée à sauvegarder l’Amour, à veiller à ce qu’il se ramifie à ciel ouvert, qu’à l’ensevelir dans une existence conformiste. Dans ce récit drôle et tendre, on apprend ce qu’est la quête de chaque jour pour manger, boire, réclamer le R.M.I ou des aidees à la Caisse d’allocations familiales, chercher entre les planches disjointes du plancher la monnaie qui manque pour le pain… Précarité, pauvreté, misère ne sont que des mots pour travailleurs sociaux. Rien de cela ne flotte sur la corde à linge autour de la future maison. C’est l’art de la débrouille qui prime et permet à la narratrice d’offrir aux siens une flambée d’amour quotidienne car elle semble plus apte à célébrer la vie sous toutes ses formes qu’à la domestiquer. On maraude aussi dans ce campement de fortune, des bonheurs à portée de mains, les nuits d’amour dans la caravane, le vin de l’amitié, les mots d’enfant. Les saisons et les fêtes se suivent au rythme des surprises de la nature… et des visiteurs au grand cœur qui approvisionnent le frigidaire et nourrissent les rêves des enfants autour de la grande tablée. Une belle liberté revendiquée et honorée par une femme qui n’est pas près de vieillir.
Paola Pigani
Le croquant (n°59-60)
08:50 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les ruines de la future maison, dassavray, pigani, le croquant, a charge, a plus d'un titre
30/01/2009
LA phrase du procès Siné
... puisqu'il s'est tenu à Lyon.
Cette phrase rallie les pro comme les anti-Siné d'une certaine façon. Elle a été prononcée par M° Malka, défenseur de Philippe Val. Au procureur qui avait demandé si l'on pourrait encore rire des sketches de Desproges et de Coluche aujourd'hui, M° Malka a répondu "NON, NI COLUCHE NI DESPROGES NE POURRAIENT FAIRE LEURS SKETCHES", avant de rajouter "la société a évolué. Peut-être ne faut-il pas forcément le regretter".
Moi, je le regrette absolument.
06:58 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : siné, val, malka, procès, lyon, desproges, coluche, janus
20/01/2009
Pas de lien de cause à effet
Tandis que l'A.P se montre égale à elle-même, que le prochain livre de la collection "A charge" prend un léger retard chez l'imprimeur (sortie en février), on trouve des pépites jusque dans les lieux les plus improbables.
22:18 Publié dans où je youtube, tu dailymentionnes... | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : a charge, prison, dard, brassens, fallet, administration pénitentiaire, cultural gang bang, samouraï
15/01/2009
"AUX VENTS !" de Marc Pellacoeur (2)
Un nouvel extrait du prochain livre de la collection "A charge" (parution fin janvier):
« De nos jours, pour les voleurs à l’étalage, les supermarchés ne sont plus très accueillants, les caméras ont mis un coup à la vocation. Avec leurs regards synthétiques infiniment scrutateurs qui surveillent le moindre saucisson, minuscules, fouilleuses, reliées par de l’électronique à toutes les polices, elles mettent le chapardage au-dessus de l’attaque de banque. On n’a pas sitôt franchi la caisse que déjà le juge enfile sa robe et prépare son discours.
À l’époque il y avait encore un respect du voleur, on lui laissait sa chance. Aujourd’hui c’est de la triche.
J’en ai connu qui se sont nourris dans les grandes surfaces pendant des années. Et au caviar, au saumon ! Et au champagne dans les cabines d’essayage ! Même habillés à l’œil. Ils entraient comme des clochards et sortaient comme des mannequins, et pour le prix d’un pot de moutarde. Au fil du temps bien sûr il leur fallait un peu se déplacer dans les régions, voyager, mais ce n’était pas un problème: le ticket du train ils ne le payaient pas non plus. »
Marc Pellacoeur
Un autre extrait de ce roman? C'est ici.
06:24 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pellacoeur, à charge, à plus d'un titre, polar, vol, supermarché, caméra de surveillance, banque, justice
10/01/2009
Au fait... failli oublier...
... rapport à la nouvelle année, tout ça... les mêmes voeux que l'année dernière ? "La ruine, pour avoir de l'air et de la lumière" (Strinberg) ? En attendant, sur la droite de l'écran, j'ai ouvert deux nouveaux albums (leur contenu ne surprendra pas les initiés). Et une vidéo prophétique pour vous montrer à quoi vous finirez par ressembler si vous perdez trop de temps à lire les blogs.
23:34 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : strinberg, voeux, 2009, ruine, air, lumière, geek, the final countdown, europe
08/01/2009
SOLDES
« Même en l’absence de problèmes de sécurité, certains règlements intérieurs limitent également la quantité d’habits qui peuvent être conservés en cellule : une veste ou un blouson, un manteau ou un imperméable, 4 pantalons ou jupes, 4 chemises ou chemisiers, 6 tee-shirts, 7 slips, une paire de gants, 7 paires de chaussettes, etc. »
Article D.273 du Code de procédure pénale, circulaire DAP JUSE9640025C du 2 avril 2006
09:45 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prison, vêtements, soldes, code pénal