15/05/2020
Il aurait eu un siècle aujourd'hui
« Un type qui porte un brassard est toujours une ordure, sauf s’il est en deuil. Un type qui porte un béret basque est toujours une ordure, sauf s’il est basque. Et voilà que les ordures à brassard succédaient aux ordures à béret ! Ça recommençait, bordel de merde ! Le premier patriote prenait la relève du dernier collabo ! Belote et rebelote ! Le maquisard ramassait sur le tapis encore poisseux le jeu du milicien et abattait les mêmes cartes douteuses. Déjà les anonymographes saturaient les services postaux : les concierges dénonçaient les faux juifs ; c’était reparti et bien !
J’ai surpris Hortense sortant du Comité d’Épuration avec cette aura de visitandine qu’elle avait en sortant, la veille encore, de la Kommandantur.
(...) »
10:16 Publié dans Ephéméride, où je lis | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : audiard, michel audiard, la nuit le jour et toutes les autres nuits
Pierre Tilman
Deux minutes (même pas) de Pierre Tilman, et vous savez ce que j'attends de la poésie.
Et vous ?
04:07 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tilman, pierre tilman
14/05/2020
Remise à niveau (english) # 125
11:07 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : english, godzilla
13/05/2020
Confinage Laurapalmerien #15
01:36 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : twin peaks, lynch
12/05/2020
"...longtemps fait partie..."
Il y a ceux qui ne voient qu’une partie, qu’une toute petite partie du spectre. Et ceux-là en voient rarement, des spectres.
J’ai longtemps fait partie de cette catégorie d’individus. Puis, peu à peu, quelque chose s’est ouvert. Cela avait sûrement à voir avec mes premiers bricolages tardifs en poésie. Je me suis rendu compte que mon calendrier, dans son entièreté, était faux. J’ai écrit un recueil qui parlait de ça : des mensonges des dates et des heures… des murs que l’on nie puis que l’on traverse… des cloisons entre les morts et les vivants qui ne sont jamais étanches. J’ai appris à manier quelques outils aussi discrets qu’efficaces. J’ai surmonté ma répugnance vis-à-vis de toute méthode, bref… j’ai donné dans la magie. Grise.
J’ai gravi, j’ai cru gravir une marche. C’était une marche à la con. Je ne devrais pas la qualifier ainsi ; elle m’a permis de hausser mon point de vue de quelques centimètres, d’élargir mon champ de vision… mais le piège – encore un – était bel et bien réel. Comme disait l’Autre : laissez les morts enterrer leurs morts.
Maintenant ? J’ai rendez-vous avec quelques vivants. Nous avons un dessin en commun à tracer. Chacun amènera ses feutres.
F.Houdaer
04:51 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2020
116 ans
05:18 Publié dans carottages littéraires, Ephéméride, pigments & pixels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dali, salvador dali
10/05/2020
Confinage Laurapalmerien #14
13:46 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : twin peaks, lynch
08/05/2020
Remise à niveau (english) # 124
04:55 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : english
07/05/2020
Attestation
12:55 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : confinement, sortie, attestation, bonnie and clyde