19/08/2020
Ateliers d'écriture
Ses photos ont été prises il y a un an, j'achevais une boucle Sète-Le Havre.
Aujourd'hui, je suis resté enfermé toute la journée, avec d'autres... et cela en valait la peine !
Des chantiers d'écriture à ciel ouvert, comme autant de villes portuaires qui ouvriraient sur autre chose...
Concrètement, j'anime un autre atelier toute la semaine prochaine, du lundi 24 au vendredi 28 août, sur le thème "PREPARER UN ROMAN : sur QUOI écrire ?". Où il sera question de vos propres "territoires d'écriture"...
L'atelier aura lieu à Lyon, dans le local des "Artisans de la Fiction" (sis à la X-Rousse, près de la librairie Vivement Dimanche) où il fait si bon écrire et échanger même en cas de canicule...
Toutes les précisions sur ce stage, ICI.
18:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/08/2020
Tactique du Diable
– Et comment as-tu fait pour amener autant d’âmes en enfer à l’époque ?
– Grâce à la peur.
– Oh, oui. Excellente stratégie: vieille et toujours actuelle. Mais de quoi avaient-ils peur? Peur d’être torturés? Peur de la guerre? Peur de la faim?
– Non. Peur de tomber malade.
– Mais personne d’autre ne tombait malade à l’époque?
– Si, ils tombaient malades.
– Personne d’autre ne mourait?
– Si, ils mouraient.
– Mais il n’y avait pas de remède à la maladie ?
– Il y en avait.
– Alors je ne comprends pas.
– Comme personne d’autre ne croyait ou n’enseignait sur la vie éternelle et la mort, ils pensaient qu’ils n’avaient que cette vie, et ils s’y accrochaient de toutes leurs forces, même si cela leur coûtait leurs affections (ils ne s’embrassaient plus, ne se saluaient plus, ils n’ont eu aucun contact humain pendant des jours et des jours !); leur argent (ils ont perdu leur emploi, dépensé toutes leurs économies, et pensaient encore avoir de la chance parce qu’ils n’avaient pas à gagner leur pain !) leur intelligence (un jour, la presse disait une chose et le lendemain elle se contredisait, pourtant ils croyaient à tout!), leur liberté (ils ne sortaient pas de chez eux, ne marchaient pas, ne rendaient pas visite à leurs proches… C’était un grand camp de concentration pour prisonniers volontaires! Ahahahahah !). Ils ont tout accepté, tout, tant qu’ils pouvaient prolonger leur misérable vie un jour de plus. Ils n’avaient plus la moindre idée que c’est Lui, et Lui seul, qui donne la vie et la termine. Ça s’est passé comme ça ! Ça n’avait jamais été aussi facile.
04:34 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lewis, confinement, tactique du diable, peur
16/08/2020
Il aurait eu cent ans aujourd'hui...
05:30 Publié dans Ephéméride | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, anniversaire
15/08/2020
Des nouvelles
Depuis le début du confinement, Judith Wiart et moi-même avons écrit ensemble une floppée de nouvelles.
Voici la première, à découvrir sur le site de la revue "N.A.W.A.".
Âme bêcheuse s'abstenir...
05:23 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (2)
14/08/2020
Retrouvailles
Grâce à ce livre (archi-sérieux & documenté sur Gurdjieff) de Roger Lipsey, j'apprends avec sidération que, dans le Paris des années 20, s'est tenu un concours de cuisine amical opposant G. à Brancusi (le sculpteur), avec pour serveur le poète Ezra Pound !
09:04 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gurdjieff, lipsey, gurdjieff reconsidered, brancusi, pound
13/08/2020
Remise à niveau (english) # 131
05:24 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiroshima mon amour
12/08/2020
"Je ne le sais pas ni ne pose la question..."
Au-delà du tournant de la route
Il y a peut-être un puits et peut-être un château,
Ou peut-être simplement la route qui continue.
Je ne le sais pas ni ne pose la question.
Et quand je suis sur la route avant le tournant
Je ne regarde que la route avant le tournant,
Parce que je ne peux voir que la route avant le tournant.
Cela ne me servirait à rien de regarder au-delà,
Vers ce que je ne vois pas.
Préoccupons-nous seulement de l'endroit où nous sommes.
Il y a assez de beauté à être ici et non quelque part ailleurs.
S'il y a quelque chose au-delà du tournant de la route,
Que d'autres s'interrogent sur ce qu'il y a au-delà du tournant
de la route,
C'est bien là ce qu'est la route pour eux.
Si nous devons arriver là-bas, nous le saurons quand nous
y arriverons.
Pour l'instant tout ce que nous savons c'est que nous n'y sommes pas.
Ici, il n'y a que la route avant le tournant et avant le tournant
Il y a la route sans aucun tournant.
Pessoa
("Poèmes jamais assemblés d’Alberto Caeiro", traductions du portugais de Jean-Louis Giovannoni, Isabelle Hourcade, Rémy Hourcade & Fabienne Vallin, éditions Unes, 2019)
05:23 Publié dans C.A.P de lettres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pessoa, alberto caeiro, giovannoni, hourcade, vallin, éditions unes, 3 womens, altman
11/08/2020
Tu me raconteras "2020" ?
18:15 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2020
Le nouveau "Damon"
« je pue le bouquiniste et la colle qui vieillit mal
mais j’ai encore une jolie couverture
et un jour tu auras tout lu
mes pages sont toutes collées
faudra bien que tu te mouilles les doigts »
20:23 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : damon, un peu plus ample un peu moins moche, grégoire damon, éditions vanloo