22/12/2020
ESTAMINETC. #3
04:09 Publié dans pigments & pixels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chabouté, bar, café, estaminetc.
21/12/2020
Solstice
06:40 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solstice, le trou noir, the black hole, disney
20/12/2020
SEMAINE à NOBEL
je reviens de loin
de Stockholm pour être précis
où l’on m’a remis le Prix Nobel de la Paix
au moment de remercier
j’ai pris garde à n’oublier personne
le voyage du retour est long
fatiguant
je suis déçu qu’aucune hôtesse ne salue ma présence
dans l’avion
quand j’arrive chez moi
je constate que ma femme et mes gosses
ont laissé leur bordel envahir mon bureau
je distribue généreusement les paires de gifles
après
je me sens mieux
04:01 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nobel, gifle, paix, avion, engelures, stockholm
18/12/2020
Remise à niveau (english) # 138
06:56 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : english, karina
17/12/2020
De quelques blogs en lien avec celui-ci (#3)
"Le Poignard Subtil", blog richissime consacré à l'art brut (j'y fais un tour quand j'en ai marre des mots & des phrases... quoiqu'il y ait beaucoup à lire dans ses notules).
"DUCLOCK", le blog d'Emeric Cloche (l'un des fondateurs de l'excellente revue "L'Indic", depuis peu directeur de collection avec Caroline de Benedetti aux Editions L'atalante) : lectures, musique, flicaillerie & jeux de rôles...
Un homme de goût. Et un bon poète (j'ai mes sources).
Si, de votre côté, vous avez des sites-blogs à me conseiller, n'hésitez pas à partager dans les commentaires.
06:42 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : emeric cloche, le poignard subtil, duclock, art brut, blog
16/12/2020
Art oratoire
- T'as écouté le Castex ?
- Nan. J'ai pas pu. C'est physique.
- Qu'est-ce que c'est que ce jugement sur sa bouille ?!
- Je ne te parle pas de ça, mais de sa voix.
- Tu craches sur les accents ? C'est pire.
- C'est pas ça non plus. C'est son timbre de voix. Une histoire de fréquence.
- O.K.
- Je te sens rassuré.
- Parce que, moi aussi, un de ces quatre, je vais me fendre d'un discours au pays. Et que je compte sur ton soutien.
- Bien sûr. T'oublieras pas de régler ton micro.
04:20 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : castex, discours, micro, voix
15/12/2020
ESTAMINETC. #2
04:09 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : café, bar, estaminetc.
14/12/2020
Anouilheries #3
Hector : - Vous êtes cruelle.
Eva : - Vous me déplaisez. C’est ma façon de vivre ; je suis cruelle avec ce qui me déplaît. Mais en revanche, quand quelqu’un me plaît, je suis capable de tout.
- Ah ! Pourquoi ne puis-je pas réussir à vous plaire une seconde fois ?
- Vous le savez bien, vous n’êtes plus le même.
- Quelle horrible absence de mémoire ! Je vous l’ai dit, ce déguisement, c’était une fantaisie d’aristocrate (…).
- Je conserve avec plaisir le souvenir d’un jeune homme qui m’a parlé dans le parc. Retrouvez-le. J’en serai peut-être encore amoureuse.
- C’est une aventure ridicule ! Si vous consentiez au moins à me mettre sur la voie. Dites-moi seulement si j’avais une barbe quand je vous ai plu.
- Je vous ai répondu que cela ne m’amuserait plus si je vous le disais.
- Vous reconnaissez ma voix, mes yeux pourtant ?
- Oui, mais cela ne suffit pas.
- J’ai la même taille ! Je suis grand, bien fait. Je vous assure que je suis bien fait.
- Je ne crois qu’aux visages.
- C’est horrible ! Je ne retrouverai jamais sous quelle forme je vous ai plu. Ce n’était pas en femme, au moins ?
- Pour qui me prenez-vous ?
Anouilh, « Le bal des voleurs » (illustration : Eduard Thöny)
04:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anouilh, le bal des voleurs, thöny
13/12/2020
Où écrire
« J’écris sur les tables de cafés, parce que je ne saurais me passer longtemps du visage et de la voix humaine (…) j’écris dans les salles de cafés ainsi que j’écrivais jadis dans les wagons de chemins de fer, pour ne pas être dupe de créatures imaginaires, pour retrouver d’un regard jeté sur l’inconnu qui passe, la juste mesure de la joie et de la douleur. »
Bernanos, préface aux "Grands cimetières sous la lune"
03:37 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écriture, café, bernanos