25/07/2020
Lyon-Lisbonne
05:43 Publié dans mes clics sans mes claques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : statue, croix-rousse, lisbonne, alfama, portugal
24/07/2020
Devinez...
07:42 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tabucchi, pessoa, vacances, lisbonne, portugal
16/07/2020
Même à distance
ce soir
de coupures publicitaires
de voisine pleurant à sa fenêtre
de martinets rendus saouls par l’orage qui arrive
je n’ai une nouvelle fois
pas gagné au loto
sans me plaindre de mon sort
mon téléphone vibre
un confrère m’appelle
il tient à me faire entendre le bruit de la bouteille de champagne
sabrée par ses soins
il tient à partager cela avec moi
même à distance
il vient de finir de rédiger
un gros essai sur le temps et le hasard
quelque chose dont il ne voyait pas la fin
dont il se croyait incapable
au moment de raccrocher
il a le réflexe
poli
de me demander comment ça va
pile poil
je lui réponds
(extrait d'un recueil à paraître)
07:06 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (1)
11/07/2020
"le plus clair de mon temps..."
Charles Bukowski, préface à "Ask the dust" de John Fante, 5 juin 1979.
16:49 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : bukowski, fante, préface
Remise à niveau (english) # 130
07:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : english
06/07/2020
PASOLINI SUR FOND D’ENNIO MORRICONE
d’un coffre rudimentaire
on sort d’extraordinaires pelisses
le générique est long
voiture des années 70
une Fiat blanche
dans le fossé
un homme blessé
supplie une femme plus jeune que lui
prête à décamper
percussions dans l’air et
rongeurs écorchés
pendus tête en bas
aux branches des arbres rachitiques
percussions deviennent
bruits de cloches
un prêtre séduisant est contraint de gravir des marches
les yeux bandés
une vieille aristo
reste cachée derrière son fauteuil
intérieur extérieur
un enfant enterre
une escalope d’homme
sous le regard impassible de Maria Callas
qui finit par prononcer quelques mots d’italien
mal doublés
tandis que des villageois masqués
courent dans la garrigue
ça n’a aucune chance de bien finir
une femme démêle
une épaisse pelote de laine écarlate
c’est comme si elle jouait avec de la barbaque
des chiens et des chasseurs traquent une mariée
jusqu’à une église de western spaghetti
et cette scène semble moins violente que la précédente
la mariée en fuite
décapite un homme au passage
la tête retrouvée dans le désert
arrêtera la meute
la freinera à tout le moins
puis ce sera un bras
une jambe
à chaque fois
le morceau sera récupéré avec soin
par les poursuivants
qui l’envelopperont dans une étoffe
tandis que la fugitive
gagnera le temps nécessaire
pour sauver sa vie
enfin c’est ce qu’elle croit
Pasolini a beau préférer les hommes
il sait que ce ne sont pas eux qui comptent le plus
message reçu cinq sur cinq
mon gars
une brune devient blonde
une blonde devient brune
une rousse se rase le crâne
une femme reste femme
pour pencher sa tête hors du lit
et zoom sur la main qui ramasse la rose tombée au sol
une sarabande d’étudiants joués par des acteurs trop âgés
passe devant la caméra
ce n’est plus du Pasolini me dit-on
qu’importe
Pasolini je le place où il me sied
et si je le veux polonais
il le sera
Frédérick Houdaer
(texte publié dans l'anthologie "Un printemps sans vie brûle" aux Editions La Passe du Vent)
11:28 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pier paolo pasolini, pasolini, ennio morricone, morricone, i ragazzi giu nel campo, daniela davoli
01/07/2020
Ephéméride : le premier juillet 1961...
08:24 Publié dans Ephéméride | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : céline, faux papier
30/06/2020
Grands patrons lyonnais...
12:58 Publié dans où je trouve à rire, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blier, élections
29/06/2020
Dans les dents
04:05 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ferlinghetti