10/11/2020
Quelques auteur(e)s lyonnais(e)s dans les années 80...
... photographié(e)s par Evelyne Proriol pour les besoins de ce livre aujourd'hui introuvable :
Patrick Dubost (si !)
Geneviève Metge
Jacques Ancet
Mon amie Cécile Philippe
(qui a été l'un de mes anges gardiens à Montréal en 2002-2003, et que j'évoque dans mes "Anges profanes" sans la citer)
François Montmaneix
Paul Gravillon
René Belletto
Annie Salager
Bernard Simeone
Alain Wexler
Pierre Péju
Roger Planchon
Paul Fournel
Bernard Frangin
Andrea Genovese
Roger Dextre
Robert Piccamiglio
Annie Zadek
Henri Poncet
08:03 Publié dans C.A.P de lettres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrick dubost, geneviève metge, jacques ancet, cécile philippe, françois montmaneix, paul gravillon, calaferte, belletto, annie salager, bernard simeone, alain wexler, pierre péju, planchon, paul fournel, bernard frangin, andrea genovese, roger dextre, robert piccamiglio, annie zadek, henri poncet, juliet, jean-pierre andrevon, evelyne proriol, jean-marie auzias
23/08/2017
HANTISE HIVERNALE ou "pour ne pas oublier Cécile (Philippe)"
"LE MAGANÉ » de Cécile Philippe
“ Pendant la nuit le fleuve a gelé d’une rive à l’autre... ” Le fleuve dont il est question est le Saint-Laurent. Nous sommes à Montréal. Cécile Philippe, en résidence d’auteur, habite Montréal. Est habitée par un écrivain qui, plus qu’aucun autre, incarne l’esprit et les paradoxes de la littérature québécoise. De la littérature tout court.
“ La rencontre d’un pays peut être plus importante que celle d’un homme. ” Pour le reste, peut-on parler de rencontre de Cécile Philippe avec Réjean Ducharme (jamais nommé dans ce “ Magané ”), le Salinger francophone, l’homme invisible des lettres québécoises, l’elfe qui permettra un jour au joual d’entrer dans la Pléïade, l’écrivain le plus scandaleusement désengagé de notre temps ? Cécile Philippe déniche-t-elle une seule photo du grand (petit) homme datant de ces dernières années ?
Comme pour compenser la rareté de pareilles images, la voilà qui tapisse ses murs de 414 reproductions du même cliché, la voilà qui corrige le portrait de jeunesse de l’écrivain pour deviner son visage d’aujourd’hui, à l’abord de la soixantaine… des fois qu’elle le croiserait sur un trottoir Montréalais. Encore que six mois par an, les québécois avancent masqués sous leur panoplie d’hiver…
“ Je vis sous ses yeux qui ne me voient pas (…). Je n’ai plus de miroir. J’essaye de ne pas changer, comme lui. ”
Elle rêve, elle l’imagine, elle le dessine, avec ou sans lunettes, malade ou pas malade, elle l’invoque en ponctuant son texte des titres de ses livres… Elle est une idolâtre dont la mauvaise foi brille dans le noir. Elle est une écrivaine (comme on dit au Québec) noircissant des pages sur un autre auteur, se laissant hanter par lui. Elle est un écrivain (comme on dit en France) qui s’inscrit dans l’une des plus belles traditions littéraires qui soit.
F.Houdaer (article paru en 2003 dans "Livre & Lire", la revue de l' Arald)
Le Magané
De Cécile Philippe
Editions Le rocher
76 p., 11 E.
ISBN : 2-26804541-2
05:38 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe, cécile philippe, ducharme, le magané, québec, réjean ducharme
22/11/2010
L’APRÈS « SANG D’ENCRE »
Week-end au salon Sang d’Encre marqué par la présence-absence de l’ami Pascal Garnier.
Précision : je travaille depuis juillet à l'écriture d'un roman qui est dédié à Pascal Garnier (ainsi qu’à Cécile Philippe).
Au salon du polar de Vienne, comme par hasard, le libraire m’installe "à la table de Pascal Garnier", tout à côté d'une photo de lui et des piles de ses livres...
Tout au long de ces deux jours, je vais parler de lui avec des lecteurs (j’apprendrai son décès à certains d’entre eux). Il y en aura même un pour me demander… de lui dédicacer un livre de Pascal Garnier !
Mon autre voisin de tablée s’appelait François Joly. Il m’a raconté une belle anecdote, remontant à quelques années. Joly était dans les locaux de Gallimard, en train de signer les services de presse de sa première Série Noire, quand un vieux monsieur l’a abordé… pour le remercier. Pour lui dire que grâce aux polars et à leur tirage confortable, Gallimard pouvait publier de la poésie. Lui, le vieux Monsieur, poète de son état, avait vendu son dernier titre à 1500 exemplaires (dix fois moins que certains polars).
Le vieux monsieur s’appelait Guillevic.
Pour en finir avec ce week-end, précisons que je me suis procuré un excellent premier roman :
05:44 Publié dans où je lis, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sang d'encre, philippe, cécile philippe, vienne, garnier, joly, di ricci, moi comme les chiens, moisson rouge, au bonheur des ogres, béziat
24/03/2010
Mercredi 24 mars (où je n'invente rien)
Pour commencer, un petit résumé en images de la lecture poétique d'hier soir qui a tenu toutes ses promesses... La salle était (presque) comble, et les retours aussi peu complaisants que positifs.
... En préparant ce duel poétique, j'ai relu mon premier recueil et y ai trouvé... de quoi me trouver très mal : deux textes consacrés à des amis auteurs, Pascal Garnier & Cécile Philippe !
Une annonce pour finir : j'animerai la rencontre entre François Beaune ("Un homme louche", éd.Verticales) et David Boratav ("Murmures à Beyoglu", éd. Gallimard) vendredi 26 mars, à 19h30, à la bibliothèque du 1ier arrondissement de Lyon. Où il sera question de Londres, de Paris, d'Istanbul... et même du Jura (merci F.Beaune) !
15:53 Publié dans LyonnÈseries, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, fisette, beaune, boratav, garnier, philippe, cécile philippe
08/03/2010
Un cauchemar
A bon entendeur...
06:02 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : garnier, philippe, cécile philippe