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31/07/2015

Vrac de vrac # jenesaisplus

D'abord, du local, une photo de ma chère place de la X-Rousse. Elle date de 1860, on y relève la présence de quelques spectres. Et cette question : nous, les membres du "Syndicat des poètes qui vont mourir un jour", à quel moment apparaîtrons-nous à l'état de fantômes ?

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Une brève revue de presse, ensuite. Un brin sérieuse.

Cet article consacré à la loi sur le renseignement qui vient d'être votée.

Cet autre sur "La déconnexion volontaire, nouvelle fracture numérique".

Ce troisième papier sur la souffrance animale (mais pas que) en été.

Pour "alléger" cette notule, un avertissement adressé à quelques amis grâce à un moustachu et à une guitare : 

 

16/01/2013

" Après huit mois de socialisme...

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... à la Croix-Rousse, on fait la queue pour avoir du pain !"

Pierre Autin-Grenier (sur son mur Facebook)

02/01/2013

Derniers jours de l'année 2012...

... j'achève mon déménagement lyonno-lyonnais, de la Guillotière au plateau de la Croix-Rousse (ma nouvelle adresse pour les personnes bien intentionnées : 105 rue Hénon 69004 Lyon). Et Ikea a fait de moi un homme grâce à sa barre à mine miniature.

 

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Mon ascension sociale irrésistible m'a permis d'acheter des bibliothèques Billy noires, bien plus onéreuses que les Billy blanches qui me suivaient fidèlement depuis des lustres.

Et ? Et suite à tout un jeu de circonstances, je me suis trouvé à lire le roman posthume de mon ami Pascal Garnier (paru cette année chez Zulma). 

 

Cartons-Pascal-Garnier.jpg

J'ai souvenir de ce que Pascal m'avait dit de ce roman, alors qu'il en commençait la rédaction et qu'il habitait encore dans son appartement lyonnais de la rue Garibaldi. Juste avant qu'il ne déménage pour un village en Ardèche du nord.

C'est peu dire que la lecture de ce livre m'a troublé. Et pas seulement parce que je le dévorais au milieu de mes propres cartons, que le déménagement brossé au début de ce livre pouvait trouver des échos qui... bref. C'est surtout le roman le plus autobiographique de son auteur (même si "transposition", et patati, et patata). C'était surtout la semaine de Noël.

Un extrait :

" Le garage à présent ne ressemblait plus à rien. On aurait dit qu'une sorte de typhon avait dévasté les pyramides de cartons si soigneusement assemblées par les déménageurs. Des vêtements épars semblables à des algues molles recouvraient des piles de vaisselle, de livres ouverts en éventail, de CD dispersés qu'il fallait enjamber en marchant comme un héron. La cause de ce naufrage tenait au simple fait que pour mettre la main sur un objet de première nécessité (qui bien souvent restait introuvable) il fallait venir à bout, en luttant avec l'énergie du désespoir, d'une montagne de choses et de machins. Si les premiers cartons avaient été méticuleusement remplis et étiquetés, la plupart des autres, portant la mention DIVERS, ne contenait qu'un vrac d'objets dont il ne connaissait même pas l'existence. Et bien sûr, plus on en découvrait, plus la confusion s'étendait jusqu'à ne plus pouloir reconnaître ceci de cela. Seul le hasard pouvait vous être d'une quelconque utilité. Et c'est grâce à lui qu'il tomba sur la caisse de bricolage après avoir fait dégringoler une boite à chaussures qui déversa, en s'écrasant sur le sol, un flot de coquillages. Il en broya quelques-uns en reprenant son équilibre et se mit en devoir de faire l'inventaire de son outillage : un marteau démanché, un tournevis tordu, deux petits pots pour bébé (épinard-jambon, pomme-poire) à moitiés pleins de clous, de vis, de punaises, d'élastiques, de chevilles, un cutter sans lame, un pinceau aux poils collés, une tenaille rouillée, une pelote de ficelle, un rouleau de sparadrap, deux couvercles de pots à confiture et, quand même, un mètre en métal pliant, de ceux que les menuisiers portent fièrement dans la petite poche conçue à cet effet sur la jambe droite de leur salopette. Au regard de la tâche écrasante qu'Emma lui confiait, ce matériel s'avérait tout à fait insuffisant. Il passa une heure à faire éclater sous l'ongle de son pouce des centaines de bulles de plastique de protection, assis dans le noir, sans parvenir à se convaincre de la nécessité d'envisager une sortie au Bricorama le plus proche. C'était pour lui des lieux tabous, guère plus fréquentables que des vestiaires de stade. De toute façon, s'il fallait s'y résoudre, il était trop tard aujourd'hui. On pratiquait ce genre d'expédition tôt le matin, comme la chasse ou la pêche. "

27/08/2012

Lyon, cet été...

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Photo d'Hélène Massip

Photo de Mimmo Pucciarelli

Mon quartier de la Guillotière en été, vu par mes yeux.

18/08/2012

Lionel TRAN vs Thomas VINAU

 

No Present

 

vinau.jpg

 

A la manière de Jean-Luc Mélenchon sur son blog (et pourquoi pas ?) :

Mes amis, je voudrais vous entretenir aujourd'hui des ouvrages de deux auteurs qui vont faire parler d'eux lors de la rentrée littéraire. De deux potes. Je voudrais (commencer à) vous en parler en les opposant.

D'où je les connais ? Avec Lionel (Tran), lyonnais tout comme moi, je travaille un roman depuis... deux ans. Cela peut paraître long, mais nous n'avons pas chômé. Nous espérons l'achever pour cette fin d'année (à moins qu'il ne nous achève).

Lionel sort fin septembre son second roman autobiographique (chez Stock, dans la collection "La forêt" dirigée par Brigitte Giraud), et cela va faire du bruit. Plus maîtrisé que son premier ("Sida mental", édition Ego comme x), il risque de faire encore plus mal.

Ici, souvenir d'un premier mai avec Lionel T. (& Fabrice Neaud). 

Thomas (Vinau), j'ai publié son dernier recueil de poèmes.

Lionel et Thomas ont en commun d'être aussi peu mondains l'un que l'autre... mais m'est avis qu'en septembre, les deux vont être contraints de faire le job et de prendre l'ascenseur T.G.V. à de nombreuses reprises. Cela finira-t-il face à Ardisson et cie ?

Ah oui, j'avais parlé d'opposer ces deux auteurs... Il n'est pas exagéré d'affirmer que chacun d'entre deux se situe à... une certaine extrémité de la palette littéraire. Pas à la même extrémité.

Chez Lionel, il est question d'un homme de vingt ans survivant à la Croix-Rousse en cette fin de XXème siècle, et l'on songe à Selby & à Elfriede Jelinek.

Pour Thomas, on cite souvent Brautigan. Mais on pourrait en citer plein d'autres, des américains bien sûr... à condition de ne pas oublier Follain, Pirotte, etc.

Dans les deux cas, amateurs de littérature blig-bling s'abstenir.

Je reparlerai individuellement dans mon blog de ces deux livres... et j'ai hâte de voir l'accueil qui va leur être réservé. D'en tirer quelques leçons. 

02/05/2010

Actualités lyonno-lyonnaises

Sur Facebook, j'ai récemment rappelé que je me voulais le Brautigan français... avant d'avouer que j'étais devenu le Jean-Michel Aulas de la poésie lyonnaise (ce titre-là, ils ne se battront pas pour me l'arracher). Je ne croyais pas si bien dire puisque d'ici peu, je vous entretiendrai du "CABARET POETIQUE" que je vais ouvrir...

Autrement ? Dans une vie antérieure, j'ai habité la Croix-Rousse. Il en reste quelques traces, ici ou . A présent, je vis à la Guillotière. Au bout de ma rue, ce superbe tag (cliquez sur l'image pour l'agrandir):

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Sans compter que vendredi prochain, je suis au générique avec le collectif des (h)auteurs (re-cliquez sur l'image, etc.):

visuMapra.jpg

01/01/2010

Dernier coup de rétro

En 2009, j’ai lu à peu près 300 livres ou manuscrits, re-relu la biographie de Dominique de Roux, publié « AUX VENTS ! » de Marc Pellacoeur (un chef d’œuvre), non-fêté mon quarantième anniversaire, perdu six kilos (dans ce seul mois de décembre), publié « ROCOCO TOKYOÏTE » de Clément Bulle, lancé une procédure de divorce, vu les trois saisons de « Deadwood », refusé de me faire vacciner contre la grippe A, quitté le plateau de la Croix-Rousse pour la Guillotière, cherché un nouvel appart’ sur le plateau de la Croix-Rousse (en vain, pour l’heure), mis la touche finale à « ENGELURES » (mon prochain recueil à paraître en février 2010… si vous avez aimé « ANGIOMES », restez à l’écoute), constaté que j’avais trois autres recueils prêts à être publiés, signé un paquet d’articles sous mon nom ou sous divers pseudos, fait avancer laborieusement deux romans en cours d’écriture (un roman noir et de la fantasy adulte), animé de nombreux ateliers d’écriture, fait le nègre, souri, eu mon lot de bonnes et de mauvaises surprises, oizqedjeidxxricfnc, Facebooké de la plus addictive des façons, pédalé comme un champion mais dans la semoule… ou dans le lait… même que j’espère le voir se transformer en fromage, à force.

 

21/10/2009

Comme ça me vient...

Ma considération philosophique de la semaine ? Je ne trouve pas que passer du Monoprix de la Croix-Rousse (le plus cher de France après celui de Neuilly) au LIDL de la rue de Marseille soit le signe d'une ascension fulgurante. Cela ne m'empêche pas d'être conduit en Mercedes par un auteur que j'ai publié ! Qui plus est, une Mercedes remplie de machines à écrire (ce n'est pas une image pour faire joli, mais la réalité de samedi dernier).

Autrement... à signaler : un nouveau poème de votre serviteur (ainsi qu'un scoop le concernant) sur le blog de Thierry Marignac.

 

01/05/2009

MICROBE n°53

a) Une nouvelle fois, l'un de mes textes est publié dans la meilleure revue poétique du monde, elle est belge (forcément) et elle s'appelle "MICROBE" (on en est au 53ème numéro). Le responsable (très coupable) en est Eric Dejaeger. Rien que du beau linge au sommaire: Pierre Autin-Grenier (le PAG qui laisse parfois des commentaires sur mon blog, superbe écrivain et voisin de plateau Croix-Roussien que je n'ai guère eu le temps de harceler), Thomas Vinau, un texte inédit de Richard Brautigan, etc...

Pour s'y abonner, faites un chèque de 22 € à l'ordre de Servranx et envoyez-le à E.Dejaeger, Launoy 4, (B-)6230 Pont-à-Celles (Belgique).

b) Pour ceusses qui souhaiteraient que j'anime plus régulièrement ce blog... rejoindez mon fesse-bouc, faites zamis-amis with me, et vous aurez de mes nouvelles plus régulièrement.

c) Une chanson de circonstance, rapport à la date du jour :