21/04/2017
Remise à niveau (english) # 66
08:48 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2017
Mise en jambes
il y a quelques années
le prix goncourt a été attribué à un bon écrivain
pas à un poète bien évidemment
mais à un romancier
capable de tenter des choses avec la langue
sans oublier de raconter une histoire
je me souviens de passages très drôles dans son livre
ironisant sur le sort des chiens esquimaux
et sur les coulisses de l’art contemporain
mais peut-être que je confonds tout
que je lis trop
(premier texte rédigé après l’opération, encore dans le coltard, à la Clinique Protestante de Caluire... Etat présent de mon esprit ? En trois mots ? Vive la drogue.)
00:00 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jean échenoz, six semaines d'arrêt de travail
19/04/2017
"BAD WRITER" (préface)
PREFACE A LIRE SUR FOND DE MUSIQUE MARIACHIQUE ET VENGERESSE
Jean-Marc Flahaut (de son véritable nom « Kevin Smith », patronyme qu’il a dû abandonner dans une mine de sel sur les conseils de Jean-Pierre Siméon) n’a pas voté « Trump » aux dernières élections américaines. Pour plusieurs raisons. Déjà, il est Ch’ti, pas redneck. Puis, il a d’autres choses à faire.
Jean-Marc Flahaut collectionne les V.H.S. Les cassettes vidéo. Pas n’importe lesquelles. Il possède quelques pièces rares. Sur l’une d’elles, on voit Charles Juliet faire du surf avant de vanter une marque d’orange californienne. Sur une autre, comme filmé par un Wes Craven débutant, on reconnaît distinctement (le grand) Yves Martin en train de se branler au fond d’une salle porno des années 70. Jean-Marc Flahaut dispose de quelques preuves : le faux suicide-véritable assassinat de Richard Brautigan filmé sous trente-six angles par Brian de Palma, un scopitone dans lequel Bukowski roule un patin à Patty Hearst, etc.
Pour toutes ces raisons, « Jim » Flahaut ne compte pas que des amis dans le milieu poétique. Mais son nom ne pourra pas éternellement être passé sous silence.
Frédérick Houdaer
Publication imminente aux Carnets du Dessert de Lune
06:51 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jean-marc flahaut, bad writer, éditions les carnets du dessert de lune, les carnets du dessert de lune, jean-louis massot
18/04/2017
C'était le Cabaret (de Pâques) du 16 avril 2017
00:00 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabaret poétique, béatrice machet, gilles farcet, samira negrouche, jindra kratochvil, stéphane libert, périscope
17/04/2017
Bouts de têtes
Michel Descombes et le commissaire Guilboud dans leur titine. Ou "ce que font et deviennent nos gosses"...
Revu "L'horloger de Saint-Paul". Revu ces images d'un Lyon que je n'ai pas connu (1973). Tavernier évite les clichés de la ville brumeuse (le film a été tourné en août), redécouvre l'italianité des quartiers qui l'intéressent malgré toutes les façades encore noircies (le coup de karsher sera passé dans les années 90). Le ciel est bleu, la Saône est verte (à moins que mon écran n'ait été mal réglé ?).
" Au détour d’une rue qui ne paie pas de mine, vous tombez sur une cour aux couleurs florentines, vous découvrez des murs ocre, une tour rose, une architecture tout à fait inattendue. Lyon a mauvaise réputation, à cause de sa bourgeoisie. Mais au-delà des quartiers riches, c’est une ville extrêmement généreuse, à laquelle on reste très attaché. J’ai voulu (...) montrer Lyon sans jamais cadrer Fourvière ou la place Bellecour. J’ai voulu retrouver l’atmosphère de ces appartements aux plafonds très hauts, de ces cours où l’on entend des enfants faire des gammes, de ces restaurants aux tables de marbre. " (B.Tavernier)
Hâte de revoir "Une semaine de vacances" à présent (Lyon dans les années 80) où Michel Descombes réapparaît.
07:35 Publié dans LyonnÈseries, où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : l'horloger de saint-paul, philippe noiret, jean rochefort, bertrand tavernier
16/04/2017
Cabaret de Pâques !
08:54 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, oreillettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabaret poétique, gilles farcet, samira negrouche, jindra kratochvil, béatrice machet
15/04/2017
Une preuve suffisante...
« Une preuve suffisante que nous ne sommes pas un Etat essentiellement démocratique, c’est que nous sommes constamment à nous demander ce que nous allons faire des pauvres. Si nous étions des démocrates, nous nous demanderions ce que les pauvres vont faire de nous. »
00:00 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chesterton
12/04/2017
Saul Goodman
A 13 ans, rêver de devenir Conan le Barbare. A 15, Conan le Barbare + Baudelaire. Quadra, mettre ses pas dans ceux de Saul Goodman...
Saul Goodman, donc. L'un de mes deux héros de séries préférés (avec Al Swearingen dans "Deadwood").
Après l'avoir découvert dans "Breaking bad", la joie de retrouver cet avocat humain, trop humain dans "Better call Saul", série faussement cynique et triviale. Et, in fine, dans un monde régenté par l'argent à tous les niveaux, la question de la tendresse remarquablement posée.
Les épisodes de la première saison de "Better call Saul" tiennent la comparaison avec... certains sketches de Dino Risi ! On rit et on a (parfois) envie de pleurer.
La deuxième saison? Plus inégale et poussive... Son intérêt principal : l'histoire d'amour qui le lie à sa collègue avocate (ou comment faire le malheur de ceux qui nous sont chers).
La diffusion de la troisième saison est imminente.
00:00 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : better call saul, breaking bad, saul goodman
11/04/2017
André Blanchard (#1)
Fier de publier mon prochain roman au Dilettante, l'éditeur de André Blanchard (qui, lui, n'aurait jamais commis de roman).
Je l'ai découvert peu de temps après qu'il soit décédé (grâce à un article de Beigbeder, je n'ai pas honte de le préciser). Me suis jeté sur ses Carnets de Vesoul (amis lyonnais, vous les trouverez à la Bibliothèque de La-Part-Dieu... oui, faites que ces ouvrages tournent en permanence, que jamais ils ne soient désherbés...)
" Des choses qui arrivent trop tard, c'est courant dans une vie, et celle de l'écrivain pousse à la roue. Ne parlons pas du succès qui débarque pile pour étoffer la couronne mortuaire, c'est on ne peut plus répertorié, envisageons cette autre attrape, combien plus tordue : posséder son art et perdre le goût d'en user.
Comme quoi Rimbaud fut deux fois précoce. "
" Même quand elle ne nous fait plus rire, la vie reste comédie. C'est nous, le drame. "
04:12 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré blanchard, blanchard, le dilettante, editions le dilettante, rimbaud