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31/05/2017

Trois questions... (#6)

... posées à Roger Lahu... qui ne fait rien comme tout le monde et qui y répond en réagissant aux remarques des autres poètes... En plus, il ne traite que deux des trois questions !

Pour faire simple, donc, les réponses de Roger Lahu sont en vert.

roger lahu,lahu,trois questions

Quel lieu aimeriez-vous voir investi par la poésie ?

Les chaussures, puisqu'on n'arrive pas à remplir les salles de spectacles. (réponse d'Emanuel Campo)

Pas d’ac ! (je veux bien cependant une nouvelle paire de shoes : les miennes commencent à être assez amochées) . Le poème n’a pas à être « spectaculaire » : je ne crache pas dans la soupe, une bonne séance de « lecture » me plaisait bien, la voix du mec qui avait pondu les textes j’aimais bien parfois (pas toujours) l’entendre, mais l’histrionisme des « performance » m’emmerdent la plupart du temps : si on veut faire du théâtre on fait du théâtre, si on écrit des poèmes on veut des lecteurs, pas des « spectateurs ».

 

Que manque-t-il à la poésie aujourd’hui ?

D'être reconnue comme genre littéraire au même titre que le roman qui est chiant et prend toute la place. (réponse de J-M Flahaut)

Faux ! « La » poèsie (laquelle ???) est bien « reconnue » comme genre : genre chiant , à cause d’un lourd passif durant une bonne partie du XXeme siècle. Et « le roman » (lesquels ? ) prend la place qu’il mérite : vaste espace d’errances tous azimuts. Et souvent en lisant des romans (75% de mes lectures) je trouve – à mes yeux et noreilles - de superbes poèmes inside. En ai trouvé plein dans « Brève histoire de sept meurtres » (850 pages !!!!) du romancier jamaïcain Marlon james que je te recommande.  

 

Trois questions... (#5) 

Trois questions... (#4)

Trois questions... (#3)

Trois questions... (#2)  

30/05/2017

A la rentrée de septembre...

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... reprise de l'activité éditoriale (& poétique)

                                  des éditions LE PÉDALO IVRE !

 

Reportage de pointe

Parce que Collaro méritait de recevoir le prix Pulitzer, et que nous ne nous en sommes pas rendu compte à l'époque... 

Excellence du journalisme, rigueur implacable de la démonstration scientifique, courtoisie du dialogue de sourds...

26/05/2017

Jacques

mesrine,jacques mesrine

J'avais pris l'habitude de regarder autour de moi, d'observer ceux que je côtoyais dans la rue, dans le métro, au petit restaurant où je prenais mes repas de midi. Qu'avais-je vu ? Des gueules tristes, des regards fatigués, des individus usés par un travail mal payé, mais bien obligés de le faire pour survivre, ne pouvant s'offrir que le strict minimum. (…) Des êtres connaissant leur avenir puisque n'en ayant pas. Des robots exploités et fichés, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale. Des soumis, des vaincus, des esclaves du réveil-matin. J'en faisais partie par obligation, mais je me sentais étranger à ces gens-là.


Jacques Mesrine, "L'instinct de mort"

mesrine,jacques mesrine

 

 

 

25/05/2017

Remise à niveau (english) # 67

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24/05/2017

Trois questions... (#5)

... posées à Armand le Poête.

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Quel lieu aimeriez-vous voir investi par la poésie ?

l'asembleé natina nationale !

 

Un moment de poésie que vous avez vécu récemment ?

une sieste au soleil

 

Que manque-t-il à la poésie aujourd’hui ?

d'existé dans la paole poro parole des gens... partout... dans la rue... dans les télé... dans les discours positiistque polititques... dans les lectures... dans les écoles... dans les prisons... dans les têtes... dans les visions sur l'avenir...

 

Trois questions... (#4)

Trois questions... (#3)

Trois questions... (#2)  

23/05/2017

C.Q.F.D.

 

21/05/2017

100 % Goodis

" Rien, voilà à quoi son existence se résumait. Pas de boulot, pas d'argent, pas de petite amie. Il grappillait quelques pièces de monnaie à droite et à gauche, jouait au billard et buvait du mauvais whisky. Les jours se traînaient, gris, interminables, remplis de la douleur sourde des désirs refoulés. Jusqu'au jour où il la rencontra. Elle vint à lui, surgie du froid glacial et de la pourriture des ruelles étroites. Opulente, sensuelle et consentante, et brusquement, elle se retrouva entre ses bras, une traînée de bas étage qui mit sa vie en pièces et lui donna... Tout. "

David Goodis

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20/05/2017

Trois questions... (#4)

... posées à Laurence Loutre-Barbier.

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Quel lieu aimeriez-vous voir investi par la poésie ?

Les commissariats de police et les lieux de culte.

 

Un moment de poésie que vous avez vécu récemment ?

Un vieux monsieur dans un café de la Croix-Rousse s’approche de moi et timide me dit : « Je suis heureux Madame vous me faites tellement penser à ma grand-mère. » C’était mon anniversaire ce jour là.

 

Que manque-t-il à la poésie aujourd’hui ?

Un aspect de miroir utopique, une dimension magique.

 

Trois questions... (#3)

Trois questions... (#2)